Psaume (Ps 29(30)
Je veux te louer, ô mon Dieu,
À ton Nom, élever les mains.
Je veux te bénir, t´adorer, te chanter,
Ô mon Dieu, éternel est ton amour !
Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.
Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (2 Co 8,7.9.13-15)
Frères, puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte
d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don
généreux ! Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est
riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Il ne s’a-
git pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité. Dans la circonstan-
ce présente, ce que vous avez en abondance comblera leurs besoins, afin que, réciproquement, ce
qu’ils ont en abondance puisse combler vos besoins, et cela fera l’égalité, comme dit l’Écriture à
propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n’eut rien de trop, celui qui en avait
ramassé peu ne manqua de rien. – Parole du Seigneur.
Alléluia :
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 5,21-43)
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe
à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens
lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle
vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si
nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des
pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup
souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait
dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme
donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière
dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai
sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit
dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus
se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retour-
na dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vête-
ments ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui
m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme,
saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit
toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton
mal. ». Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de la
Saint, Saint, Saint le Seigneur
Saint, Saint, Saint le Seigneur
Dieu de l'univers. (bis)
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire (bis)
Hosanna, hosanna au plus haut des cieux. (bis)
Béni soit celui qui vient ou nom du Seigneur (bis)
Hosanna, hosanna au plus haut des cieux. (bis)
Anamnèse :
Gloire à toi qui étais mort (bis)
Gloire à toi ressuscité (bis)
Tu reviendras, nous t'attendons. (bis)
Agneau de Dieu :
Agneau de Dieu Jésus notre berger
Agneau de Dieu livré pour nos péchés
Prends pitié, Prends pitié,
Prends pitié de nous (bis)
Agneau de Dieu Jésus notre berger
Agneau de Dieu venu nous rassembler
Prends pitié, prends pitié,
Prends pitié de nous. (bis)
Prière universelle :
Ubi caritas et amor,
Ubi caritas
Deus ibi est
Je crois en Dieu : Je crois en Toi, Ô Dieu d’Amour
Je crois en Jésus-Christ.
Je crois en Toi, Dieu de vie,
Je crois en Ton Esprit
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le
troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père
tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l'Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maî-
tre Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne
laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la
maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands
cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle
dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la
mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la
main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés
d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il
leur dit de la faire manger.
-Acclamons la Parole de Dieu
Agneau de Dieu Jésus notre berger
Agneau de Dieu qui vient nous libérer
Donne-nous, donne-nous
Donne-nous la paix. (bis)