Correction UE3-CB1 - Tutorat Associatif Marseillais

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Question 1 : ADE
B: La loi de Charles énonce que pour un gaz parfait à volume constant, il existe une relation de
proportionnalité entre la pression et la température
C: Selon la théorie cinétique des gaz, un gaz est un milieu constitué de particules qui se déplacent
continuellement, qui sont très proches les unes des autres, et entrent en collision.
Question 2: D
A:D'après le 1er principe de thermodynamique, dans un système ouvert, toute variation d'énergie
interne U qui n'est pas sous forme de travail est sous forme de chaleur.
B: L'enthalpie libre G est la chaleur échangée au cours de la transformation isobare d'un système
thermodynamique à P constante.
C : Une transformation adiabatique s'effectue sans échange de travail.
E: Si ΔGP,T > 0, alors le système est exergonique, il fournit de l'énergie au milieu extérieur et la
transformation est spontanée.
Question 3: AC
A. B: La transition ferromagnétique est un exemple de transition de 1er ordre.
B. D: Le point triple (v=1) est spécifique à chaque corps purs.
C. E: Sur les courbes de transformation d'un diagramme de phases d'un corps pur, la variance
est égale à 0.
Question 4: ABCE
A.
B.
C.
D.
E.
Un dioptre est dit stigmatique s'il donne d'un objet ponctuel, une image ponctuelle.
Le stigmatisme parfait n'est jamais réalisé.
Le foyer image d'un dioptre convergent est réel.
Le foyer objet d'un dioptre divergent est réel.
Le punctum remotum est la position du point objet dont le point conjugué image est sur la
rétine avec une puissance du dioptre à son minimum, c'est à dire lorsque l'oeil est au
repos.
Question 5: BD
Soit un sujet avec un amétropie de -2D et une amplitude d'accomodation de 6D
A. Le sujet est hypermétrope.
B. Son punctum remotum est situé 50cm en avant de l’œil.
C. Son punctum remotum est situé 50cm en arrière de l’œil.
D. P = -8D
E. Il aura besoin de lentilles de contact convergentes de -2D.
Question 6: ABCD
A. Dans la matière, il existe deux types de charges électriques : le proton et l’électron.
B. On parle de corps conducteur pour désigner un corps dans lequel les particules
chargées se déplacent librement.
C. La force électrostatique entre 2 charges électriques fixes ponctuelles (q1 et q2)
éloignées d'une distance r, est radiale, proportionnelle au produit des deux charges et
et elle varie comme l'inverse du carré de la distance entre les 2 charges..
D. Le flux du champ électrostatique créé par une charge ponctuelle à travers une surface
élémentaire dS dépend de l’angle solide à partir duquel est vue cette surface.
E. Une charge q crée un potentiel électrostatique en tout point P de l’espace qui est
proportionnel à la distance séparant le point P de cette charge.
Question 7: ACE
A. Le champ électrostatique est dérivé du potentiel électrostatique et est orienté dans le sens
des potentiels décroissants.
B. Dans le cas d’un plan infini avec une distribution de charge continues surfacique σ, le
potentiel électrostatique est constant dans l’espace
C. Dans le cas d’un plan infini avec une distribution de charge continues surfacique σ, la
norme du champ électrostatique est constant dans l’espace
D. La densité du courant électrique est la quantité de charge qui traverse une surface S.
E. Dans le cas des conducteurs ohmiques, l’énergie électrique est entièrement dissipée sous
forme de chaleur, c’est l’effet Joule.
Question 8: ACDE
A. Au sein du cœur, le tissu nodal est responsable de l’élaboration et de la conduction de
l’influx et le tissu myocardique est responsable de la contraction après la stimulation par le
tissu nodal.
B. Dans le cas d'un groupe de fibres cardiaques en cours de dépolarisation, si le front de
dépolarisation s'approche d'un point P situé à distance, le potentiel en P est de plus en plus
négatif.
C. Les dérivations périphériques explorent le coeur dans un plan frontal.
D. D'après la première hypothèse de la théorie d'Einthoven, à chaque instant, le potentiel créé
par le coeur en voie de dépolarisation ou de repolarisation peut être assimilé à celui créé
par un dipôle unique dans un milieu conducteur homogène.
E. La dépolarisation ventriculaire masque la repolarisation auriculaire.
Question 9: ABE
A. Selon la loi de dilution d'Ostwald, dans une solution d'électrolyte faible, plus le soluté
électrolytique est concentré et moins sa dissociation sera importante.
B. La molarité est inférieure ou égale à l'osmolarité.
C. Une déviation négative par rapport à la loi de Raoult indique la présence de forces
intermoléculaires fortes dans la solution et donc une pression de vapeur augmentée.
D. Une déviation positive par rapport à la loi de Raoult démontre la présence de forces
intermoléculaires faibles au sein d'une solution idéale.
E. L'addition d'un soluté non volatil en solution en diminue la pression de vapeur.
Question 10: AD
A. La théorie de Debye et Huckel permet d'évaluer les interactions électrostatiques dans le
cas des électrolytes forts.
B. La pression osmotique d'un corps neutre est supérieure à celle d'un corps ionisable.
C. La loi de Pfeffer Van't Hoff permet de calculer la pression osmotique pour des solutions
d'électrolytes.
D. L'osmométrie s'utilise bien pour les solutions contenant des macromolécules.
E. Un globule rouge placé dans une solution hypertonique au plasma se dilate.
Question 11: ACE
A. Le potassium est l'ion que l'on retrouve en plus grande quantité dans le milieu
intracellulaire.
B. La concentration en ions non diffusibles est semblable entre le compartiment plasmatique
et le compartiment interstitiel.
C. Le pourcentage d'eau dans le corps varie avec l'IMC et l'âge.
Si on injecte une solution hypertonique en NaCl dans le sang:
D. Il y a un risque d'hémolyse.
E. Une régulation immédiate par des transferts à travers les membranes se mettra en place,
suivie d'une régulation plus tardive neuro-hormonale mettant notamment en jeu les
osmorécepteurs de l'hypothalamus.
Question 12: BCDE
A. La post hypophyse régule les sorties d'eau en synthétisant l'ADH.
B. Une inhibition du système nerveux sympathique,déclenchée par des barorécepteurs, aura
pour conséquences de diminuer la volémie.
C. Le système nerveux sympathique induit la production de rénine et donc le gain en sodium
et en eau.
D. Le système nerveux sympathique peut, en réaction à une injonction de l'hypothalamus,
stimuler les glandes sudoripares.
E. Des hormones thyroïdiennes et surrénaliennes interviennent dans la thermorégulation.
Question 13: BDE
A. Dans le système international, la fréquence s’exprime en s-1, l’énergie en Joule, la longueur
d’onde en nm et le nombre d’onde en m-1.
B. Le visible se situe entre 800 et 400 nm tandis que les UV se situent entre 400 et 170 nm.
C. Pour le visible (800 et 400 nm) et les IR(300 et 0,8 µm), la modification de l’arrangement
des électrons de valence se traduit par des mécanismes d’absorption et d’émission.
D. D’après la formule de Planck, l’énergie d’un photon est d’autant plus élevée que sa
longueur d’onde est petite ou que sa fréquence est grande.
E. L’énergie d’un atome isolé dépend de sa configuration électronique.
Question 14: ABE
A. L’absorption au niveau d'un atome isolé donne des spectres de raie discontinus et discrets.
B. Pour l’absorption au niveau moléculaire (état gazeux isolé), on observe un système de
bande.
C. S’il y a déplacement de la position de la bande vers des longueurs d'ondes plus petites, on
parle d’effet hypochrome.
D. S’il y a déplacement de la position de la bande vers des longueurs d'ondes plus grandes,
on parle d’effet hyperchrome.
E. Si l’intensité de la bande augmente on parle d’effet hyperchrome.
Question 15: B
A. Un émetteur laser nécessite uniquement : un milieu actif et un mécanisme de pompage.
B. L’émission stimulée permet d’obtenir une lumière laser cohérente grâce à la relation de
phase qui existe entre les photons stimulants et les photons stimulés.
C. Le pompage électrique est principalement utilisé pour les lasers à gaz et à solides.
D. Un milieu actif présente un niveau excité métastable Ei où le temps de séjour des électrons
doit être le plus court possible afin d’obtenir une bonne cohérence de la lumière émise.
E. Le laser He-Ne est un laser à gaz émettant principalement des rayonnements
électromagnétiques dans le domaine de l’IR.
Question 16: BE
A. La photodécomposition ablative utilise des lasers thérapeutiques peu énergétiques afin de
mieux cibler la molécule à dissocier (photolyse).
B. L’absorbance est sans dimension et dépend du coefficient d’extinction ε.
C. En spectrophotométrie, on peut utiliser comme source de lumière une lampe à halogène
(qui émet des rayonnements UV) ou une lampe à hydrogène (qui émet des rayonnements
visibles).
D. L’oxymétrie de pouls est une technique invasive qui permet la mesure de la saturation de
l’hémoglobine en oxygène.
E. La présence de colorants dans le sang d’un patient peut amener à sous-estimer la valeur
de SpO2 obtenu en oxymétrie de pouls.
Question 17: ADE
A. Une onde progressive sinusoïdale est une onde dont la source engendre la perturbation
d'une grandeur physique qui varie dans le temps suivant une fonction sinus ou cosinus.
B. Une onde électromagnétique se compose d'un champ électrique et d'un champ
magnétique associés parallèles entre eux et à la direction de propagation.
C. Les rayonnements électromagnétiques sont toujours émis au niveaux des électrons.
D. Un photon ne possède pas de charge électrique ni de masse.
E. Un photon transporte une énergie égale au quantum d'énergie E = h.ν
Question 18: BD
A. La SRM consiste à réaliser la cartographie des protons de l'eau selon leur densité ou leurs
caractéristiques de relaxation.
B. Dans un noyau, sur chacune des couches les nucléons se combinent en opposition selon
un principe d'exclusion par paire de particules sans mélange d'espèces.
C. Pour un atome de Carbone
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𝐶 , le spin nucléaire résultant I est différent de 0, un
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phénomène de RMN est possible.
D. Pour un atome d'Azote
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𝑁, le spin nucléaire résultant I est différent de 0, un phénomène
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de RMN est possible.
E. Le rapport gyro-magnétique d'un noyau est proportionnel à la masse de la particule.
Question 19: BCD
A. En présence d'un champ magnétique extérieur ⃗⃗⃗⃗
𝐵0, les spins vont s'orienter dans la direction
perpendiculaire à celle de ⃗⃗⃗⃗
𝐵0de 2l + 1 façons.
B. D'un point de vue quantique, l'interaction des moments magnétiques des spins avec le
champ magnétique extérieur ⃗⃗⃗⃗
𝐵0va révéler 2l + 1 niveaux d'énergie cachés de ces spins : c'est
l'effet Zeeman.
C. Un spin placé dans un champ magnétique extérieur précesse autour de la direction du champ
magnétique sur un cône de révolution d'angle θ, à une fréquence ν0, appelée fréquence de
Larmor.
D. La fréquence de Larmor est proportionnelle au rapport gyro-magnétique du noyau.
E. Une population de spins nucléaires non nuls introduite dans un champ magnétique extérieur
produit l'apparition d'une aimantation résultante ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀0 orienté perpendiculairement à la
direction du champ magnétique appliqué.
Question 20: ABDE
A. En RMN, l'excitation, et donc le phénomène de résonance, ne se produit que si l'énergie
apportée par l'onde de radiofréquence est exactement la même que la différence entre les
deux niveau d'énergie.
B. La fréquence de l'onde de radiofréquence doit être impérativement égale à la fréquence de
Larmor sinon il n'y a pas de phénomène de RMN observable.
C. L'angle de bascule de l'aimantation longitudinale M0 lors de l'excitation est proportionnel au
rapport gyro-magnétique (γ), à la durée d'impulsion (t) de l'onde de radiofréquence, et à la
force du champ magnétique extérieur (B0).
D. La susceptibilité magnétique d'un noyau est proportionelle au champ magnétique B0 et au
carré du rapport gyro-magnétique (γ) de ce noyau.
E. L'excitation permet de créer une aimantation possédant une composante longitudinale Mz =
M0 cos α et une composante transversale Mxy = M0 sin α.
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