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Nous essaye rons de supporter UUCP, M IT Chaosne t, e t les protocoles de l'Internet
pour la com m unication.
Initiale ment, GNU vise les machines de classe 68000/16000 avec de la m émoire
virtue lle, car ce sont le s m achine s les plus simple s pour le faire fonctionner. Nous
laissons l'effort suppléme ntaire pour l'adapter sur de plus faible s m ach ines à ceux qui
voudront l'utilise r sur celle s-ci.
Pour éviter d'horribles confusions, veuillez bien prononce r le 'G' de 'GNU' quand vous
parlez de ce proje t.
Pourq uoi j'ai dû écrire GNU
J'estim e que la Règle d'or est que , si j'aime un program m e , je dois le partager avec
d'autres q ui aime nt ce program m e . Les édite urs de logiciels che rche nt à divise r et à
conquérir le s utilisateurs, en interdisant à chacun de partager avec le s autre s. Je
refuse de rompre la solidarité ave c les autre s utilisateurs de cette manière. Je ne pe ux
pas, en mon âm e e t conscience, signer un accord de non-divulgation ou une licence
de logiciels. Pe ndant des année s, j'ai oeuvré au se in du Laboratoire d'Intellige nce
Artificielle du M IT pour résiste r à ces tendances, m ais finaleme nt, ils sont allés trop
loin: je ne pouvais pas rester dans une institution où de te lles chose s avaient lieu
contre m a volonté.
Pour pouvoir continue r à utilise r le s ordinate urs en accord ave c ma conscience , j'ai
décidé de rassemble r un ense mble suffisant de logiciels libres, pour pouvoir me
débrouiller sans logiciels non libres. J'ai démissionné du laboratoire d'Intellige nce
Artificielle pour que le MIT ne puisse invoquer toutes les excuses légales pour
m 'e mpêcher de distribuer GNU libre ment.
Pourquoi GNU se ra compatible avec Unix
Unix n'e st pas pour m oi le système parfait, mais il n'est pas trop mauvais. Le s
fonctions e ssentielle s d'Unix se mble être les bonnes, et je pense pouvoir com pléter ce
q ui manque à Unix sans le s gâcher. Et un systèm e compatible Unix se rait com m ode à
adopte r par de nombreuses pe rsonne s.
Disponibilité de GNU
GNU n'e st pas dans le domaine public. Tout le m onde aura le droit de modifier e t
redistribuer GNU, mais aucun distributeur ne pourra restreindre ce s futures
redistributions. C'est-à-dire que des modifications propriétaires se ront interdites. Je
ve ux être sûr que toutes le s versions de GNU restent libre s.
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q uand pe rsonne ne de vra travailler très dur juste pour survivre . Le s gens se ront libre s
de se consacrer à de s activités ludiques telle s que la program m ation, après avoir, bien
e ntendu, passé les dix h eures par semaine nécessaires pour de s oe uvres telle s que la
législation, la thérapie de famille , la réparation de robots et l'e xploration d'astéroïdes.
Il n'y aura donc plus besoin de gagner sa vie en program m ant.
Nous avons déjà beaucoup réduit la quantité de travail que la société entière doit
fournir pour sa productivité, m ais seule ment une petite part se traduit en tem ps de
loisirs pour le s travailleurs, car beaucoup d'activités non productive s sont nécessaires
pour accom pagner l'activité productive. Le s raisons principales sont la bure aucratie e t
la lutte isométrique contre la concurrence . Le logiciel libre va réduire grandem ent ce s
fuites du domaine du développem ent logiciel. Nous devons faire cela, pour que le s
gains de productivité se traduisent en moins d'h eure s de travail pour nous.
Notes
(1) Le ch oix des mots ici était irréfléch i. L'idée était q ue personne n'aurait à payer
l'autorisation d'utiliser le systèm e GNU. M ais cela n'était pas clair, e t les gens ont souvent
compris que les copies de GNU devaient toujours être distribuées pe u ch ères ou
gratuitem ent. Cela n'a jamais été l'intention; plus tard, le manifeste m entionne pour le s
sociétés la possibilité de fournir un service de distribution re ntable. Par la suite, j'ai appris à
bien faire la distinction e ntre «fre e » dans le sens de libre , e t «fre e » dans le sens de gratuit. Le
logicie l libre e st un program m e q ue les utilisateurs ont la liberté de distribue r et de modifier.
Certains utilisateurs pe uvent obtenir des copies gratuitem ent, tandis q ue d'autres les
paieront et si ce la pe ut rapporter de q uoi financer l'am élioration de program m es, tant
m ieux. L'im portant est que toute personne détenant une copie a le droit de l'utiliser en
collaboration avec d'autres.
(2) Voilà un autre endroit où je n'ai pas fait la distinction entre les de ux définitions de
«libre ». La ph rase telle q uelle n'est pas fausse, vous pouvez obtenir des copies de logicie ls
GNU gratuiteme nt, par vos am is ou par l'Inte rnet. M ais elle suggère effectivem ent la
m auvaise idée. [N.d.t. - En français, la distinction entre «libre» et «gratuit» e st évide nte.]
(3) De te lles sociétés existent actue lleme nt.
(4)Depuis dix ans, la Fre e Softw are Foundation a levé la plupart de se s fonds à trave rs un
se rvice de distribution, bien q u'elle soit une association plutôt q u'une société. Vous pouvez
com m ande r des logicie ls, des livres, ... à la FSF.
(5) Un groupe de sociétés a réuni des fonds vers 19 9 1 pour financer la m aintenance du
compilateur C de GNU.
(6) Dans les années 80, je n'avais pas encore réalisé à q uel point il était déroutant de parler
du «problème» de la «propriété inte llectuelle ». Ce term e est évidem m e nt partial; plus subtil
dans le fait q u'il m élange dive rses lois disparate s qui traite nt de problàmes tràs différe nts.
De nos jours, je presse les gens à re jeter totalem ent le term e «propriété intellectuelle», de
peur q u'il ne conduise d'autres personnes à supposer q ue ce s lois form ent une solution
coh ére nte. La façon d'être clair est de parle r de brevets, de droits d'auteur, et de m arq ues
déposées séparéme nt. Voir des explications plus détaillée s sur la m anière dont ce terme
sème la confusion et le parti-pris.