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Cours 12 du 15 décembre 2011
7.5. La cognition sociale ........................................................................................................... 2 8. Neuroanatomie de la conscience ........................................................................................ 3 8.1. “The default mode network” Le réseau par défaut ............................................ 3 8.2. Altérations de l’état de conscience ............................................................................ 4 8.3. Etudes d’activations........................................................................................................... 5 9. Neuroanatomie des fonctions végétatives...................................................................... 7 9.1. Le système sympathique ou orthosympathique ................................................. 8 9.2. Le système parasympathique ...................................................................................... 9 9.3. Contrôle central des fonctions végétatives Composante motrice Cortex
................................................................................................................................................................ 9 10. Aspects développementaux et du vieillissement du SNC................................. 10 10.1. Aspects developpementaux..................................................................................... 10 10.2. Vieillissement du SNC ................................................................................................ 11 11. Vascularisation du système nerveux central ........................................................... 12 11.1. Les accidents vasculaires cérébraux.................................................................. 12 11.1. Vascularisation artérielle ........................................................................................... 12 11.2. Vascularisation veineuse........................................................................................... 13 Cours 12 - Page 1 sur 13
Examen :
 4 à 5 questions ouvertes, qques lignes
 questions fermées, qques mots
Pas de piège
Ex de question générale : qu’est-ce que la mémoire déclarative et quelles sont les structures cérébrales
qui la sous-tendent
Examen relativement proche de ce que Mme Lotta (?) avait proposé
Ce qu’on n’aura pas le temps de voir ensemble ne comptera pas pour l’examen.
7.5. La cognition sociale
La cognition sociale comprend l’ensemble des processus permettant aux individus d’une même espèce
d’interagir entre-eux.
L’interaction entre les individus d’une même espèce est essentielle pour la survie des individus et de
l’espèce.
La cognition sociale dépend essentiellement de l’échange de signaux. Langage, regard, expressions
faciales, gestuelle du corps, etc.
Le cerveau social ... Réseau neuronal impliqué dans la cognition sociale et en particulier dans les
aspects non verbaux (représentations mentales des buts, de intentions des autres simplement en les
observant)
On abordera deux types de processus très importants :
 neurones miroirs
 théorie de l’esprit
Régions cérébrales impliqués: cortex préfrontal, cortex pariétal, cortex temporal, en fait des cortex
associatifs ("non primaires", ils utilisent différents types d'informations).
NB: avant, on croyait que l'on n'utilisait que 90 % de son cerveau parce qu'on pensait qu'il n'y avait que
les cortex primaires qui servaient à quelque chose. Logique puisqu'à l'époque on ne pouvait recenser
que les réactions observables.
Le cortex cingulaire antérieur en tant que tel a différentes parties, qui prendront en charge certaines
fonctions particulières, ce qui explique que ce cortex cingulaire antérieur serve à tout.
“The Mirror Neuron System” Les neurones miroirs
Neurones dont la caractéristique est d’être actif lorsqu’on effectue une action ET d’être activés quand
on observe le même type de mouvement ou quand on entend les sons liés à ces mvts.
Exemple : en faisant de la batterie, et en entendant de la batterie, les mêmes neurones miroirs vont être
activés.
Ils ont été décrits dans la partie ventrale du cortex prémoteur, puis dans la partie inférieure du lobe
pariétal (singe).
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! Ces neurones miroir codent les intentions de la personne observée : différents en fonction de
l’intention des actions observées. C’est donc une manière de partager les actions entre ceux qui les
réalisent et ceux qui les observent.
Ca a été observé chez le singe, mais est-ce vrai aussi chez l’homme ? Par imagerie on peut voir que ce
sont les mêmes zones qui sont impliquées dans le mvt et son observation, mais de là à prouver que
c’est le même neurone, c’est plus compliqué. On croit que le réseau est plus étendu qu’on ne pensait,
et on l’appelle réseau d’action et d’observation au lieu de réseau de neurones miroirs.
Quand on rêve on peut activer des neurones impliqués dans les mouvements, mais ce n’est pas la
même chose puisque les neurones miroirs sont déclenchés par l’observation et permettent de
comprendre.
Régions impliquées :
Prémotrices inférieures et supérieures
Presque tout le lobe pariétal
La partie postérieure et inférieure du lobe temporal
Régions au niveau du cervelet
“The Theory of Mind” La théorie de l’esprit
La théorie de l’esprit représente notre capacité à expliquer, prédire, “mentaliser” le comportement des
autres en leur attribution des états mentaux tels que leurs croyances, désirs, émotions ou intentions
(éternelle histoire du panier, de la poupée, de Sally et de Anne)
Rôle clé de la jonction temporo-pariétale et du cortex mésio-frontal.
Des altérations des processus neurophysiologiques sous-tendant la cognition sociale sont
impliquées dans la physiopathologie de l’autisme. NB : cause ou conséquence ? Difficile à
dire.
Lien entre théorie de l’esprit et neurones miroirs : très étroit et très discuté dans la littérature scientifique
COURS 9.pdf
8. Neuroanatomie de la conscience
Conscience...
Terme polysémique...
Ici on l’abordera comme étant la faculté mentale permettant d’appréhender de façon subjective les
phénomènes extérieurs ou intérieurs (sensations, états émotionnels, etc.), et de manière plus générale
sa propre existence.
Conscience du monde et conscience de soi.
Structures cérébrales impliquées ? C’est une question à laquelle on s’est attaquée depuis l’avènement
des techniques d’imagerie cérébrale.
La question a été attaquée suivant trois grands axes qui finalement ont amené aux mêmes résultats :
Etude des corrélats neuronaux de la conscience
1) Etat de repos – 2) Altérations de l’état de conscience – 3) Etudes d’activation
8.1. “The default mode network” Le réseau par défaut
1) étude de l’état de repos, à contraster avec les images après activation
réseau par défaut : ont une activation métabolique, neuronale, très importante au repos, et diminue
lorsque les patients entrent dans une tâche cognitive, cérébrale ou autre.
Découverte d’il y a un mois ou deux : plus on désactive ce réseau par défaut dans une tâche, plus on
sera efficace dans cette tâche
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Idée : cet état de repos du fonctionnement cérébral pourrait impliquer une
série d’opérations mentales spécifiques. Lien potentiel entre ce réseau par
défaut et la conscience du monde que l’on peut avoir.
Au repos les yeux fermés, on pense, conscience de soi et du monde qui nous
entoure est sans doute à son maximum + processus des informations
reçues.>Q
L’activité du cerveau à ce moment là est hétérogène :
Régions concernées : à nouveau la jonction temporo-pariétale et le cortex
pariétal, une gde partie du cortex préfrontal à la fois latéral et mésial, le
précuneus et la partie antérieure du lobe temporal. 8.2. Altérations de l’état de conscience
Autre manière d’aborder les réseaux impliqués dans la conscience : voir la différence entre éveil &
conscience
Etat végétatif : restauration du cycle jour nuit -> yeux ouverts pdt la journée et fermés pdt la nuit, mais
ils restent inconscients. Platement dit : des plantes.
L’état de conscience minimal est une évolution de l’état végétatif, le degré de conscience va évoluer au
cours du temps.
Difficulté : pouvoir déterminer aux dires du patient s’il est conscient ou pas. La seule manière de le faire
c’est d’interagir avec lui. S’il est paralysé et qu’il ne sait pas parler, l’interaction est difficile même s’il est
conscient. Typique des « loxyl syndromes », complètement paralysé sauf qu’ils savent qqfois cligner les
paupières et bouger les yeux, mais pas toujours, alors qu’ils sont parfaitement conscients.
Sur cette base, utilisation des techniques de neuro-imagerie (ex équipe de Liège) pour rechercher des
états de conscience chez des patients en état considéré comme végétatif. Le « cerveau répond » alors
que le corps ne suit pas, et on parvient à le voir via l’imagerie cérébrale !!
Point fondamental : La régulation du cycle veille-sommeil est prise en charge par une série de noyaux
du tronc cérébral et de l’hypothalamus, différents de ceux impliqués dans l’état de conscience.
A retenir : il y a une série de noyaux au niveau du tronc cérébral qui ont un rôle majeur dans la
régulation des cycles veille sommeil, et il y a également une série de noyaux au niveau de
l’hypothalamus qui vont être impliqués dans ce type de fonction également.
Pour la partie conscience, c’est principalement une modulation d’activité au niveau d’un large réseau
préfrontal pariétal, à la fois dans leurs parties latérales et internes, et temporal.
Rappel : l’hypothalamus n’est pas homogène, il contient des noyaux qui vont remplir une série de
fonctions très différentes.
Ce qui explique pourquoi on peut être éveillé et inconscient, parce que sont deux réseaux différents et
qu’il peut y avoir une atteinte à une série de structure et pas à l’autre.
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Ces noyaux modulent la connectivité entre le thalamus et le cortex.
Par exemple, en sommeil profond, la façon dont le thalamus est capable de laisser passer les infos vers
le cortex sensoriel va être largement diminué.
Régions cérébrales présentant une diminution d’activité neuronale significative par rapport à un état de
conscience normal.
Il y a des constantes, le même réseau qui ressort : à nouveau le cortex préfrontal dans sa partie latérale
et médiale, le précuneus, le lobe pariétal et une partie du lobe temporal. Très proches de celles qui ont
été décrites dans les réseaux par défaut.
8.3. Etudes d’activations
Principe : on pose au patient des questions portant sur la conscience de soi (j’oublie souvent des
choses, je suis plutôt solitaire, etc) et on examine les régions impliquées.
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On voit à nouveau le rôle clé d’un large réseau neuronal incluant le thalamus,
le cortex préfrontal (latéral & mésial) et le cortex pariétal (latéral & mésial).
Rôle majeur de la connectivité thalamo-corticale.
Cortex préfrontal et pariétal mésial impliqués dans la conscience de soi
Plus spécifiquement : régions sur la ligne médiane pour la
conscience de soi, et latérale pour la conscience du monde qui
nous entoure.
Dernière étude de Stanislas Dehaene, le paradigme de masking : mot flashé très rapidement entre deux
écrans qui ont la même couleur que le fond du mot, on le voit. Si non, la perception n’est pas
consciente, c’est le masking.
Ils ont voulu voir quels réseaux neuronaux étaient impliqués dans le processus de l’info consciente (non
masqué) et inconsciente (masqué).
Pour les mots masqués, région mise en évidence = région visuelle secondaire extra-striée, spécialisée
dans le processing de la forme des mots.
Pour les mots visibles, idem + cortex pariétal et jonction temporo-pariétale, et cortex préfrontal.
Donc deux infos :
1. la perception consciente d’une stimulation sensorielle passe par un traitement cortical pariétal,
jonction temporo-pariétal et cortex préfrontal
2. si stimulation subliminale, il y a quand même traitement cérébral, fonctionnel (forme des mots)
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Théorie du champ de travail global. Hypothèse contestée et
discutée :
Pour avoir une perception consciente d’une stimulation
sensorielle, il faut avoir une transmission de l’info traitée
dans les cortex sensoriels 1aires et éventuellement 2aires
vers des structures associatives au niveau du lobe pariétal
et au niveau du cortex .. central.
Sans ça, on n’a pas de perception consciente.
Stimulation subliminale -> cortex bas dans le traitement de
l’info sensorielle
RESUME : dans la conscience de soi et du monde
extérieure, il semble y avoir un réseau relativement large
qui va être impliqué, avec le thalamus (normal puisque c’est le relais à la transmission des infos
sensorielles), le cortex préfrontal (latéral et médial), le cortex pariétal (latéral et médial) + rôle majeur de
la connectivité entre le thalamus et la région corticale. Et il semble que le cortex préfrontal et pariétal
dans leurs parties internes et médianes soient plus impliqués dans les aspects de conscience de soi,
tandis que les parties plus latérales soient plus impliquées dans la conscience du monde extérieure.
NB1 :Toutes ces régions sont impliquées dans les fonctions cognitives. Et conscience parce que
hiérarchiquement très élevé, donc c’est assez normal que ces régions aient un rôle clé dans ce genre
de processus.
NB2 : croyance qu’on n’utilise que 10% de son cerveau, pcqu’il n’y a que 20, 25 ans qu’on découvre les
fonctions non primaires
9. Neuroanatomie des fonctions végétatives
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Le système nerveux végétatif contrôle les fonctions involontaires qu’exercent les fibres musculaires
lisses, les fibres musculaires cardiaques et les glandes en général.
Système nerveux végétatif = système nerveux autonome
Ce système nerveux innerve:
• Les glandes sécrétrices (salivaires, sudoripares, glandes à mucus)
• Le coeur et les poumons & les vaisseaux sanguins
• Le tractus gastro-intestinal, le colon, le rectum, le foie, le pancréas
• Les reins, la vessie, les surrénales, les organes génitaux
Il comprend deux sous-systèmes principaux:
• Le système sympathique ou orthosympathique
• Le système parasympathique
Le système moteur somatique (muscles striés) exerce un contrôle monosynaptique sur les cibles
musculaires en utilisant l'acetylcholine, ACh
et le système nerveux végétatif exerce un contrôle disynaptique sur les cibles périphériques en
utilisant la NorAdrénaline NA.
9.1. Le système sympathique ou orthosympathique
Les neurones préganglionnaires s’étendent de Th1 à L2-L3 au niveau de la colonne intermédiolatérale (corne latérale) de la substance grise de la moelle épinière.
Les axones des neurones post́ganglionnaires se terminent dans les ganglions paravertébraux (cœur,
bronches, glandes) formant la chaîne sympathique latérale ou dans des ganglions périphériques
(viscères).
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Neurones préganglionnaires: Acéthylcholine
Neurones postganglionnaires: Noradrénaline
Le système sympathique exerce une activité tonique sur ces organes cibles dans le but de les maintenir
à un niveau opérationnel approprié à toutes les situations.
Le système sympathique est considéré comme celui qui « prépare l’individu à fuir ou à se battre
». Son activation met l’organisme en état d’utiliser au maximum ses ressources dans des
situtitions de menace, de stress ou de défi.
Dilatation pupillaire, hérissement des poils, vasoconstriction cutanée et digestive pour redistribuer le
sang vers les muscles (au détriment de nos organes internes, digestion et autre), augmentation du
rythme et de l’intensité des contractions cardiaques, mise au repos de la digestion et des autres
fonctions végétatives, libération d’adrénaline et de noradrénaline par les surrénales, libération d’insuline
par le pancréas.
Certains organes ne bénéficient que d’une innervation sympathique (glandes sudoripares,
médullosurrénales, vaisseaux artériels).
9.2. Le système parasympathique
Les neurones préganglionnaires trouvent leur origine dans le tronc cérébral (noyau d’EdingerWestphal, nerf vague, etc) et dans la moelle épinière sacrée - càd la partie très intérieure de la
moelle épinière (corne latérale).
Les axones des neurones préganglionnaires se terminent dans les ganglions parasympathiques situés
à l’intérieur ou à proximité des organes cibles.
Neurones préganglionnaires: Acéthylcholine
Neurones postganglionnaires: Acéthylcholine
Rôle généralement opposé à celui du système orthosympathique. Il s’active quand l’organisme « peut
se reposer et digérer ».
Noyaux des nerfs crâniens impliqués dans le système nerveux végétatif.
9.3. Contrôle central des fonctions végétatives Composante motrice
Cortex
Hypothalamus
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C'est un groupe hétérogène de noyaux situés à la base du diencéphale, qui contrôle une grande variété
de fonctions homéostatiques:
 Régule le rythme circadien
 Régule la circulation sanguine
 Régule la sécrétion d’hormones (TRH, GHRH, GnRH, CRH, ocytocine, ADH)
TRH : stimule la production d’hormones thyroïdiennes (hypo Ant)
GHRH: stimule la production d’hormone de croissance (hypo Ant)
GnRH: stimule la production d’hormones « reproductrices » (hypo Ant)
CRH: stimule la production de corticostéroides (hypo Ant)
Ocytocine: contraction des muscles lisses de l’utérus, comportement (hypo post)
ADH: rôle anti-diuretique (hypo post)
NB: il ne faut pas retenir toutes les hormones
10. Aspects développementaux et du vieillissement du SNC
Rien n'est figé !
10.1. Aspects developpementaux
Le développement du système nerveux central implique des processus “constructifs” et “destructifs”.
Processus constructifs = bases du développement SNC -> pdt le développement embryonnaire
« Set up a broad pattern of connectivity »
Prolifération et migration neuronale
Développement de neurites
Formation synaptique
Les anomalies de ces processus entraînent des malformations du développement cérébral.
Migration neuronale :
Les processus destructifs sont plus tardifs dans le développement ->
« Refine the pattern to a more precise and mature circuitry »
Mort cellulaire
Élagage des axones (« axon pruning »)
Élimination de synapses
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A retenir: il y a un ordre bien défini, toutes les régions du cerveaux ne maturent pas en même temps, et
le préfrontal va maturer pendant l'adolescence
Modification de la densité de matière grise avec l'âge.
Au niveau du préfrontal ça devient bleu très tardivement, les premières à le devenir sont les sensorimoteur et visuelles primaires.
Le préfrontal mature pendant l'adolescence ce qui explique pourquoi c'est une période de vulnérabilité
particulière vis-à-vis des comportements de prises de risque, d'addiction, et la recherche de sensations
fortes.
Le striatum mature beaucoup plus rapidement que le cortex préfrontal, or le striatum est impliqué dans
les phénomènes de dépendance, etc, et le cortex préfrontal n'exerce pas encore de contrôle inhibitif sur
les structures du striatum
Les anomalies de ces processus perturbent le développement des réseaux neuronaux et peuvent
mener à des pathologies neuropsychiatriques, notamment la schizophrénie qui se révèle à la fin de
l'adolescence.
10.2. Vieillissement du SNC
Le vieillissement normal du système nerveux central se caractérise par une série de modifications
neuropathologiques d’ampleur variable en fonction des régions cérébrales:
 Réduction du volume (atrophie progressive) de la substance grise et blanche.
 Diminution de la densité synaptique, du nombre de neurones, réaction gliale
 Altérations neuronales et lésions tissulaires:
Accumulation neuronale de lipofuscines (oxydation des lipides)
Plaques séniles avec dépôts extracellulaires d’amyloïde
Dégénérescence neurofibrillaire (protéine microtubulaire Tau)
Corps de Lewy
Shrinking Brain ... se ratatine sur lui-même avec perte progressive de substance grise avec l'âge dans
les parties du cerveau impliquées dans les fonctions cognitives: mésiales, temporales et pariétales
Egalement altérations de la substance blanche avec l'âge
=> modifications très importantes dans l'organisation structurelle et fonctionnelle du système nerveux
avec l'âge, même dans les cas non pathologiques
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11. Vascularisation du système nerveux central
On a des artères et des veines, les veines sont bleues à la surface de notre peau, elles ramènent le
sang désoxygéné vers le coeur, et les artères ne se voient pas mais elles battent, elles vont du coeur
aux organes.
Pourquoi est-ce important ? Parce que les accidents vasculaires cérébraux sont une des maladies les
plus fréquentes dans nos pays occidentaux.
IS: ischémique PICH: hémorragie intracérébrale SAH: hémorragie sous-arachnoïdienne UND:
indéterminé
11.1. Les accidents vasculaires cérébraux
AVC ischémiques -> les artères se bouchent avec le temps -> plus d'oxygènes ni de sucre dans les
neurones
Thrombotiques
HTA, Hypercholestérolémie, tabagisme, diabète, etc.
Emboliques
Fibrillation auriculaire, endocardite, etc.
AVC hémorragiques ->par exemple anévrisme,
Hématomes intracérébraux
HTA, angiopathie amyloïde
Hémorragie sous-arachnoïdienne anévrysme, MAV
Thrombose de sinus veineux -> boucher les veines du cerveau
11.1. Vascularisation artérielle
Il y a un réseau carotidien (l'artère carotide passe dans le cou, une gauche et une droite))
-> prend en charge la vascularisation de la partie moyenne et antérieure du cerveau
Et il y a l'artère vertébrale, passe dans la colonne vertébrale (une gauche et une droite)
-> qui va vasculariser la partie postérieure du cerveau
En vert le vertébral, tout le reste est carotidien
Notion importante, voir le test de Wada
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11.2. Vascularisation veineuse
Les artères amènent le sang au cerveau, qui prend ce qui l'intéresse dans le sang, et puis va renvoyer
le sang via le système veineux.
Les grosses veines du cerveau vont s'appeler des sinus. Il faut connaître le sinus longitudinal (sagital)
supérieure, qui chemine le long de la scissure inter-hémisphérique.
Il est important parce que c'est à ce niveau là qu'on aura les granulations de Pacchioni (qui constituent
un des principaux sièges de résorption du liquide céphalo-rachidien.
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