Changement climatique:
renforcer la résilience des
communautés rurales pauvres
Oe uvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrentde la pauvreté
FIDA/A. Wade
“Le changement climatique
est un thème qui revêt une
importance particulière pour
le FIDA. L’agriculture est la
principale source de
moyens d’existence pour la
plupart des populations
rurales, mais c’est aussi
l’activité humaine la plus
directement touchée par le
changement climatique.
“Affronter l’impact
inévitable du changement
climatique est désormais
une grande priorité du
développement. En donnant
voix au chapitre aux
populations rurales pauvres
dans la planification des
efforts d’adaptation et
d’atténuation, nous serons
en mesure de réduire les
risques liés au changement
climatique tout en
accélérant les progrès vers
la sécurité alimentaireet
vers un monde libéré de
la pauvreté”.
Président du FIDA
Lennart Båge
Communautés rurales pauvres,
FIDA et changement climatique
Plus de 3 milliards d’êtres humains vivent dans les zones rurales des pays en
développement. La plupart d’entre eux survivent avec moins de 2 dollars par jour et
dépendent de l’agriculture. Beaucoup habitent des régions reculées et marginales comme les
montagnes, les terres arides et les déserts – des zones de ressources naturelles dégradées, de
communications et de réseaux de transport restreints et d’institutions déficientes.
Le FIDA est une institution de financement internationale et un organisme spécialisé des
Nations Unies qui se consacre à la réduction de la pauvreté rurale et de la faim. Il offre des
prêts à faible taux d’intérêt et des dons aux pays en développement pour financer les
programmes et projets de développement agricole rural.
Le FIDA a été constitué suite aux sécheresses et aux crises alimentaires qui ont frappé des
millions de personnes en Afrique et en Asie au début des années 1970. Depuis le début de
ses opérations en 1978, le FIDA est venu en aide à plus de 300 millions de femmes et
d’hommes ruraux pauvres pour leur permettre de bâtir, pour eux-mêmes et leurs familles,
de meilleures conditions de vie.
Depuis 30 ans, le FIDA s’emploie à aider les ruraux pauvres à gérer leurs ressources
naturelles dans une optique plus durableaccroître leur productivité agricole et à réduire
leur vulnérabilité face aux chocs climatiques. Le FIDA a toujours eu à cœur d’aider les petits
exploitants à s’adapter au changement, mais avec l’intensification de ces chocs ces dernières
années,notre accent sur les questions de changement climatique s’est raffermi.
Aujourd’hui, le changement climatique représente un volet important des travaux du
FIDA, car il touche le plus directement l’agriculture. Les plus vulnérables aux effets du
changement climatique sont les populations rurales pauvres qui manquent trop souvent
des capacités de résister à ses impacts. C’est pourquoi le FIDA agit au niveau des politiques,
des opérations, ainsi qu’à l’échelle régionale pour placer l’atténuation et l’adaptation au
changement climatique au cœur des priorités.
L’adaptation à la variabilité du climat, par le renforcement de la résilience des ruraux
pauvres aux conditions difficiles, fait partie de facto des travaux du FIDA depuis des
décennies. Plus récemment, face à l’ampleur des changements climatiques, ce thème est
intégré de plus en plus dans les projets et programmes du FIDA, qui étudie des solutions
innovantes, telles que le soutien à la recherche agricole et l’assurance des risques
météorologiques basée sur un indice.
Les considérations liées au changement climatique commencent à être incluses dans
tous les aspects des travaux du FIDA, depuis la conception des projets à la mise en œuvre et
àl’évaluation, et ce, afin d’accorder la juste attention à la réduction de la vulnérabilité des
petits exploitants face aux incertitudes climatiques croissantes. Des mesures sont également
prises pour garantir la crédibilité et l’application des mesures d’atténuation.
Les programmes et projets du FIDAsoutiennent principalement quatre types d’activités
d’adaptation: la diversification des moyens d’existence pour réduire le risque; l’amélioration
des techniques et technologies agricoles; le renforcement de la gestion communautaire des
ressources naturelles; et la planification préalable et l’adaptation aux catastrophes.Le FIDA
renforce également ses travaux de mitigation dans les secteurs du reboisement et
l’amélioration de la planification de l’utilisation des sols, notamment par la rétribution des
services environnementaux et la promotion de sources d’énergie renouvelables.
Les ressources pour combattre le changement climatique font cruellement défaut aux
pays en développement. La Convention-cadre des Nations Unies sur le changement
climatique estime qu’il faudra au moins 83 milliards de dollars par an d’ici 2030pour
protéger les moyens d’existence des populations rurales pauvres vivant dans les pays en
développement. Le FIDA travaille avec les pays en développement pour mobiliser les
ressources financières nécessaires à l’atténuation du changement climatique. Notre
expérience montre que le moyen le plus efficace de réduire la pauvreté et de renforcer la
sécurité alimentaire est de veiller à ce que les ruraux pauvres participent à la planification
du développement, à l’élaboration des politiques,et s’emploient à mettre en œuvre le
changement par eux-mêmes.
Agriculture et changement
climatique: adaptation et
mitigation en collaboration avec
les populations rurales
Au fil des siècles, les sociétés humaines ont appris à développer des capacités
d’adaptation aux changements de l’environnement. Citons notamment l’agriculture
itinérante, l’adoption de nouvelles variétés culturales et la modification des régimes de
pâturage. Aujourd’hui, cependant, la rapidité et l’intensité du changement climatique
dépassent le rythme d’adaptation autonome et risque de miner la capacité des ruraux
pauvres de faire face.
Pour s’adapter efficacement au changement climatique, le contexte est fondamental.
Comme le fait remarquer le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat, la capacité d’adaptation est influencée par les changements de fortune, de capital
humain, d’information et de technologie, de ressources matérielles, d’infrastructures,
d’institutions et de droits.
Le changement climatique constitue une grave menace pour les agriculteurs pauvres
et les communautés rurales des pays en développement. Une hausse de la température,
ne serait-ce que minime, pourrait voir baisser les rendements agricoles pour les
habitants des plus faibles latitudes, en particulier dans les régions semi-arides et
tropicales. Les phénomènes météorologiques désormais plus fréquents et plus extrêmes,
tels que sécheresses et inondations, compliqueront encore davantage la production
agricole locale.On estime que le changement climatique risquera de voir gonfler les
rangs des affamés de 49 millions de personnes supplémentaires d’ici 2020.
S’il n’existe pas de panacée pour atténuer l’impact du changement climatique ou s’y
adapter, l’expérience montre que l’efficacité des mesures dépend du degré de
participation des communautés locales dès le début de la planification et de la mise en
œuvre des interventions.Le FIDArenforce continuellement sa collaboration avec les
associations d’agriculteurs en tant que partenaires dans les programmes de
développement et les dialogues de politique. Ce n’est qu’en travaillant avec les
communautés rurales pauvres que nous pouvons espérer réduire les risques liés au
changement climatique et atténuer la pauvreté et la faim qui règnent dans le monde.
FAITS ET CHIFFRES
nEntre 15 et 37 pour cent des
espèces végétales et animales
terrestres de la planète
pourraient disparaître des
conséquences du changement
climatique d’ici 2050
nLes émissions des gaz à effet
de serre ont augmenté, en
moyenne, de 1,6 pour cent par
anau cours des 30 dernières
années
nL’agriculture et la
déforestation contribuent
ensemble à 30 pour cent de
toutes les émissions de gaz à
effet de serre: les forêts
servent de puits de carbone,
aussi la déforestation
augmente les émissions de
dioxyde de carbone dans
l’atmosphère
nLes changements et variations
climatiques intervenus
récemment commencent à
avoir des répercussions sur de
nombreux systèmes naturels
et humains, par exemple, la
précocité des campagnes de
semis de printemps aux plus
hautes latitudes de
l’hémisphèrenord
nAu Sahel, en Afrique, le climat
plus chaud et plus sec a
réduit la campagne de
croissance, avec des effets
préjudiciables sur les récoltes
nLes rendements des cultures
pourraient chuter de 50 pour
cent d’ici 2020 dans certains
pays
nEnviron 95 pour cent de
l’agriculture africaine dépend
des précipitations
nEn Asie de l’Est et du Sud-est,
les rendements pourraient
augmenter de 20 pour cent
d’ici 2050
nEn Asie Centrale et en Asie du
Sud, les rendements
pourraient chuter de 30 pour
cent d’ici 2050
FIDA/L. Slezic
Les populations autochtones de l’altiplano andin ont toujours
été confrontées à un environnement inhospitalier caractérisé par
des vents forts, un couvert végétal parsemé, l’eau gelée et des
variations de température extrêmes. Ces variations augmentent
avec le changement climatique, avec des températures pouvant
osciller entre-8°Cet 25°C dans la même journée, par rapport à
-1°C à 21°C il y a 50 ans.
Les pénuries d’eau dues au changement climatique sont
également un grave problème dans la région. Les précipitations
sont moins fréquentes et moins abondantes. Certains glaciers
ont complètement fondu, et de vastes zones se retrouvent sans
eau. Ce qui a pour conséquence la raréfaction du couvert
végétal et du fourrage pour les animaux.
Le Projet de commercialisation et de diversification des
moyens d’existence dans les hauts plateaux du Sud (Sierra Sur),
qui bénéficie de l’appui du FIDA, travaille directement avec plus
de 21 000 familles sur un territoire de près de 78 000 km2.Il les
aide à renforcer leur résilience devant l’impact du changement
climatique et à améliorer leur gestion des ressources naturelles.
L’eau de pluie et la neige fondue sont récupérées dans des
fossés pour servir à l’irrigation. Les participants au projet
diversifient leurs cultures principales et cultivent désormais du
maïs, des haricots, des céréales, des pommes de terre et de
l’origan en terrasses séparées par des murets de pierresur les
flancs des montagnes.
Les murets en pierre servent de coupe-vent et évitent le
ruissellement des sols et de l’eau. Les pierres servent également
àemmagasiner la chaleur des rayons du soleil durant la journée,
qui se libèrelentement et permet de mieux affronter les gelées
nocturnes. Les participants au projet interviennent également
Un projet de biogaz en Chine convertit les déchets en énergie
Adaptation et mitigation au Pérou
Le biogaz est un carburant issu de la digestion anaérobie des
déchets agricoles et animaux d’élevage. Avec les technologies
au biogaz, les déchets sont stockés dans des cuves
spécialement conçues. Le méthane, émis par les déjections
animales, est un des principaux gaz à effet de serre, qui arrive
en deuxième position derrière le dioxyde de carbone en termes
de quantités dégagées. Son impact sur le réchauffement de la
planète est toutefois 22 fois plus dévastateur. La combustion du
biométhane réduit les effets les plus néfastes du méthane sur le
réchauffement climatique.
Depuis les années 80, la Chine encourage avec succès
l’utilisation du biogaz comme source d’énergie domestique.
Dans les années 90, la stratégie de valorisation du biogaz
s’est étendue aux communautés reculées du Guangxi
occidental, touchées par la raréfaction du bois de feu et
le manque d’électricité dans les campagnes. En 2002, la
stratégie est devenue une des principales composantes
d’un projet sur six ans financé par le FIDA, visant à améliorer
et à soutenir les moyens d’existence des populations
rurales pauvres tout en restaurant et en préservant les
ressources naturelles.
La majorité des agriculteurs de la province de Guangxi n’ont
pas de quoi payer le combustible ou l’électricité, et rares sont
ceux qui sont reliés au réseau électrique. Avant le projet, les
femmes, généralement chargées de la collecte du bois de feu,
consacraient des heures chaque jour à cette activité et à
préparer les repas dans leurs habitations noircies par la fumée.
“Avant, nous faisions toute la cuisine au bois”, dit Liu Chun
Xian, l’une des bénéficiaires du projet. “La fumée me piquait
les yeux et je toussais en permanence. Les enfants étaient
souvent malades et je devais les emmener au dispensaire, ce
qui coûtait cher.Aujourd’hui, avec le biogaz, la situation s’est
nettement améliorée”.
Chaque ménage participant au projet construit son propre
système pour canaliser les rejets domestiques et les déjections
des animaux d’élevage (généralement des porcs) dans une
cuve étanche. En fermentant, les déjections se transforment
naturellement en gaz et en compost. Outre la production
d’énergie, le projet a amélioré les conditions hygiéniques
des ménages.
Les ménages les plus pauvres, qui n’avaient qu’un seul porc,
ont construit de petites unités pouvant produire suffisamment de
gaz pour les alimenter en électricité tous les soirs. Les familles
ayant deux cochons ou plus ont construit des installations plus
grandes pour produire du gaz en quantité suffisante pour
pouvoir s’éclairer et préparer les repas.
Le double avantage en termes d’énergie et de compost a
incité un grand nombre de communautés pauvres à adopter
cette technologie. En 2006, le projet avait dépassé son objectif
initial en fournissant plus de 22 600 cuves à biogaz en faveur de
quasiment 30 000 ménages dans plus de 3 100 villages. Ce qui
équivaut à une économie de 56 600 tonnes de combustible
ligneux chaque année dans la zone du projet et permet de
préserver 7 470 hectares de forêts.
En transformant les déjections humaines et animales en un
mélange de méthane et de dioxyde de carbone pour l’éclairage
et la cuisine, le projet contribue directement à l’atténuation du
changement climatique et à la réduction de la pauvreté. Les
conditions de vie et l’environnement se sont améliorés et les
exploitants ont plus de temps à consacrer à la production
agricole. Les forêts sont protégées et les émissions de gaz à
effet de serre par conséquent réduites. La paille, au lieu d’être
brûlée, est désormais mise à fermenter en grande quantité dans
les citernes de biogaz, ce qui réduit la pollution atmosphérique
provoquée par la fumée et contribue à la production d’excellents
engrais organiques.
Ayant davantage de temps à consacrer à l’amélioration des
cultures, les agriculteurs de Fada ont accrula production de thé
qui est passée de 400 kilos à 2 500 kilos par jour en cinq ans.
Les revenus moyens du village ont quadruplé dépassant tout
juste 1 dollar par jour. Dans la mesure où le seuil de pauvreté en
Chine est de 0,26 dollar par jour,ce résultat est significatif.
Ce sont les vies des femmes qui ont été tout particulièrement
transformées par le projet. Depuis que la famille de Liu Chun Xian
acommencé à produire du biogaz à la ferme, elle n’a plus besoin
de passer 3 heures par jour à ramasser le bois pour préparer les
repas. Elle en a profité pour suivre une formation et apprendre à
mieux gérer la plantation de thé familiale qui est désormais plus
productive. Des milliers de petits agriculteurs de la province ont
fait de même, contribuant à faire reculer la pauvreté rurale.
dans les initiatives de plantation d’arbres pour aider à
reconstituer le couvert végétal de la région. Les arbres
servent de brise-vent et contribuent à réguler la température.
Ils sont en outre une source de bois de feu et leurs racines
aident à stabiliser le sol sur les versants.
Les familles prenant part au projet se sont également
défendues des températures plus rigoureuses en améliorant
leurs habitats. Elles construisent des doubles murs pour
aider à absorber la chaleur du soleil, et adoptent des
fourneaux économes en combustible au lieu de cuisiner sur
des feux ouverts. L’air n’étant plus empli de fumée irritante,
les gens peuvent passer plus de temps à l’intérieur.
Résultat du projet: la population locale est mieux nourrie
et l’élevage prospère. Les améliorations constatées dans la
gestion des ressources naturelles se sont traduites par de
nouvelles initiatives commerciales. Avec davantage de bétail,
par exemple, les communautés peuvent fabriquer du
yoghourt et du fromage à vendre à des communautés
voisines. Grâce aux fourneaux plus efficaces, les familles
économisent 2,6 tonnes de combustible chaque année –
l’équivalent de 32 hectares de forêt par famille et par an.
Et les gaz à effet de serre rejetés par la déforestation ont
été réduits avec la diminution de l’exploitation forestière.
Le projet, qui a démarré en 2005, devrait se prolonger
jusqu’en 2011.
RUPES: de nouvelles idées pour améliorer les moyens d’existence
et l’environnement
Les ruraux pauvres peuvent être des acteurs de premier
ordre dans la gestion des ressources naturelles et la fixation
du carbone. Le “Programme de conception de mécanismes
d’indemnisation des habitants pauvres des hautes terres
d’Asie pour les services environnementaux rendus”
(RUPES), financé par le FIDA, a mis au point des moyens de
récompenser les agriculteurs pauvres qui protègent les
écosystèmes.
Le projet initial RUPES, qui a duré de 2002 à 2007, a
aidé à instaurer un élan et à susciter l’intérêt du public pour
la rétribution des services environnementaux au niveau
national en Indonésie, aux Philippines, au Népal, en Chine,
au Laos et au Vietnam. Le processus d’identification et
d’évaluation des services environnementaux et de
renforcement des institutions locales s’est traduit par
une sensibilisation accrue à la conservation des bassins
versants et à une meilleure gestion des terres dans tous
les sites du RUPES.
Le RUPES et d’autres initiatives ont encouragé les ruraux
pauvres à adopter des techniques améliorées de gestion
des terres et des forêts, comme dans le Sumberjaya en
Indonésie, où le mécanisme de rémunération a démarré
avec l’agroforesterie associée à la caféicultureet s’est
désormais étendu à l’aménagement des cours d’eau. Il a
été prouvé que de meilleures pratiques environnementales
ont un impact direct sur la production agricole (ex.
rendements de café plus élevés à Sumberjaya).
Le projet RUPES a illustré de nouveaux concepts
d’amélioration des moyens d’existence des habitants
pauvres des hauts plateaux. A Sumberjaya, où les droits
fonciers sont un problème de longue date, le projet a
contribué à la résolution de conflits sur la terre et a permis
d’offrir une sécurité foncièreen échange de l’engagement
des agriculteurs pauvres à préserver ou à restaurer les
services environnementaux. Le régime foncier a d’ailleurs
été le principal mécanisme utilisé pour rétribuer les projets
de protection des bassins versants et de séquestration du
carbone. Avec le soutien financier du FIDA, le Centre
mondial pour l’agroforesterie et des ONG locales ont aidé
les agriculteurs à mettre en place des plans de foresterie
communautairequi prévoient un régime d’occupation
des terres sur 25 ans, au terme d’une période d’essai
de cinq ans.
En Indonésie, le petit comité consultatif technique initial
du RUPES est devenu une institution nationale
financièrement indépendante, qui insiste auprès du
gouvernement afin qu’il insèreune rétribution des services
environnementaux dans les règlements forestiers. Toujours
en Indonésie, le RUPES a aidé à faire pression pour la
ratification du Protocole de Kyoto.
Le piégeage du carbone est un service environnemental
àl’échelle de toute la planète. Les sites de Kalahan
(Philippines) et Singkarak (Indonésie) ont été identifiés
comme des marchés potentiels du carbone. La recherche
FIDA/P.C. Vega
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !