Ces annexes sont établies sous la responsabilité du secrétariat général du HCAAM, elles n’engagent pas le Haut Conseil
2
1 LA COORDINATION PAR LE MÉDECIN TRAITANT
deux missions, parfois confondues.
patients
premier recours, en coopération avec les autres professionnels de santé. Cette seconde mission est
apparue très récemment.
1.1 LE RÔLE DE COORDINATION DU MÉDECIN TRAITANT DANS LE PARCOURS DE SOINS
Le parcours de soins coordonné a été mis en place par la loi du 13 août 2004 relative à l'assurance
médecin traitant. Le respect de ce parcours conditionne la prise en charge normale des dépenses de
santé pour le patient et permet la cota1.
système de soins et du médecin spécialiste « correspondant »2
e
Ce dispositif non obligatoire mais comportant de fortes incitations financières pour le patient a
consultations médicales dans le parcours de soins3.
Le médecin traitant (article 12-1 de la convention médicale) :
- assure le premier niveau de recours aux soins ;
- contribue à l'offre de soins ambulatoire ;
- participe à la prévention, au dépistage, au diagnostic, au traitement et au suivi des maladies ainsi
- oriente le patient dans le parcours de soins coordonnés ;
- informe tout médecin correspondant des délais souhaitables de prise en charge compatibles
- rédige le protocole de soins en tenant compte des propositions du ou des médecins
correspondants participant à la prise en charge du malade ;
- favorise la coordination par la synthèse des informations transmises par les différents
- apporte au malade toutes les informations permettant d'assurer une permanence d'accès aux
soins aux heures de fermeture du cabinet.
Le médecin correspondant (article 13-1 de la convention médicale) a notamment pour mission de:
- répondre aux sollicitations du médecin traitant et recevoir les patients adressés dans des délais
compatibles avec leur état de santé, sans discrimination dans la prise de rendez-
à tenir compte des informations médicales relatives au délai de prise en charge transmises par le
1
2 Mis à part les spécialistes (gynécologue, psychiatre et neuropsychiatre, stomatologue, ophtalmologue)
3 Source : CNAMTS, cité dans le rapport annuel 2013 de la Cour des comptes