de très forts gains de productivité qui sont le résultat de la modernisation de l’appareil
productif dans les années 1950-1970. Mais aussi la possibilité de faire des gains d’économie
d’échelle (gains liés à la grande taille des organisations productives) liés à une consommation
de masse qui se développe. C’est également le temps du fordisme qui permet de standardisé la
production et de rationalisé les tâches effectuées. Tout le système productif devient plus
efficient. Faire des gains de productivité ne suffit pas, il faut encore pouvoir les répartir de
façon favorable. Pendant toute cette période, les gains de productivité ont permis la
distribution de salaire croissant avec un marché du travail qui comportait peu de chômage,
donc on a distribué un pouvoir d’achat extrêmement important. A ce moment là, la demande
de consommation est importante et permettra des investissements qui suscitent de nouveaux
gains de productivité. Toute cette croissance de l’après guerre est liée à la productivité, mais
celle-ci doit permettre le maintien de la consommation (pour conserver le pouvoir d’achat) et
des profits suffisants (pour continuer à investir). La croissance du pouvoir d’achat des salariés
a permis le maintien du système dans une économie de masse. Tout ceci a été soutenu par
l’instauration de politiques sociales, qui ont permis la satisfaction de besoins non marchands
et des besoins de protection. Cette croissance a également été soutenue par des facteurs
monétaires favorables ( économie d’endettement). Cette période a stoppé à partir de 1973.
Si on regarde la productivité par tête entre 1950-1073 et entre 1973-2000 elle a été divisée par
deux. La productivité par tête dépend de tous les facteurs de croissance. La chute de la
productivité du capital à partir de 1973 est spectaculaire. Cette diminution ne signifie pas que
les investissements sont moins performants, mais cela signifie qu’on les utilise moins bien.
On les utilise moins bien si la demande faiblie sous utilisation des capacités productives.
Les difficultés économiques, l’ouverture à la concurrence mondiale, implique des difficultés
croissantes pour les entreprises françaises. De ce fait, le capital en place n’est plus utilisé à
plein. Comme le capital ancien est sous utilisé, les entreprise vont moins investir. Ceci est très
marqué dans les années 1980, les entreprises cherchent à résorber l’endettement accumulé
pendant les années 1970 plus qu’à investir.
La chute de la productivité du travail s’explique d’abord par la chute de la productivité du
capital, et également par la chute de la productivité globale des facteurs. (=explications
résiduelles, qui tiennent ni dans le travail, ni dans le capital). On trouve cette explication
résiduelle dans le progrès technique au sens large (nouveaux produits, nouveaux
organisations, nouveaux systèmes de production). La chute de la productivité globale des
facteurs est due en parti à l’évolution de la demande. Cette dernière devient plus complexe, on
recherche des produits plus sophistiqués en petite série. Les produits standards étant
concurrencés par des produits importés. A ce moment là, il est beaucoup plus difficile de
trouver des gains de productivité. Les gains de productivité se trouvent dans les nouvelles
organisations, mais n’atteignent pas le niveau qu’atteignaient les économies d’échelle.
De plus, on passe progressivement d’une économie industrielle à une économie de service.
Dans les services, il est beaucoup plus difficile de dégager des gains de productivité que dans
l’industrie.
Par ailleurs, l’environnement général économique se dégrade, cette année là, pour les
entreprises. A la fin des années 1970, les salaires évoluent plus vite que la productivité. A ce
moment là, les profits des entreprises diminuent. Cela se passe ainsi jusqu’au blocage des
salaires de 1983.
Enfin, les conditions monétaires et financières sont également plus difficiles dans les années
1980. En effet, dans les années 1980, c’est l’instauration d’une politique monétaire restrictive
qui pèse à la fois sur la consommation (crédit plus difficile) et puis sur l’investissement des
entreprises.
La période d’après guerre est une hausse considérable du niveau de vie. Si on regarde le
revenu disponible des ménages entre 197 …. Est multiplié par 3 et demi.
-Fiche 6-
La relation entre le niveau de vie et la productivité est complexe. Il faut dès lors examiner de
près la décomposition du ratio PIB/population. La richesse par tête = en jaune indicateur
du niveau de vie. En rouge = PIB / nombre d’heure efficience du travail, indicateur de la
productivité horaire. Le niveau de vie n’est pas égale à la productivité. Heure / actif occupé