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in
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de
l'Ordre nat
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I
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22
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Creer
la
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Ie
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' I
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Transformation
de
la
relation mectecin-patient. mutation
de
la
prise
en
charge
medicale.
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modes
de
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...
Les
possibilites otfertes
par
Ie numerique semblent
infinies,
mais
les
risques
qui
en
decoulent aussi. Retour
sur
Ie colloque « Ethique dans
les
usages du numerique
en
sante
»,
organise
par
Ie
conseil national
de
I'Ordre, Ie
14
novembre
2012.
me
deci
ns
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7 Janvler-fevller 2013
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logies
de
l'informal
de
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la
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du systeme
de
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principes
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la
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Ie
D'
Jacques
vice-president du conseil
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de
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des
systemes d'informati
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e,
en
introduction de
journee
consdcree aux usa,
numerique
en
sante. « Les
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ont
toujours
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prudenc
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par
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des
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logies
de
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et
de
la
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de
sante
et
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"
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de
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des
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des
systemes
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sante,
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consacree
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e en sante. « Les mede-
ci
ns
ont
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siOl1nels
dans
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medico
-soc
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et
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DE
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-
de
l'Ordre
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.~
, " ( . j
D'
Jacques
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general
aux
systemes d'information en sante
Le
conseil
de
l'Ordre
estime
que
I'ethique
et
la
deontologie
se
declinent
dans
les realites
du
quotidien.
Nous incitons
donc
les
medecins
a
creer
leur site,
a
s'engager
sur Ie Web,
a affirmer leur
presence
sur
Twitter
et
av
etre
presents
a
visage
decouvert.
Par ailleurs,
il
nous
semble
qu'actuellement
les projets
nationaux
concernant
I'informatisation
de
10
sanfe
ont
donne
lieu a
une
certaine
dispersion. Nous estimons
qu'il
est necessaire
de
definir
des
priorites.
Nous pensons
qu'iI
doit
V avoir
un
conseil
national
strategique
des
svstemes
d'information
devant
reunir,
sous Ie
pilotage
du
ministere
de
la Sante, les autres
ministeres
(Economie
numerique,lndustrie
.
Recherche ... ), ainsi
que
les
representants
des
medecins
et
des autres professions
de
sante, les representants
des patients,
de
l'Assurance
maladie
,
des
assureurs
complementaires
,
etc
.
grands
principes
de
la
deontol
o-
gie
medicaJe,
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ensables
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se
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la
relation
medecin-patient
»,
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et
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sur '
10
Toile
Avec I'utilisation massive du
Web
et
des
r
eseaux
sociaux,
La
rela-
-
En
matiere
d'e-same. nous
voulons une
deontologie aneree
dans
la
pratique
Nous
craignons
egalement
qu'un
svsteme d'i
nformation
se
deploie
aut~ur
du
secteur
hospitalier
et
un
autre
aut~ur
du
secteur liberal,
ce
qui
ajouterait
une
fracture
numerique
. Or
il
n'v
aura
pas
de
developpement
medico-economique
vertueux
si
les
technologies
de
!'information
et
de
la
communication
sont utilisees
en
silo.
Enfin, Ie
financement
de
!'e-sante, V
compris
dans
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cadre
des
dlspositifs
medicaux,
doit
etre
performant
et
perenne
pour
ne
pas
rester
dans
une
deontologie
incantatoire
laissant Ie
financeur
maitre
du
jeu
.
Si
des
outils tele-
medicaux
sont mis
en
place
pour
la prise en
charge
des
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, lis
ne
doivent
pas
cesser
de
fonctionner
par
manque
d'argent.
Nous
appelons
egalement
a
un
debat
public
sur
10
protection
des
donnees
personnelles
de
sante
et
10
securite
des
svstemes
d'information.
medecins
n'
27
jonvler·1evrier 2013
i
24
Dos
ie
CR
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R
LA
CON
FIANCE DANS
LE
NUMERIQUE
EN
SANTE
..
Certains
peuvent
considerer
Internet
com
me
vecteur
de
desinformation, mais, lors des
polemiques
sur la
grippe
Hl
Nl
ou
Ie Mediator, nous avons
constate
que,
globalement,
Internet
donnait
des reponses satisfoisantes. Ces
elements
ont
meme
provoque
une
grave crise
de
conscience
du
public
vis-a-vis
de
rexpertise
Les
experts estiment
que
leur
statut, leur reconnaissance universitaire
ou
politique leur
donnent
Ie
droit d ' etre crus,
ce
qui
n' est pas
Ie
cas
en
realite. Avec la
medecine
2.0,
une
horizontalite est
en
train
de
s'installer: chez
les
patients,
comme
chez
les
medecins. Nous pouvons ainsi elaborer des formes
de
connaissance
qui
se
revelent plus fiables
et
plus solides
que
I'information officielle
emanant
de
I'expert.
Domini ue Dupagne.
medecin
generaliste
et
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du
forum «
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La
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en
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protection
des
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personnelles
et
sensibles,
dont
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traitement
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est
interdit
sauf
pour
des
motifs
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public.
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donnees
de
sante
sont
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comme
sensibles,
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de
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necessaire
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sauvegarde
de
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vie
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Les
necessites
de
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sante
preventive.
La
gestion
des
services
de
sante.
Les
traitements
necessaires
a
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recherche
.
Mais.
dans
tous les
cas:
..
La
collecte
de
donnees
do
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loyale
et
licite
et
ses
finalites
determinees,
explicites
et
legitimes
.
..
Les
donnees
doivent
etre
adequates,
pertinentes
et
non
excessives
au
regard
des
fino
lites,
mais
aussi
completes,
exactes
et
mises
a
jour.
Elles
sont
conservees
sous
forme
nominative
pendant
10
duree
strictement
necessaire
aI'
accomplissement
de
ces
finalites.
Le
consentement
de
10
personne
doit
eire
recueilli.
d'information
Slir les
malad
.ies
et
les
medicaments
(eur
ekasa
nt
e.
com).
Mais
ces
initi
aUves
pour
orienterle
grand
public
vel's
une
informati
on i
lis
e
ment
accessible
et
de
quaUte
r
es
le
nt
dispers
ees.
«
On
annon
ce
pariois
un
gmlld
..
Pour moi, un
e-patient
est
equipe,
capable,
engage
,
egal,
emancipe
et
expert.
II
s'est
approprie
sa
pathologie,
renseigne sur Internet
et
peut
constituer un
partenariat
avec
son
medecin
pour
etablir un
parcours
de
soin. "
Catherine Censey,
auteur
du
blog
«
Apres
mon
cancer
du
sein "
portoil
publi
c
d'information
en sante.
/J
[audfCl
toutefois
el1
dehnir
l
es
objectifs:
sefCl-t-i/
un
conc
entfClle
ur
ou
Ull
proclucte
ur
d'informations?
Dans
ce
der-
ni
er cas se
pose
la
question
de
la l
egi
timite
de ce
lui
qui
produit
J'inforlllatioll
",
pointe
N
ico
las
Brun,
coo
rdonnat
e
ur
du
pole
pro-
t
ection
soc
ial
e
sante
de
J'Ullion
nationale
des
assoc
ia
Uons fam.i-
hales
(Unaf).
C(
Ce n'est pas
parce
C/u'une
probl
ematique
d'acees a
I'
information
se
pose
qu'il
faut
creer
un
nouv
e
au
portai/o
II
faut
en
eife
t penser
d'abord
cette com-
munication
»,
affirm
e
Nico
las
Peju,
directeur
de
Ia
demo
cr
aUe
saJ1.itaire a
l'Ag
e
nce
rt~gionale
de
sa
llte
l)
e-de
-Fr
ance.
Autallt
de
qu
e
stions
en
suspens
qui
expli-
quent
qu'aujourd'hui
«
la
pr
e-
mier
e
source
habl
e
d'in
f
orma
tion
'0-_
•••
_
••••••••
_
••••
_._.
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••••••••••
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••
__
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....
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.............
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................
_
...............
_
..
~
medecins n
27
Janvier·jevnel2013
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