2.2.1 Interprétation classique
Pour l’expérience réalisée avec les deux rayons lumineux, la physique classique
fournit l’explication suivante : la lumière a une nature ondulatoire et comme des
vagues sur l’eau, les différents rayons peuvent interagirent entre eux. Les rayons qui
sortent des deux fentes différentes vont donc interagirent entre eux. Par cette
expérience, il a pu donc être déduit que les rayons lumineux pouvaient s’additionner
entre eux ou bien s’annuler, c’est donc en se croisant que les rayons peuvent
s’annuler ou s’additionner et c’est donc pour cela que l’on retrouve une alternance de
bande lumineuses et sombres sur l’écran final.
2.2.2 Interprétation quantique
Pour ce qui est de l’électron
, la physique classique n’est pas en mesure d’expliquer
le phénomène. Dans cette expérience, l’électron se comporte comme une onde alors
que jusque-là on l’avait toujours considéré comme une particule. On remarque alors
que les électrons peuvent interférer entre eux mais également qu’un électron peut
interférer avec lui-même. C’est à cause de ces interférences que l’on voit également
la zone d’interférence sur l’écran. Ici apparaît la dualité onde-corpuscule qui sera un
fondement de la physique quantique. Nous pouvons mesurer dans quelle fente va
passer l’électron mais en faisant cela l’électron ne sera plus en état d’interférence
(superposition d’état). Ce phénomène met en évidence le problème de la mesure
quantique sur lequel on reviendra plus tard et qui est très important dans le paradoxe
du chat de Schrödinger.
2.3. Einstein : L’effet photoélectrique
2.3.1 Contexte historique
Einstein est né le 14 Mars 1879 à Ulm en Allemagne. En 1896, il entre à l’Ecole
polytechnique fédérale de Zurich et obtient son diplôme en 1900. En 1900 démarre
la première révolution quantique avec la découverte du corps noir par Max Planck ;
c’est à ce moment-là qu’Einstein va découvrir l’effet photo-électrique qui reprendra la
dualité onde-corpuscule de la lumière mise en lumière 100 ans plus tôt pas
l’expérience de Young. Il va reprendre l’expérience de Lennart et va contredire la
théorie classique. C’est lui qui va pouvoir pour la première fois expliquer cet effet. Il
recevra le prix Nobel de physique 1921 pour cette expérience.
2.3.2 Expérience
On projette de la lumière sur une plaque en métal ; on remarque alors que des
électrons sont éjectés de cette plaque. Lorsque l’on baisse l’intensité de la lampe le
nombre d’électrons diminue mais la vitesse d’éjection reste la même, mais le nombre
d’électrons éjectés est diminué, alors que si la lumière était une onde, si l’on baisse
l’intensité de la lumière, les électrons devraient être éjectés moins vite.
2.3.3 Interprétation
Avec la théorie classique qui dit que la lumière est une onde, il est impossible de
donner une explication cohérente à cette expérience.
L’interprétation d’Einstein est que la lumière est constituée de quantas d’énergie
(photons), une de ces particules est alors envoyée avec une énergie suffisante sur le
Nous verrons le cas du photon plus loin avec Einstein et l’effet photoélectrique qui reprend
la dualité onde-corpuscule de la lumière.