Résumé
La région de Djelfa connue, pour long temps, par son froid rigoureux et son gel abondant au cours
de l'automne et de l''hiver, vit aujourd'hui des phénomènes climatiques et phénologiques étranges et
bizarres comme la disparation totale de ce froid et gel et la conversions de leurs saisons à des
saisons tempérées, et aussi le retard de la défoliation des arbres jusqu'au fin d'automne et même
parfois jusqu'au milieu d'hiver(janvier) qui devenu, en revanche, une saison de floraison pour
certaines plantes. Et la plus étrange y'est la floraison de palmier dattier récemment planté malgré
l'inadéquation de la région. Aussi cette région n'a pas été à l'abri de l'érosion de la biodiversité par la
disparition de plusieurs espèces végétales et animales autochtones notamment la mouche
domestique et l'apparition d'autres espèces.
La dépendance de la phénologie au climat, et en particulier au régime saisonnier des températures
de l'air, implique que ces phénomènes phénologiques étranges font une nécessité urgente à une
explication scientifique de ce changement climatique et ce en analysant les températures de l'air de
la région de Djelfa dans cette présente recherche scientifique minutieuse.
En effet, cette recherche débute par une petite recherche bibliographique décrivant les impactes de
réchauffement climatique en particulier en steppe dont l'exemple type est la région de Djelfa.
Ensuite et dans la partie pratique, l'analyse des températures moyennes, minimales et maximales a
été faite par les méthodes : Pré-filtrage par le modèle ARIMA, Coefficient de Variation (CV), Test
de tendance, test de corrélation, test d'homogénéité.
La discussion et l'interprétation scientifique des résultats de cette analyse à conduit aux
conclusions suivantes : un réchauffement global de 1°C beaucoup plus attribué au températures
minimales (1.4°C) qu'aux températures maximales (0.9°C) et concerne en premier la saison d'été, en
suite l'automne pour justifier ainsi la disparition de son froid et son gel ainsi que la défoliation
tardive des arbres jusqu'à sa fin et même parfois en milieu d'hiver et qui indique ainsi le retard de
l'hivernation toute entière, et en fin la printemps comme la dernière saison réchauffée.
En revanche, pour l'hiver qui est la saison d'hibernation et de repos pour les animaux hibernants et
les arbres caduques, donc qui consiste en une phase critique dans le cycle vital, cette recherche y' a
malheureusement, découvert des fluctuations intenses (CV=27%) de ses températures moyennes, en
plus d'un stress thermique létal qui consiste en le refroidissement de mois de décembre et de février
interrompu par le réchauffement de janvier qui interrompe l'hibernation et le repos des êtres vivants
avant sa fin, et induit ainsi le levé précoce des jeunes pousses et animaux en leur phase primaire
fragile et très sensible en ce mois de janvier en milieu d'hiver, pour être ensuite exposés violement
exposé au retour de froid très sévère de mois de février dû au baisse de températures y enregistrées,
et qui induit leur mort, et justifie ainsi l'extinction de plusieurs espèces autochtones.