DSM-IV Spécificités et récidives

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DSM-IV Spécificités et récidives
Soumis par Stephane Desbrosses
Bien que le DSM-IV soit généralement utilisé pour classifier le trouble actuel d’un patient, il peut être utile de
donner des indications sur les antécédents, ou d’indiquer un diagnostic provisoire, ou encore
d’anticipation. La spécification de récidive peut permettre d'établir le diagnostic de manière plus rapide, facilitant
ainsi la prise en charge.
Spécification de la sévérité et de l’évolution du troubleUn trouble peut également se présenter sous des
formes symptomatiques qualitativement différentes… Le clinicien appréciera le nombre, l’intensité des
signes et symptômes, ainsi que l’altération du fonctionnement scolaire, professionnel, social, afin de spécifier si
besoin est la sévérité du trouble.
On peut alors mentionner dans le diagnostic les spécifications suivantes :
- Léger : si aucun ou peu de symptômes, en dehors des symptômes nécessaires pour établir le diagnostic, sont
présents. La vie sociale ou professionnelle du patient n’en est que peu affectée.
- Moyen : symptômes et altérations du fonctionnement se situent entre « léger » et « moyen »
- Sévère : sévérité particulière de certains symptômes, ou présence de nombreux symptômes en plus des symptômes
obligatoires pour porter le diagnostic. Egalement, si le fonctionnement social est fortement altéré par les symptômes.
- En rémission partielle : reste encore quelques symptômes d’un trouble dont tous les symptômes obligatoires ont
été auparavant observés ou si l’on sait qu’ils étaient présents.
- En rémission complète : les symptômes ne sont plus présents mais il peut parfois être utile de conserver une trace de
leur présence auparavant. Par exemple, chez un sujet présentant un trouble dépressif majeur et traité sous
antidépresseur depuis plusieurs années, qui n’a, pendant ces années, plus présenté les symptômes du trouble
dépressif majeur. Pour certains troubles, le diagnostic ajouté de rémission complète peut se transformer après un
certains temps (dépendant de la nature du trouble, de l’évolution classique, etc…) en simple « guérison ».
D’autres nécessiteront de continuer la surveillance, ou un traitement prophylactique, ce qui justifiera le diagnostic
ajouté de rémission, plutôt que de guérison…
- Antécédents : il peut être utile d’indiquer les antécédents d’un sujet, préalablement diagnostiqué et
guéri (sera indiqué par exemple : anxiété de séparation, dans les antécédents).
Des critères de sévérité doivent être indiqués par défaut pour des troubles comme le retard mental, les épisodes
maniaques ou dépressifs, ainsi que les troubles des conduites. Les diagnostic de Dépendance à une substance,
épisodes dépressifs ou maniaques, incluent également des critères de spécificité liés à la rémission partielle ou
complète.
RécidiveSi les critères symptomatiques ne sont pas remplis mais qu’ils traduisent la récidive d’une
affection déjà diagnostiquée auparavant, on peut établir le diagnostic actuel ou provisoire avant que l’ensemble
des critères nécessaires ne soit rempli. Dans la condition où on ignore si les symptômes suggèrent une récidive, on peut
établir un diagnostic en précisant la mention « non spécifié ». Si certains symptômes sont présents ou suggérés, sans
être cliniquement significatifs toutefois, il n’est pas nécessaire de porter un diagnostic ou un diagnostic
supplémentaire. On peut par contre noter l’utilité d’une mention « dans les antécédents ».
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