L’ouest des États-Unis est frappé de
sécheresses pérennes, accompagnées
d’incendies de forêts* et de l’assèchement
de rivières et de lacs.
Non seulement les neiges du Kilimandjaro
disparaissent, mais aussi par la suite la
plupart des forêts environnantes, cruciales
pour l’alimentation en eau et pour la vie de
la montagne.
La partie sud de l’Afrique se dessèche,
le nord aussi dans une moindre mesure,
tandis que le Sahel devient un peu plus
humide, avec un gain de pluie de 10%,
mais sous forme de violentes précipitations
entre des périodes de sécheresse torride.
La banquise arctique, qui régresse
continûment depuis 1980, s’effondre d’ici
2040.
La fonte des glaciers et du pergélisol des
Alpes s’accentue, provoquant le délitement
des ancs de montagne.
La plupart des récifs coralliens
blanchissent et meurent. La montée des
eaux submerge de nombreux atolls.
La biodiversité régresse, notamment en
Afrique du sud
Les ouragans s’accentuent et apparaissent
dans de nouvelles régions : sur les côtes
brésiliennes, et aussi méditerranéennes.
L’acidication des océans réduit la vie
marine calcaire : c’est moins de plancton
pour xer le CO2 atmosphérique.
La fonte des glaces polaires permet
l’exploitation de nouvelles réserves de gaz
et de pétrole. Si cette exploitation était mise
en œuvre, cela aggraverait le processus.
En Europe, les vagues de chaleur telles
qu’en 2003 deviennent fréquentes,
accompagnées de surmortalité, de pertes
de récolte, de feux de forêts, de pénurie
d’eau pour l’irrigation et l’hydroélectricité,
d’une fonte accélérée des glaciers.
La fonte des glaciers du Groenland
pourrait élever le niveau des mers de 5
mètres d’ici 2100, submergeant de vastes
zones peuplées.
En Chine : Les inondations au sud
s’aggravent, de même que la sécheresse
dans le nord.
En Inde : Les variations météorologiques
plus amples réduisent la production
agricole. Des réfugiés du Bangladesh
afuent, fuyant des moussons plus fortes.
Au Pakistan : La disparition de la plupart
des glaciers de l’Himalaya provoque
pénuries d’eau et famines. Il en est de
même dans la Cordillère des Andes où le
Pérou, la Bolivie et l’Equateur voient leurs
ressources en eau se tarir.
Dans l’ouest des USA, la pluie remplace la
neige, réduisant les ressources en eau en
été, ce qui accentue les sécheresses et les
feux de forêts. La région centre nord des
USA et le Canada y trouvent par contre
de nouvelles opportunités agricoles. De
même pour la Russie et la Scandinavie.
Enn, la plupart des pays africains voient
leur production agricole baisser en raison
de la hausse de température et de la
diminution des pluies.
C’était déjà le cas il y a 3 millions
d’années, pendant le Pliocène : des forêts
poussaient alors dans l’Arctique et
l’Antarctique.
La banquise a presque disparu*, de même
que les calottes et glaciers du Groenland,
d’Islande, d’Alaska et du Canada.
Les cyclones tropicaux gagnent en
puissance et dévastent de plus en plus
souvent le sud-est des USA et de la Chine.
Les vents deviennent plus violents et les
pluies plus intenses également en Europe.
Le Sahara a franchi le détroit de Gibraltar
et progresse vers le nord.
Les régions subtropicales (Mexique,
Afrique du Nord) se désertient. La
production agricole y chute, déclenchant
migrations et conits. Dans le sud de
l’Afrique, les dunes du désert du Kalahari
redeviennent «actives» et recouvrent villes
et champs lors de vents violents.
La fonte des glaciers et neiges de
l’Himalaya gone d’abord les euves puis
les tarit dramatiquement ensuite, privant
d’agriculture les régions périphériques
(Pakistan, nord de l’Inde, sud de la Chine,
etc.).
L’assèchement graduel des forêts
tropicales d’Amazonie, d’Indonésie et de
Malaisie s’accompagne de gigantesques
incendies, qui dégagent eux-mêmes du
CO2 et amplient ainsi le phénomène.
Avec le réchauffement des sols, les
bactéries décomposent la biomasse
enfouie et libèrent massivement méthane
et gaz carbonique.
La sécheresse et la désertication de
vastes régions tropicales provoquent la
famine et l’exode massif de personnes* en
quête d’eau et de nourriture.
La fonte des glaces dans l’Antarctique
provoque une élévation du niveau de la
mer de plusieurs mètres. La submersion
cause le déplacement de centaines de
millions d’habitants des villes côtières et
des deltas : Alexandrie, Boston, New York,
Londres, Venise sont menacées, ainsi
qu’un tiers de la surface du Bengladesh,
etc. Les atolls coralliens disparaissent.
Beaucoup d’îles et de régions côtières
voient disparaître sous la mer leurs terres
les plus fertiles.
Avec la disparition des glaciers alpins, la
réduction de la neige, remplacée par de
la pluie, le débit des rivières devient plus
irrégulier, avec leur assèchement en été.
Le pourtour méditerranéen est par endroits
déserté par ses habitants partis vers le nord
de l’Europe et ses refuges surpeuplés.
La banquise arctique a totalement disparu.
Le pergélisol laisse la place à des sols
instables qui, dégelés, s’écroulent sous les
constructions. Les bactéries décomposent
la matière organique énorme stockée dans
le pergélisol et produisent du méthane qui
accentue encore le réchauffement.
+ 1 degré + 2 degrés + 3 degrés + 4 degrés
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On y est
presque !
Seuil
critique !
Trajectoire
COP 21...