DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
A la rencontre des océans !
Les océans forment une machine complexe
Ils recouvrent les deux-tiers de la planète. Leur niveau et leur composition
évoluent au fil des ans. L’eau de mer est en mouvement. C’est une masse
complexe et dynamique, animée de vagues, de houle, de courants. C’est une
puissance sans équivalent, mobilisant chercheurs scientifiques et entreprises
innovantes pour inventer les énergies renouvelables de demain.
Les océans sont source de vie
Ils libèrent plus d’oxygène dans l’atmosphère que toutes les forêts du monde,
jouant un rôle fondamental dans la régulation du climat mondial. Ils sont à la
source de l’équilibre social, économique et environnemental de notre société.
Les océans abritent tout un monde
Ces énormes masses d’eau sont peuplées par tout un monde animal et végétal,
cohabitant à tous les étages, de la surface aux noirs abysses. Du plancton,
invisible à l’œil nu, aux gigantesques baleines, les océans abritent une incroyable
diversité d’espèces animales et végétales. Ces ressources se raréfient et leur
fragile équilibre doit être préservé.
Les océans changent
Ils sont menacés de dégradation et de destruction par les activités humaines et
le changement climatique. Les conséquences à l’échelle planétaire sont
immenses : les océans se réchauffent et s’acidifient, le niveau de la mer monte,
les courants marins se modifient, la biodiversité marine et son environnement
sont menacés.
Les océans livrent leurs secrets
Scientifiques et industriels de la pointe Bretagne inventent et fabriquent des
outils pour observer, mesurer, comprendre l’évolution de ce bouleversement
océanique et développer des solutions pour une économie maritime innovante et
durable.
1 Quels océans pour demain ?
Quatre questions cruciales pour l’avenir des océans sont posées de façon ludique
et interactive par les acteurs de la recherche et des innovations du futur :
Le niveau de la mer varie-t-il ?
La « machine » océan-atmosphère se dérègle-t-elle ?
La vie marine, quels changements ?
Les sociétés humaines, comment s’adapter ?
Le Village des Sciences et Technologies de la Mer, implanté au cœur
des Tonnerres de Brest 2012, occupe un espace de 800 m2.
A l’extérieur, sur le parvis, des comédiens d’Imaginaire Théâtre guident les
visiteurs pour une approche ludique et poétique de l’océan. A l’intérieur, plus de
300 animateurs du monde de la recherche et de l’entreprise se relaient pour
répondre aux questions, engager le dialogue et partager des expériences. Le
public est invité à découvrir toutes les facettes de la recherche et de l’innovation
menée dans les laboratoires et dans les entreprises, à comprendre les grands
enjeux du changement global et à imaginer les océans de demain.
2 Le niveau de la mer varie-t-il ?
La réponse est oui ! Le niveau de la mer a changé à toutes les
échelles du temps. Un phénomène lié à la variation de l’orbite de la
terre par rapport au soleil, à la fonte des glaces et à l’émission des
gaz à effets de serre. Il y a 20 000 ans, l’homme allait à pied de la
Bretagne à l’Angleterre. Les géologues traquent les traces du passé
pour mieux comprendre les variations des niveaux marins. Mais
l’océan peut aussi submerger la côte en quelques minutes.
Le public est invité à :
Vivre un cycle de 100 000 ans en une minute
Un cycle glaciaire de 100 000 ans est simulé sur une maquette en 3D présentant
les côtes de la Bretagne, de la Normandie et du sud de l’Angleterre. La mer
baisse pendant 80 000 ans, mais remonte de 120 mètres, les 20 000 ans
suivants. Ouessant, Molène et Sein deviennent des îles. Cette remontée rapide
est due à la fonte des glaces.
Partenaire : Ifremer.
Observer le trait de côte, une frontière mouvante
Sillons, flèches, queues de comètes… Le littoral de la rade de Brest est d’une
diversité unique. Mais le trait de côte est une frontière mouvante face à
l’élévation actuelle du niveau de la mer. Des outils de mesure sont présentés :
Litto3D simule le trait de côte selon les variations du niveau de la mer ; le lidar
bathymétrique permet de modéliser les structures fines de la côte. Les enjeux ?
Prédire les risques : les tempêtes et les tsunamis ont un fort impact sur les
côtes, désormais très peuplées. Une connaissance précise du littoral est
nécessaire avant toute décision d’aménagement ou pour gérer l’occupation de
l’espace.
Partenaires : IUEM, UBO, Shom, SIAGM, Brest métropole océane, Pôle Mer Bretagne à
travers le projet Cocorisco (Geos, Allegans).
Prédire les risques de submersion marine
Liées à l’intensité de la marée et/ou au passage d’une tempête comme Xyntia,
les submersions marines ont des effets destructeurs massifs. Des experts de
Météo-France et du SHOM forment un réseau de vigilance avec des techniques
d’observation en temps réel. Pour prédire les tsunamis en Méditerranée
3 occidentale et en Atlantique nord-est, un centre d’alerte, CENALT, vient d’être
créé. Dans l’hypothèse d’une alerte, des messages sont envoyés aux autorités
responsables qui décident d’évacuer ou non la côte.
Partenaires : Shom, CEA, Météo-France.
Zoom : Brest à la pointe de la marégraphie depuis 300 ans
C’est en 1679, sous le règne de Louis XIV, qu’un marégraphe est installé en
rivière de Penfeld à Brest par les astronomes Picard et La Hire. Destiné à
mesurer le niveau de la mer, l’instrument ressemble à une simple échelle. Dans
la deuxième moitié du 19ème siècle, un marégraphe mécanique lui succède. Un
système de poulies et de crémaillères permet d’élaborer, avec une courbe, un
marégramme. Depuis le début des années 90, le marégraphe est numérique et
mesure le niveau de la mer en continu, avec des données transmises en temps
réel au SHOM et au CENALT.
4 La « machine » océan-atmosphère se dérègle-t-elle ?
Elle se règle différemment ! La « machine » océan-atmosphère a
toujours évolué. Son équilibre change et l’homme est l’une des
causes de ces variations. Pour bien comprendre les évolutions
océaniques, le niveau des mers, la circulation des courants,
l’orientation des vents, les scientifiques observent, mesurent et
récoltent une quantité de données telles qu’il faut les trier pour être
capable d’anticiper et de prévoir les évolutions futures. C’est tout
l’enjeu
de
la
modélisation
océanique.
Le public est invité à :
Suivre les circonvolutions des courants et des vents
Le célèbre Gulf Stream est, comme tout courant, soumis à l’action des vents, des
marées et à la différence de température et de salinité des eaux. La mousson en
Asie, ou les brises thermiques d’été sur les côtes bretonnes sont des vents
provoqués par le réchauffement de la terre. Dans des aquariums, les animateurs
scientifiques reconstituent l’effet de la température sur les courants ou sur les
vents. De même, une cuve tournante recrée l’influence de la rotation de la terre
sur les courants, nommée Force de Coriolis.
Partenaires : IUEM, Shom.
Découvrir les instruments de mesure des océans
Ils travaillent jour et nuit, réalisant des mesures de température, de salinité ou
de courants : le profileur Arvor, le Seasoar, le flotteur dérivant, la cage
bathysonde, la bouée météo-océanographique… Tous les capteurs, utilisés dans
des programmes internationaux, sont là. A ne pas manquer, Glider, un robot
hydroplaneur océanique effectuant des plongées de la surface à 1 000 mètres de
profondeur et doté de plusieurs mois d’autonomie. En parallèle, les satellites
apportent des mesures complémentaires et jouent un rôle de sentinelles des
océans en détectant les pollutions et en surveillant la qualité des eaux.
Partenaires : IUEM, Shom, Pôle Mer Bretagne à travers le projet MCGS (CLS, ACRI).
Comprendre la modélisation océanique
Les observations et mesures ne suffisent plus pour répondre aux questions
scientifiques sur l’océan. Il faut des outils informatiques pour bâtir, à partir des
5 innombrables données issues du réel, un modèle à l’échelle du phénomène.
CAPARMOR, le supercalculateur de la mer, situé à Brest, exécute ainsi 23 000
milliards d’opérations par seconde. Les modèles ainsi obtenus servent à
comprendre et à prévoir.
Partenaires : IUEM, Shom.
Zoom : PREVIMER, des prévisions pour tous
Le système PREVIMER s’adresse à un large public souhaitant à titre professionnel
ou personnel, obtenir des prévisions à court terme de l’environnement côtier sur
les trois façades métropolitaines Manche, Atlantique et Méditerranée. Un
ensemble d’observations et d’outils de modélisation numérique permettent de
fournir des prévisions à 4 jours sur le niveau de la mer, l’état de la mer, les
courants, la température et la salinité.
6 La vie marine, quel changement ?
Le changement global, ce n’est pas seulement le changement
climatique mais aussi, à l’échelle planétaire, la modification de la
biodiversité marine et de son environnement physico-chimique. Le
monde vivant est changeant par nature, mais ces dernières années
les activités humaines ont accéléré et amplifié ces changements.
Surexploitation des ressources naturelles, pollution, introduction
d’espèces, artificialisation… Ces menaces affectent la vie marine.
Le public est invité à :
Se familiariser avec les espèces introduites
Depuis que l’homme sillonne les océans, il a transporté volontairement ou
accidentellement des espèces. Aujourd’hui, chaque jour, 7 000 à 10 000 espèces
sont transportées dans les eaux de ballast des 45 000 cargos autour de la
planète. Cette « mondialisation » peut aussi s’avérer nocive, avec la prolifération
d’espèces toxiques ou envahissantes. Des larves sont visibles à la loupe
binoculaire et un jeu d’enquête permet de comprendre quelles sont les espèces
introduites et d’où elles viennent. Des programmes de conservation
environnementale permettent d’éradiquer certaines de ces espèces, comme la
spartine américaine, une plante qui colonise la rade de Brest.
Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Parc naturel régional d’Armorique,
Conservatoire botanique national de Brest, Parc naturel marin d’Iroise, Ifremer.
Observer le plancton
Invisible à l’œil nu, le plancton est essentiel à la vie car il fournit la moitié de
l’oxygène que nous respirons. Des microscopes permettent d’observer le
plancton animal et le plancton végétal et leur très grande variété de formes.
Constituant la base de la chaîne alimentaire marine, le plancton est menacé car il
est sensible aux modifications physico-chimiques des océans. A ne pas manquer,
le monde secret de Poséidon, images magnifiques de planctons récoltés par
l’expédition Tara-Océans.
Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Ifremer, Pôle Mer Bretagne à travers
les projets Poséidon et Paralex.
7 Découvrir des systèmes d’observation modernes
Pour comprendre les changements affectant la vie marine, l’observation et le
suivi à long terme sont essentiels. Tel est l’enjeu du programme scientifique
Marinexus, financé par l’Europe, un partenariat entre laboratoires pour suivre et
analyser le fonctionnement et les modifications des écosystèmes marins en
Manche Ouest. Des observatoires de la mer déterminent de quelle manière le
changement global affecte les écosystèmes et la biodiversité marine. Des
organismes marins, étudiés comme indicateurs du changement, sont présentés
dans un touch pool. Côté technologique, de nombreux capteurs sont exposés
dont « Mobesens », un kayak télécommandé, équipé pour réaliser des mesures
de la surface jusqu’à 40 mètres de profondeur.
Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Parc naturel marin d’Iroise, Ifremer.
Mesurer le degré d’acidité de l’eau
Les activités humaines sont responsables d’une augmentation sans précédent du
taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Un tiers de ce CO2 est
absorbé par l’océan, entraînant une acidification de l’eau de mer. Ce phénomène
est susceptible d’affecter tous les organismes marins mais surtout les espèces
possédant une coquille ou un squelette calcaire comme les huîtres, certains
crustacés ou encore les coraux, ainsi que certaines espèces planctoniques.
Partenaire : Station biologique de Roscoff, IUEM.
Cerner les objectifs de la pêche durable
Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, il convient d’évaluer les ressources,
d’établir des diagnostics et des scénarios d’exploitation, de soutenir les mesures
de partage et d’accès aux ressources et de promouvoir des méthodes et
techniques innovantes, dont certaines sont d’ores et déjà expérimentées.
Différents systèmes de sélectivité sont présentés tels des maquettes de grilles et
de chaluts. La campagne de marquage des bars en mer d’Iroise consiste à les
équiper de capteurs pour mieux connaître leur biologie, afin de préserver la
ressource.
Partenaire : Ifremer.
8 Zoom : La cabine acoustique pour écouter la mer
L’acoustique est une technologie permettant d’écouter le milieu marin et de
mieux comprendre la biologie des organismes marins. Située au centre du Village
des Sciences, la cabine acoustique est une des attractions phare de l’exposition.
On y entend les cris des dauphins, le crissement des oursins raclant le fond, le
choc des bulles d’algues éclatant à la surface… Les sons sous-marins
transportent le public dans un monde loin d’être celui du silence…
Partenaire : Parc naturel marin d’Iroise.
Le kiosque du jour
Il
propose
des
animations
qui
alternent
sur
une
ou
deux
journées :
Le sexe caché des algues
Le changement global est susceptible de modifier le mode de reproduction
des espèces en changeant le sexe des individus ou en bloquant la
reproduction sexuée.
Partenaire : Station biologique de Roscoff.
La cartographie dans tous ses états
Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de faire une
cartographie prédictive, par exemple établir l’évolution des fonds marins.
Partenaire : Ifremer.
Les poissons sont-ils stressés par le changement climatique ?
Le projet Evolfish a étudié un poisson plat, le flet, dans différents estuaires en
France, en Angleterre et au Portugal. Son métabolisme énergétique et sa
croissance sont altérés par la chaleur…
Partenaire : IUEM.
La Banksia de La Pérouse
Des graines d’une plante Banksia ont été retrouvées à bord de l’épave de la
Boussole, le navire de La Pérouse. 200 ans après le naufrage, ces graines
livrent leur secret.
Partenaire : Conservatoire national botanique de Brest.
9 Les sociétés humaines, comment s’adapter ?
Développement
des
énergies
marines
renouvelables
(EMR),
conception de navires du futur respectueux de l’environnement,
innovation dans les techniques de pêche durable, les solutions pour
préserver les océans de la pollution et de la surexploitation des
ressources font leur chemin. Parallèlement, le suivi de l’évolution du
milieu marin face au changement global est crucial. Les sciences
participatives constituent une réponse innovante, en mobilisant, à
côté des scientifiques, toutes les bonnes volontés.
Le public est invité à :
Rêver devant le drone intelligent
Présenté à l’entrée du Village, ASEMAR est un drone autonome et intelligent. Il
surveille des zones maritimes et recherche des objets immergés, telles des boîtes
noires, des cargaisons perdues, des épaves… Doté de senseurs embarqués,
produisant des images de haute résolution, il est capable de repérer les
évolutions de l’environnement entre deux missions et de comparer les objets
détectés à ceux déjà connus.
Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers le projet ASEMAR (Thales, ECA).
Appréhender les nouveaux risques de pollution
En Arctique, la fonte de la banquise offre de nombreuses perspectives qui
commencent à être exploitées par l’homme. De nouvelles routes commerciales
maritimes vont raccourcir les distances entre les continents, permettant aux
navires des économies de temps et de carburant. La réduction de la banquise
permettra également d’exploiter des ressources énergétiques, en particulier du
pétrole. Ces nouvelles opportunités se doublent de nouveaux risques. Comment
intervenir en cas de pollution.
Partenaire : Cedre.
Découvrir le navire du futur
Plus propre, plus économe, plus sûr et plus intelligent, le navire du futur est
construit en matériaux bio composites, recouvert d’une peinture respectueuse de
l’environnement marin. Il utilise des voiles pour sa propulsion et des systèmes
prohibant tout rejet à la mer. Ces innovations concernent les 5 marines :
plaisance, pêche, marchande, militaire et scientifique.
Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Navecomat (Université de Bretagne
Sud), Grand Largue (Avel Vor Technologies), Paintclean (Nautix) et Nacre (DCNS et
ENSTA Bretagne).
10 Connaître les innovations pour une pêche durable
Trier dans le fond et pas sur le pont impose une connaissance plus fine du milieu
marin, un ciblage de la ressource et une optimisation des engins de pêche. Des
solutions innovantes voient le jour, avec des dispositifs de détection spécifiques,
de nouvelles méthodes de capture améliorant la sélectivité.
Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Optipêche, Tactipêche et Itis
(Ixblue, Le Drézen, Morgère)
Concourir à la qualité des eaux de baignade
En rade de Brest, un réseau de mesures de suivi de la qualité de l’eau de mer a
été mis en place par la collectivité. Des actions sont entreprises : assainissement
individuel et collectif, désherbage alternatif, ramassage des algues vertes,
nettoyage des plages… Le citoyen dispose aussi de moyens pour agir.
Partenaire : Brest métropole océane.
Devenir observateur de la mer
De nombreux organismes recueillent les informations des observateurs de la mer
et du littoral. Elles sont utiles au monde scientifique et permettent aux
observateurs de mieux connaître les habitats, les espèces marines et les
menaces qui pèsent sur eux. Observations des méduses, recensement des
mammifères marins, recherche des capsules d’œufs de raie afin de mieux
connaître l’espèce, découverte des herbiers et de la faune sous-marine, les
initiatives foisonnent.
Partenaires : Parc naturel régional d’Armorique, Agence des Aires Marines Protégées.
Zoom : Energies marines renouvelables : la Bretagne bien placée
Bordée de côtes où se mêlent vagues, vents et courants, dotée de ports
industriels, la Bretagne affiche son ambition dans le domaine des énergies
marines renouvelables. Instituts de recherche scientifique et entreprises
innovantes y travaillent. Plusieurs technologies utilisant l’énergie du vent, des
courants ou de la houle sont présentées sous forme de maquettes : une éolienne
offshore flottante Winflo, l’hydrolienne Sabella, de conception 100 % bretonne,
qui va être testée à proximité de l’île d’Ouessant, et Bilboquet, un houlomoteur à
haut rendement adapté à la houle océanique. Une maquette numérique permet
au visiteur d’insérer des paramètres météo et de visualiser la production en
énergie de Bilboquet.
Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Winflo (DCNS), Sabella (Sabella
SAS) et Bilboquet (Cervval).
11 Les sciences marines et environnementales
au cœur des Tonnerres de Brest 2012
A côté du
Village des Sciences et Technologies de la Mer, de
nombreuses expositions et animations scientifiques sont présentées
au port du commerce (parc à chaînes) et sur les rives de la Penfeld.
•
Pour fêter ses 20 ans d’existence, l’Institut Polaire Paul-Emile Victor
(IPEV) offre un « Voyage au cœur de pôles », à la découverte des lieux de
vie dans ces contrées extrêmes.
•
Dans le cadre de son centenaire, la Ligue de Protection des Oiseaux
(LPO) fait escale à Brest avec sa « Caravane de la biodiversité » avec
animations et ateliers.
•
« Du bleu dans les yeux » : l’Agence des Aires Marines Protégées
propose une immersion au cœur des parcs naturels marins et avec
« Grapheurs des mers » laisse carte blanche à des artistes pour peindre des
voiles.
•
« Mer en vue ! » La Région Bretagne invite à découvrir toute l’ambition
maritime d’un territoire doté de ce précieux capital constitué par la mer et le
littoral.
•
Brest métropole océane fait partager les enjeux environnementaux de son
territoire.
•
L’Ifremer présente sa vedette océanographique Haliotis, qui réalise de
l’imagerie acoustique et de la vidéo sous-marine.
•
L’espace Bretagne Vivante propose une exposition, « La Laisse de mer
dans tous ses états », un écosystème à part entière.
•
Le SHOM présente une exposition « L’océan à la carte », retraçant l’histoire
de la cartographie marine et organise la visite du Beautemps-Beaupré, un
navire hydrographique et océanographique.
•
« Echappées belles chez les Inuits », présente un Village des cultures
arctiques réalisé par l’association Canoë-Kayak-Brestois (CKB). Avec
chantier de construction, navigation et animations scientifiques.
•
Avec « Partageons l’esprit nature », le
Parc
Naturel
Régional
d’Armorique présente son territoire et la diversité de son patrimoine.
•
Le Parc National du Banc d’Arguin, situé en Mauritanie, s’organise autour
des lanches, voiliers de pêche traditionnels exposés sous forme de
maquettes.
•
L’Association de recherche pour le développement de l’archéologie
marine (ADRAMAR) initie aux fouilles archéologiques et organise des visites
à bord du navire de recherche Hermine-Bretagne.
12 La Bretagne à la pointe
des sciences et technologies marines
En soutenant sa filière d’excellence axée sur le développement des
sciences et technologies de la mer, la Région Bretagne affiche
clairement son ambition d’être leader européen.
Les sciences et technologies marines sont implantées à la pointe Bretagne
depuis plusieurs décennies. En 2011, un classement a montré que Brest
métropole océane, par son nombre de chercheurs, par l’importance de ses
équipements océanographiques et par le rayonnement de ses projets, est
leader européen des grandes métropoles maritimes. La cité du Ponant
accueille de nombreuses manifestations internationales comme la Semaine
des Sciences et Technologies de la mer, la Sea Tech Week, qui se déroulera
en octobre 2012. Dans le cadre du programme Investissements d’Avenir,
lancé en 2011, l’Etat a reconnu l’excellence de la filière bretonne en sciences
et technologies marines.
France Energies Marines vient d’être créé à Brest. Institut d’excellence,
spécialisé dans les énergies marines renouvelables, il repose sur un
partenariat entre organismes de recherche et entreprises innovantes. C’est un
acteur majeur de l’émergence de la filière française, déjà amorcée avec la
création de l’hydrolienne Sabella et de l’éolienne flottante Winflo, présentées
au Village des Sciences et Technologies de la Mer.
D’autres secteurs ont été distingués comme le Laboratoire d’excellence
« Océan dans le changement » porté par l’IUEM-UBO (Institut Universitaire
Européen de la Mer) qui va permettre de renforcer les connaissances et la
compréhension de l’océan. Ou comme les Equipements d’Excellence, portés
par l’Ifremer et l’IPEV (Institut Polaire Paul-Emile Victor), contribuant à
mieux comprendre le fonctionnement de l’océan. Enfin, la Station
Biologique de Roscoff coordonne un projet de développement d’un Centre
national sur les ressources biologiques marines.
Il faut aussi compter avec le Pôle Mer Bretagne, pôle de compétitivité à
vocation mondiale qui, depuis sa création, a labellisé 147 projets valorisant la
mer comme source d’innovation et de développement économique. Autres
acteurs majeurs de la pointe Bretagne présents au Village des Sciences : le
CEDRE, (pollutions marines), le SHOM (cartographie marine) et l’Agence
des Aires Marines Protégées qui a créé le premier parc naturel marin en
mer d’Iroise. Enfin, le parc de découverte des océans, Océanopolis, qui a
séduit plus de 9 millions de visiteurs depuis sa création et qui présente cette
année une très belle exposition sur les abysses, est le maître d’œuvre du
Village des Sciences et Technologies de la Mer avec le Pôle Mer Bretagne.
13 Ils vous accueillent au
Village des Sciences et Technologies de La Mer
Copilotes : Océanopolis/Brest’aim, Pôle Mer Bretagne
Partenaires :
Agence des Aires Marines Protégées
Allegans
APECS
Avel Vor Technologies
Brest métropole océane
CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives)
Cedre
Cervval
CLS
CNRS (Centre national de la recherche scientifique)
Conservatoire Botanique National de Brest
DCNS
DGA (Direction générale de l’armement)
ECA
ENSTA Bretagne
Geos
Groupe Mammalogique Breton
Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer)
IRD (Institut de Recherche pour le Développement)
IUEM (Insitut Universitaire Européen de la Mer)
IXBLUE (Sodena)
Le Drézen
Météo-France
MNHN (Muséum national d’Histoire naturelle)
Morgère
Nautix
Océanopolis – Brest’aim
Parc Naturel Marin d’Iroise
Parc Naturel Régional d’Armorique
Planète Mer
Pôle Mer Bretagne
Région Bretagne
Sabella
Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine)
SIAGM (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan)
Station Biologique de Roscoff
Thales
UBO (Université de Bretagne Occidentale)
Université de Bretagne Sud
Université de Pierre et Marie Curie
14 Projets :
ASEMAR
BILBOQUET
COCORISCO
GRAND LARGUE
MCGS
NACRE
NAVECOMAT
OPTIPECHE / TACTIPECHE / ITIS
PAINTCLEAN
PARALEX
POSEIDON
PREVIMER
SABELLA
WINFLO
Programmes :
Benthoclim
BIOLIT
CapOeRa
Litto 3D
Interreg-Marinexus
« Observons la mer »
Opérations :
RHIZOMA
Méduses
Réseau :
ROP (Réseau d’Observateurs en Plongée)
Partenaires Financiers :
Région Bretagne
Brest métropole océane
Ville de Brest
Brest Evénements Nautiques
GDF-SUEZ
COFELY
Agencement / Scénographie :
LOOM
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