56 que ceux de la partie terrestre. Les feuilles, entièrement

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L.
FRANÇOIS
que ceux de la partie t e r r e s t r e . Les feuilles, e n t i è r e m e n t
submergées, ont un pétiole qui peut atteindre 7-10 centimètres
alors que la l a r g e u r entière de l'ensemble des folioles ne
dépasse pas 2 c e n t i m è t r e s (fig. 25). D'ailleurs à p a r t ces
différences de taille, ces folioles ressemblent à celles des feuilles terrestres.
Les racines, disposées aux n œ u d s ,
sont fortement cbevelues, sauf celles
des n œ u d s t e r m i n a u x , qui sont longues et peu ramifiées.
On trouve ainsi p e n d a n t une g r a n d e
partie de l'année de n o m b r e u x stolons
s u b m e r g é s , qui d'ailleurs paraissent
incapables de persister d a n s l'eau
d'une année à l'autre. Mais, si on en
brise une p o r t i o n , et qu'on la place
sur de la terre h u m i d e ou s u r m o n t é e
d'une légère couche d'eau, ils s'enracinent très facilement et c o n t i n u e n t à
se développer. Il est donc possible que
des fragments de stolons cassés accidentellement, e n t r a î n é s au loin et
F i g . 2S. — Polenlilla
replans.
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A
a b a n d o n n e s sur les berges, puissent
propager la plante. Il est vrai qu'ici le
stolon r a m p e s u r le fond, mais c o m m e il n'y est pas fixé, un
d é p l a c e m e n t des couches d'eau, un peu fort, c o m m e celui
provoqué p a r le passage d ' u n b a t e a u peut les soulever. La r u p ture est alors facilitée, d ' a u t a n t mieux que le cours d'eau est
plus étroit (canaux).
Le Ranunculus
repens présente de pareils stolons, modifiés
de la m ê m e façon que ceux du Polenlilla replans et d o n n a n t
lieu aux m ê m e s r e m a r q u e s ; enfin le Cynodon Dadi/lon
produit
de longs r a m e a u x flottants qui peuvent p r o b a b l e m e n t multiplier
la plante p a r r u p t u r e et t r a n s p o r t des parties brisées le long
des rives
Pouiiies s u b m e r g é e s .
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