Exo 3

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La convergence lithosphérique dans l’histoire
géologique de la Nouvelle-Calédonie
Un modèle possible de l’évolution géodynamique de la partie nord de la
Nouvelle-Calédonie montre que la Nouvelle-Calédonie est le résultat
d’une subduction et d’une collision. Ce modèle est présenté dans le document de référence.
mÀ
partir de l’exploitation des documents 1 à 3, du document
de référence et de la mise en relation des informations, retrouvez les arguments en faveur du modèle proposé de l’histoire
géologique de la partie nord de la Nouvelle-Calédonie.
©HATIER
Document 1
BASSIN DE
NOUVELLECALÉDONIE
Coupe schématique de la partie nord
de la Nouvelle-Calédonie
UNITÉ
DE
POYA
Ouest
UNITÉS DE
KOUMAC
DIAHOT
UNITÉ
DE
POUEBO
BASSIN
DES LOYAUTÉS
Est
5 km
2,5 km
Nappe ophiolitique
Les ophiolites ont recouvert les unités de Koumac/Diahot et de Pouebo ; celles-ci
n'apparaissent plus à cause de l'érosion
Unité de Pouebo : basaltes et roches d'origine sédimentaire ; présentant des minéraux
de grenat et jadéite
Unités de Koumac/Diahot : unités sédimentaires ; l'unité du Diahot présente des minéraux
de glaucophane
Les flèches indiquent les failles inverses
Unité de Poya : unité constituée de basaltes avec de rares gabbros
Source : d’après D. Cluzel et al. (2000)
©HATIER
Document 2
Coupe verticale schématique de nappes ophiolitiques
Coupe verticale schématique
de la nappe ophiolitique
de Nouvelle-Calédonie
épaisseur (km)
Coupe verticale schématique
d’une lithosphère océanique
de référence
0
LITHOLOGIE DESCRIPTION
SOMMAIRE
Basaltes en coussins
et sédiments
SÉDIMENTATION
OCÉANIQUE
BASALTES
EN COUSSINS
Complexe filonien
2
4
COMPLEXE FILONIEN
Gabbros
v v v v v v
v v v v v
v v v v v v
v v v v v
v v v v v v
v v v v v
v v v v v v
GABBROS
6
v v v v v v
v v v v
8
Péridotites
v
v v v v v v
v v v v v
v v v v v v
v v v v v
PÉRIDOTITES
10
D’après un croquis de terrain de C. Picard.
©HATIER
Document 3
Diagramme pression/température simplifié
Ce diagramme montre les domaines de stabilité de quelques associations de
minéraux caractéristiques. Ces domaines de stabilité sont déterminés
expérimentalement.
Température (en ˚C)
200
400
600
800
0
0
25
1
1,5
2
2,5
C
Conditions non
réalisées dans la nature
Pression (en GPa)
B
D
50
Profondeur (en km)
A
0,5
75
A = domaine de stabilité de l’association à chlorite + actinote +
plagioclase
B = domaine de stabilité de l’association à glaucophane + plagioclase
C = domaine de stabilité de l’association à glaucophane + jadéite
D = domaine de stabilité de l’association à grenat + jadéite +/–
glaucophane
©HATIER
Modèle possible de l’évolution géodynamique
de la partie nord de la Nouvelle-Calédonie
Document de référence
Aucune exploitation écrite de ce document n’est attendue.
CRÉTACÉ SUPÉRIEUR (– 87 MA)
croûte continentale
+
+
+
+
manteau
lithosphérique
+
PALÉOCÈNE ÉOCÈNE MOYEN (– 50 MA)
(Subduction)
future unité
Ouest
croûte océanique
+
future unité
du Diahot
de Poya
+
+
+
+
+
future unité de
Pouebo (prisme
d'accrétion) Est
+
+
ÉOCÈNE MOYEN SUPÉRIEUR (– 40 MA) future unité future unité future unité
de Poya
Ouest
du Diahot
de Pouebo Est
+ + +
+ +
+ +
future unité
de Poya
ÉOCÈNE SUPÉRIEUR (– 35 MA)
(Blocage de la subduction)
Ouest
+
+
+
+
Est
+
+
+
future unité
du Diahot
future unité
de Pouebo
future unité
de Poya
ÉOCÈNE SUPÉRIEUR (– 32 MA)
(Remontée des unités)
future unité
du Diahot
Ouest
Est
+
+
+
+
+
future unité
de Pouebo
ÉOCÈNE TERMINAL OLIGOCÈNE (– 30 MA)
future unité
de Poya
future unité future unité
du Diahot de Pouebo
Ouest
Est
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Source : inspiré des travaux de D. Cluzel et al.
©HATIER
LES CLÉS DU SUJET
■ Comprendre le sujet
La géologie de la Nouvelle-Calédonie ne fait pas partie du programme du
bac : elle sert uniquement de support pour vous amener à retrouver dans
les documents fournis des indices révélateurs de phénomènes de
subduction et de collision.
Le libellé du sujet peut paraître un peu contradictoire. D’une part, on vous
dit qu’aucune exploitation écrite du document de référence n’est
attendue et d’autre part on vous demande de retrouver des arguments en
faveur du modèle proposé. Pour faire cela, il faut nécessairement avoir une
idée de ce qu’indique le modèle ! Cela signifie qu’on ne vous demande
pas de raconter l’histoire géologique de la Nouvelle-Calédonie à partir du
modèle fourni. Vous devez raisonner à partir des observations de
terrain fournies par les documents 1 à 3, en déduire ce qu’elles indiquent
et en conclusion montrer qu’elles sont conformes à tel ou tel épisode
géologique du modèle. Il ne s’agit donc pas d’interpréter les observations de terrain à partir du modèle mais de faire l’inverse. Néanmoins au
brouillon, avant de rédiger, la lecture du modèle est bien utile pour orienter
votre exploitation des documents !
Le document 3 en lui-même n’apporte aucune information sur la géologie
de la Nouvelle-Calédonie. Son intérêt est de permettre l’exploitation des
faits de terrain indiqués dans le document 1. On peut soit l’exploiter avec
le document 1, soit, comme cela a été fait dans le corrigé, rappeler les
informations du document 1 au moment où l’on exploite le document 3.
■ Mobiliser ses connaissances
Le long du plan de subduction, les roches de la lithosphère océanique
sont soumises à des conditions de pression et de température différentes
de celles de leur formation. Elles se transforment et se déshydratent. Des
minéraux caractéristiques des zones de subduction apparaissent.
Les ophiolites sont des roches présentes dans certaines chaînes de
montagne provenant d’une ancienne lithosphère océanique. Certaines
ophiolites sont des éléments d’une ancienne lithosphère océanique
subduite et ramenée en surface.
©HATIER
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