Toulon, un lieu dans le jeu diplomatique
Par Evelyne Maushart
Celui qui commande la mer commande le
commerce, celui qui commande le commerce
commande la richesse du monde, et par
conséquent le monde entier1.
Toulon est un port de guerre, le plus important en Méditerranée. Cette ville est chef lieu d’une
préfecture maritime, d’une sous-préfecture du département du Var, d’un tribunal de la marine,
d’un tribunal de 1ère instance, d’un tribunal de commerce, de deux justices de paix et d’un
commissariat général de police. L'évolution de la marine entre 1870 et 1914 provoque un
rapide essor de la population qui passe de 70 000 à environ 105 000 habitants (jusqu’en 1892 :
77 5OO hab. puis en 1897 : 94 500 hab. ; en 1902 : 101 500 hab. ; en 1911 : 104 589 hab.). La
vie de la cité est intimement liée aux destinées de la marine.
La période qui va des lendemains de la défaite de 1870 à la veille de la Grande Guerre,
marque une étape importante dans l’évolution de la marine en France. En effet, elle se
transforme et passe de la voile à la vapeur dès le Second Empire, Napoléon III souhaitant
doter le pays d’une marine puissante, concurrente de celle de la Grande-Bretagne. L’évolution
technologique amorcée sous le Second Empire, se poursuit sous la IIIe République.
Toulon, en tant que port de guerre, va jouer un rôle dans les relations internationales menées
par les représentants français. Mais il va aussi être un lieu d’accueil pour sceller l’alliance
franco-russe et pour participer à la réconciliation avec l’Italie et l’Angleterre.
I – L’alliance franco-russe se scelle à Toulon
En 1893, les préparatifs de cette visite de l’escadre russe en Méditerranée, se font en étroite
collaboration entre la mairie et la marine. Ce qui favorise le succès du déroulement des
festivités.
A – Les préparatifs
Du 13 au 28 octobre 1893, l’escadre russe de la Méditerranée, commandée par l’amiral
Avellan, vient à Toulon pour rendre la visite faite le 23 juillet 1891, à Cronstadt par l’amiral
Gervais. Le préfet maritime est alors l’amiral Vignes. A cette annonce, un grand souffle de
sympathie patriotique2 passe sur la France entière, et sur Toulon en particulier3. Ce n’est
pas, en effet, une simple visite de politesse, mais la consécration de l’alliance qui doit sceller,
dans unefraternelle étreinte4 deux nationsunies indissolublement pour le maintien de la
paix générale5. La présence d'une escadre russe à Toulon prend figure, dans le contexte
international du moment d'un acte historique. La France a maintenant une alliée en
1 Raleigh (Walter), Histoire du monde, 1614
2 Almanach de Toulon, 1894
3
AMT, délibération du conseil municipal du 9 septembre 1893
4
Mongin (Laurent), Toulon, sa rade, son port, son arsenal, Marseille, Laffitte Reprints, 1904, p. 286
5
Idem, p. 287
Méditerranée. Cette visite officielle voit son aboutissement en décembre 1893 par la signature
d’un traité d’assistance militaire, qui restera en vigueur jusqu’à la Révolution russe.
A l’annonce de la venue d’une escadre russe, plusieurs ports se proposent pour l’accueillir6.
C’est Toulon qui est choisie. En effet, la municipalité est très activement intervenue auprès
du gouvernement pour recevoir l’escadre russe7. Le conseil municipal publie une
“ proclamation aux habitants ”8 les exhortant à manifester leurs sentiments de patriotisme afin
d’accueillir chaleureusement nos frères russes les membres de l’escadre. Toute la presse
locale prépare le public à l’arrivée de l’escadre et aux festivités. Il est décidé que chacun porte
les couleurs russes. Les femmes s’habillent d’un châle aux couleurs de l’empire des tsars, les
hommes fument la pipe russe. Tout est devenu franco-russe. Il y a des médailles, des insignes,
des rouleaux de serviettes, des encriers, des chapeaux... Les cravates sont tricolores avec un
aigle bicéphale sur fond d’or. On vend également des porte-monnaie avec un Kopeck dedans.
Des collectes sont lancées dans toute la France et de nombreuses municipalités envoient leurs
dons en numéraire et en nature : vin, champagne, cigares, tapis de table, et même des bijoux
destinés aux femmes russes. On associe également les enfants : les garçons font des dessins
pour leurs camarades russes, les écolières des ouvrages brodés, et tous ont appris l’hymne
russe. Lorsque la municipalité de Toulon reçoit, par dépêche officielle, la confirmation de la
visite, le conseil décide qu’il sera seul chargé de l’élaboration du programme officiel des
fêtes9. Il prévoit des réceptions à la mairie, une fête vénitienne dans la vieille darse, des
illuminations des jardins publics, de la place de la Liberté et du boulevard de Strasbourg, des
galas au grand théâtre, des banquets au musée, ainsi que des spectacles et des divertissements
au jardin de la ville, sur le boulevard et dans les rues10. Rien ne sera négligé pour que la
ville de Toulon, représentant la France tout entière, rende dignement à nos amis de Russie les
manifestations qui eurent lieu à Cronstadt11.
Et c’est en collaboration avec la préfecture maritime que la ville organise ces festivités. En
effet, comme il est prévu d’organiser des ascensions aérostatiques, celles-ci se dérouleront sur
le terrain militaire de Lagoubran, et la marine fournira le gaz pour le gonflement des
aérostats12. Pour sa part, le préfet maritime, le vice-amiral Vignes, organise, au nom de la
République, un ensemble de réceptions. Coups de canon, musique militaire et bals sont
destinés à honorer la marine russe. Il est également prévu de loger le président de la
République à la préfecture maritime13, et d’organiser le lancement, à la Seyne, du cuirassé
Jauréguiberry.
Les dépenses sont considérables. Elles sont comparables à celles qui ont été effectuées par les
Russes lors de la réception de l’escadre de l’amiral Gervais14. Cela coûtera 448 077 F à la
commune de Toulon15 et 2 404 455,21 F à l’Etat, sur le budget de la Marine16.
6
Le Petit Var, 8 septembre 1893, “ La Marine Russe ” p. 1
7 AMT, série 1 DI 75, délibération du conseil municipal du 30 août 1893
8 AMT, série 1 DI 75, délibération du conseil municipal du 10 octobre 1893
9 AMT, série 1 DI 75, séance publique du 6 septembre 1893
10 AMT, série 5 R 11, actions culturelles, festivités (1875-1899), n° I 23 : festivités France-Russie
11 Le Petit Var, 8 septembre 1893, “ Les préparatifs ”, p. 1
12 SHMT, série 2 A6 686, lettres diverses et pétitions, note du 6 octobre 1893
13 La Préfecture maritime, ancien hôtel de la Marine édifié en 1788 sur le champ de bataille (l’actuelle place
d’Armes) et détruit pendant la guerre de 1944
14 SHMT, série 170 C 29, dépêches ministérielle, note en date du 22 septembre 1893 qui présente un tableau
synoptique des fêtes et des dépenses de Cronstadt
15 AMT, délibérations du conseil municipal des 22 novembre 1893, 6 décembre 1893, 20 décembre 1893,
12, 15 et 16 février 1894, 1er mars 1894, 30 mai 1894
16 SHMT, série 2 A6 682, Port de Toulon, Correspondances, Commissariat de la marine, année 1893
B – Le déroulement des festivités
La vieille darse était noire de monde, et des individus de tout âge
s’accrochaient partout il existait une possibilité, cela au mépris de toute
prudence et des lois de l’équilibre. Tout était pavoisé, maisons, navires de haut
bord et torpilleurs17.
Le 13 octobre 1893, toute la population toulonnaise18, ainsi que ses représentants, sont
présents sur le port de Toulon pour accueillir l’escadre russe. En tête des personnalités se
trouve le vice-amiral Rieunier, ministre de la Marine et des Colonies, le vice amiral Vignes,
préfet maritime, le vice-amiral de Boissoudy, commandant l’escadre de la Méditerranée, le
vice-amiral de la Jaille, commandant l’escadre de réserve, ainsi que le maire de Toulon,
Prosper Ferrero et son conseil municipal19. De nombreuses associations sont également
présentes20, ainsi que les autorités religieuses, et diverses sociétés qui avaient offert leur
concours pour organiser des réjouissances publiques21. Toute la ville est debout pour les
recevoir. Lorsque l’escadre apparaît, ce sont des hourras de circonstance “ Vive la France ! ”,
“ Vive la Russie ! ”22. Et la “ fièvre patriotique embrase tous les bons citoyens23.
Le 13 et le 14 octobre au matin, les cérémonies officielles se déroulent dans l’enceinte du
domaine maritime24. Le 14 après-midi, les permissionnaires russes et français débarquent des
bordées25. Après ces réceptions, l’amiral Avellan et 50 officiers russes, se rendent à Paris
ils sont reçus par le gouvernement pour des négociations diplomatiques, militaires et
financières. On prépare un nouvel emprunt russe pour 1894 (1 020 millions de francs).
Pendant ce temps, à Toulon, du 16 au 26 octobre, des fêtes sont organisées pour distraire les
marins russes restés au port, 60 officiers et 2 000 matelots. Il y a des bals, des excursions, des
feux d’artifice, des spectacles. On joue tous les soirs au Théâtre “ Michel Strogoff ”. Un grand
banquet est offert aux marins russes et français sur la place d’Armes pour 500 marins russes et
autant de matelots français 26, sous le patronage de la municipalité27. Les Russes, officiers et
marins, les reçoivent ensuite à bord de leurs navires. Le fêtes de nuit se déroulent en rade. De
17 Raoulx (Docteur) Mon beau Toulon... Qui t’a vu ? in Bulletin des Amis du Vieux Toulon, 1936, p. 261
18 Une foule nombreuse, également venue de toute la France, est présente. Le matin du 13 octobre, on
enregistre 160 000 arrivées (Mollet [Vincent], La visite de l’Escadre russe à Toulon en 1893, in
Cols Bleus n° 2231 du 9 octobre 1993, p. 10)
19 Le Grand Var, n° 15 du vendredi 13 octobre 1983 (numéro spécial)
20 SHMT, série 2 A6 686, lettres diverses et pétitions, note du 16 octobre 1893 : “ Les Anciens Combattants
de 1870 et les Anciens Sous Officiers, se sont unis pour former un comité des fêtes en l’honneur des sous
officiers russes ”
21 Le Petit Var, 9 septembre 1893, “ L’escadre russe à Toulon ”, p. 2
22 Le Petit Var, 14 octobre 1893, “ Les fêtes franco-russes. Bienvenue ”, p. 1
23 Idem
24 Le Petit Var, 14 octobre 1893, “ Les fêtes franco-russes. A Toulon. Journée du 13 octobre 1893 ”, p.1
25 La présence de la marine française et russe dans la ville posera quelques problèmes en mairie. En effet, la
mairie de Toulon avait invité les propriétaires d’immeubles à venir indiquer au bureau de la Guerre, à
l’hôtel de ville, les locaux meublés ou non meublés dont ils pouvaient disposer à l’occasion des fêtes
franco-russes (Le Petit Var, 17 septembre 1893, “ Le logement des étrangers ” p. 2) afin de loger tous ces
étrangers. Certains ont cru que c’était la ville qui se porterait caution des loyers, si bien que, par la suite,
des recours seront intentés contre la municipalité pour des loyers impayés (AMT, délibération du 7 juillet
1895)
26 Le Petit Var, 26 septembre 1893, “ L’escadre russe à Toulon. Un banquet de marins ”, p. 1
27 Idem
nombreuses communes les invitent également28. Le Petit Var, traduit l’enthousiasme
populaire.
La municipalité tient à associer à ces fêtes tout le monde, habitants de Toulon, étrangers et
soldats29. Toutes les catégories sociales doivent pouvoir participer aux fêtes. Il y a, à cet effet,
des réceptions officielles à la préfecture maritime et à l’hôtel de ville réservées à la
population, des bals et des banquets populaires. La ville a organisé de nombreuses
manifestations dans la rue tous peuvent manifester leur allégresse30. Le public acclame de
bon cœur cette nouvelle amitié. Le préfet maritime accorde une demi-journée de congé au
personnel de l’arsenal. Les écoliers ne sont pas oubliés, ils ont deux jours de congé31, accordés
par le préfet du Var. En vue d’assurer la tranquillité, la police est renforcée. Tout se déroule
sans incident.
Ces fêtes sont l’occasion pour la population de bénéficier de certains avantages. Le ministre
de la Marine décide que la demi-journée de congé sera payée aux agents du personnel ouvrier
de l’arsenal. De son côté, la municipalité, subventionne les associations qui désirent participer
aux festivités32, mais prévoit également de distribuer aux indigents de la ville, la veille de
l’arrivée de l’escadre, une somme de 6 000 F33. Les bons sont distribués par les soins du
bureau de bienfaisance. De plus, l’administration des hospices civils de Toulon bénéficie, à
cette occasion d’un crédit destiné à améliorer l’ordinaire de ses indigents34.
Lorsque l’amiral Avellan rejoint Toulon le 27 octobre, il s’arrête à Lyon et à Marseille, le
même accueil chaleureux lui est réservé. Le président de la République Sadi Carnot vient à
Toulon le même jour où il est reçu triomphalement35. Le 29, l’amiral Avellan reprend la mer.
Les Russes sont très satisfaits de l’accueil des Toulonnais lors de leur séjour. A Toulon, la
visite de l’escadre de l’amiral Avellan a laissé d’inoubliables souvenirs dans la mémoire
collective toulonnaise36 ”. La popularité de la Russie et du Tsar reste considérable. Lors du
décès du tsar en 1894, Toulon et Paris portent le deuil aux fenêtres des maisons, son portrait
est voilé de crêpe. De même, en 1895, la ville accueille avec joie un don de l’amiral Avellan
et des officiers de l’escadre russe : la statue du marin russe37 en signe de reconnaissance et
en même temps pour perpétuer le souvenir de l’hospitalité chaleureuse ”. Elle est placée à la
mairie afin que la ville entière, en la voyant, se remémore le geste de deux pays désormais liés
fraternellement et ayant pour but ultime la paix du monde. Enfin, le 22 octobre 1895, le Quai-
du-Port est dénommé Quai de Cronstadt38.
Dans la réception magnifique et retentissante faite par la ville de Toulon à ses hôtes, c’est la
France qui, du plus profond d’elle-même, envoyait à la Russie le meilleur de son âme39.
28 SHMT, série 2 A6 686, lettres diverses et pétitions, note du 16 octobre 1893 du maire de Saint-Tropez
29 Le Petit Var, 13 septembre 1893, “ L’escadre russe à Toulon. Une fête populaire ”, p. 2
30 Idem
31 Guillou (J.), L’escadre russe en France, in Bulletin de l’Académie du Var, 1993, pp. 126 à 151
32 120 sociétés se sont inscrites pour la fête de gymnastique. C’est la société la Pro Patria ”, de Toulon, qui
est choisie et qui reçoit la somme de 18 000 F pour organiser sa manifestation
33 AMT, série 1 DI 75, délibération du conseil municipal du 5 octobre 1893
34 AMT, série 1 DI 75, délibération du conseil municipal du 10 octobre 1893
35 Le Petit Var, 28 octobre 1893, “ L’escadre russe à Toulon ; l’arrivée du président de la République ”, p. 1
36 Marmottans (Tony), Ca s’est passé à Toulon et dans le pays varois, Ed. Autre Temps, vol. 4, 1998, p.
37 AMT, délibération du conseil municipal du 25 août 1895
38 AMT, délibération du conseil municipal du 23 octobre 1895
39 Mongin (Laurent), op. cit. p. 287
Depuis, les marines russe et toulonnaise collaborent en bonne intelligence40. Parfois des
réceptions sont également données en l’honneur des officiers et marins russes.
Le samedi 21 septembre 1901, lorsqu’ils reviennent à Toulon, on considère que c’est un
événement historique d’une haute portée pour le pays et la République. La réception qui a eu
lieu à la mairie a été en tous points digne de l’idée qu’elle exprimait et vous avez pu vous
rendre compte de l’enthousiasme patriotique 41. En 1914, dans le cadre de l'alliance franco--
russe, l'amiral Roussine et de nombreux officiers de la marine du Tsar sont venus assister à
Toulon, du 25 au 27 juin, aux manœuvres de la marine française.
II – Toulon participe à la réconciliation avec l’Italie et l’Angleterre
Des réceptions somptueuses sont à nouveau données à Toulon lorsque le gouvernement
français décide que c’est dans cette ville que doivent être reçues d’une part les délégations
italiennes le 10 avril 1901, et d’autre part celles de l’Angleterre en 1902 et en 1912.
A – L’escadre italienne à Toulon : un acte de politesse diplomatique
L’occupation de la Tunisie par la France en 1881 et l’établissement du protectorat français ont
eu pour effet de créer des tensions avec l’Italie. Des efforts de conciliation sont tentés, qui
sont concrétisés par des visites officielles. Au mois d’avril 1899, l’escadre de la Méditerranée
se rend à Cagliari à l’occasion de la mort du roi Humbert Ier. En réponse, l’escadre italienne,
commandée par le duc de Gênes, oncle du nouveau roi Victor-Emmanuel III, et commandant
en chef de la flotte italienne, vient en France le 8 avril 1901. C’est à Toulon qu’a lieu cette
visite officielle en présence du président de la République. Cette rencontre consacre un
rapprochement entre deux nations sœurs que des malentendus avaient trop souvent
éloignées42.
A l’arrivée de l’escadre italienne, la foule s’est massée le long de la côte au Mourillon, depuis
la Grosse Tour jusqu’à Sainte Marguerite43. Par petits groupes, les embarcations, de 100 à
20044, sortent du port et se répandent dans la petite rade. A mesure que les navires défilent
devant les forts, ils sont salués par des coups de canon. En tête de l’escadre se trouve le
Lepante, qui porte le pavillon du duc de Gênes. La population italienne de Toulon est venue
tout entière saluer le représentant de leur souverain, et elle ne lui ménage pas ses ovations.
Puis les navires viennent mouiller au port. Le préfet maritime, le vice-amiral de La
Bonninière de Beaumont, en grande tenue de cérémonie, se rend à bord du Lepante pour
souhaiter la bienvenue au duc, ainsi qu’à toute l’escadre. Les journalistes se répandent pour
recueillir des informations. Toute la soirée est animée sur le boulevard de Strasbourg. Les
terrasses des cafés, la salle du Casino, tous les lieux publics accueillent les marins de l’escadre
italienne descendus à terre. Au Casino, l’orchestre fait entendre l’hymne italien, puis la
Marseillaise.
Puis l’on se prépare à recevoir le président de la République. Le protocole de la visite
présidentielle est réglé par le préfet maritime45. L’événement est d’importance, la presse
toulonnaise l’évoque depuis un mois et chaque jour, un article de plusieurs colonnes
40 SHMT, série 2 D10 21, Majorité générale , Navires russes, lettres de 1908 à 1915
41 AMT, délibération du conseil municipal du 25 septembre 1901
42 Mongin (Laurent), op. cit. p. 190
43 Le Petit Var, 10 avril 1901, “ Le voyage présidentiel à Toulon ”, p. 1
44 Le Petit Var, 10 avril 1901, “ Arrivée de l’escadre italienne ”, p. 1
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