Bilan : À la fin des années soixante, la géométrie des failles transformantes océaniques permet de
proposer un modèle en plaques rigides. Des travaux complémentaires parachèvent l’établissement
de la théorie de la tectonique des plaques en montrant que les mouvements divergents (dorsales),
décrochants (failles transformantes) et convergents (zones de subduction) sont cohérents avec ce
modèle géométrique. Voir document 1 page 122 (Bordas).
B – Un exemple de volcanisme permettant la validation du modèle :
Activité 3 : Une première validation apportée par l'étude des points chauds
Bilan : Des alignements volcaniques, situés en domaine océanique ou continental, dont la position
ne correspond pas à des frontières de plaques, sont la trace du déplacement de plaques
lithosphériques au-dessus d’un point chaud fixe, en première approximation, dans le manteau.
Situation-problème : Le modèle de la tectonique actuelle prédit un déplacement de plaques
lithosphériques suivant 3 types de mouvements (divergent, convergent et décrochant). La
lithosphère se crée au niveau des dorsales (expansion océanique) et disparaît au niveau des zones de
subduction. Grâce aux nouvelles technologies, des mesures ont pu valider ou invalider ce modèle.
Problème : En quoi les mesures actuelles permettent-elles de valider ou invalider le
modèle ?
II – Le renforcement du modèle par son efficacité prédictive :
A – Prédiction des âges des sédiments :
Activité 4 : Forages et sédiments
Bilan : Le modèle prévoit que la croûte océanique est d’autant plus vieille qu’on s’éloigne de la
dorsale. Les âges des sédiments en contact avec le plancher océanique (programme de forage
sous-marins JOIDES) confirment cette prédiction et les vitesses prévues par le modèle de la
tectonique des plaques.
B – Prédiction des vitesses et des direction du mouvement des plaques :
Activité 5 : Les apports du GPS pour le déplacement des plaques tectoniques
Bilan : Le modèle prévoit des vitesses de déplacements des plaques (d’après le paléomagnétisme et
les alignements de volcans intraplaques). Avec l’utilisation des techniques de positionnement par
satellites (GPS), à la fin du XXème siècle, les mouvements des plaques deviennent directement
observables et leurs vitesses sont confirmées.
Situation-problème : Vers les années 1970, un nouvel outil géophysique, la tomographie sismique
va apporter des informations cruciales sur le fonctionnement interne de la Terre et notamment du
manteau, permettant ainsi de faire évoluer le modèle de la tectonique des plaques. De plus,
parallèlement à ça, les études sur le terrain et en laboratoire a permis de comprendre les mécanismes
de fusion du magma et sa cristallisation, notamment au niveau des dorsales.
Problème : Comment peut-on rendre compte de l'état actuel du modèle de la
tectonique des plaques avec ces nouvelles données ?