Le chat de Schrödinger et son impact sur la physique quantique Sophie DUC, classe 5C Table des matières 1. Introduction : ................................................................................................................................... 3 2. Partie 1 : Expériences et concepts fondateurs .................................................................................... 4 2.1. Fentes de Young .......................................................................................................................... 4 2.1.1 Contexte historique ................................................................................................................ 4 2.1.2 Expérience .............................................................................................................................. 4 2.2 Interprétations : ........................................................................................................................ 4 2.3. Einstein : L’effet photoélectrique ................................................................................................. 5 2.3.1 Contexte historique ................................................................................................................ 5 2.3.2 Expérience .............................................................................................................................. 5 2.3.3 Interprétation ......................................................................................................................... 5 2.4 Max Planck..................................................................................................................................... 6 2.4.1 La constante de Planck ........................................................................................................... 6 3. Partie 3 : La révolution quantique ....................................................................................................... 6 3.1 Atome de Bohr .............................................................................................................................. 6 3.2 Heisenberg et le principe d’incertitude ......................................................................................... 6 3.3 Les physiciens ayant contribué à l’avancée de la physique quantique ......................................... 6 3.3.1Wolfgang Pauli et le principe d’exclusion ............................................................................... 6 3.3.2 Dirac 1928............................................................................................................................... 7 3.3.3 Louis de Broglie Matière et dualisme onde-corpuscule ......................................................... 7 3.3.4 Schrödinger fonction d’onde .................................................................................................. 7 4. Partie 3 : Le chat de Schrödinger et paradoxe .................................................................................... 7 4.1 Contexte historique et biographie ............................................................................................ 7 4.2 Le baril d’Einstein : .................................................................................................................... 8 4.3 Expérience ................................................................................................................................. 8 4.4 Paradoxe .................................................................................................................................... 8 4.5 Interprétation ............................................................................................................................ 8 4.6 Débat Einstein-Bohr et EPR ....................................................................................................... 9 4.7 EPR : ........................................................................................................................................... 9 4.8 Expérience : ............................................................................................................................... 9 4.9 Conclusions d’Einstein : ............................................................................................................. 9 5. Partie 4 :Philosophie :.......................................................................................................................... 9 5.1 Réalisme ........................................................................................................................................ 9 5.2 ........................................................................................................................................................ 9 Idéalisme ............................................................................................................................................. 9 6. Partie 5 : Nouvelles découvertes et hypothèse (2ème révolution) ..................................................... 10 6.1 Intrication quantique, expérience du paradoxe EPR, téléportation quantique .......................... 10 6.2 Téléportation quantique ............................................................................................................. 10 6.3 Interprétation de Copenhague .................................................................................................... 10 6.4.La théorie des mondes multiples : .............................................................................................. 10 6.5 Théorie de la décohérence .......................................................................................................... 11 7. Conclusion ......................................................................................................................................... 11 1. Introduction : Depuis toujours l’homme s’est intéressé à ce qui se passait autour de lui. Depuis Aristote en passant par Newton ou Einstein jusqu’à nos jours, des centaines d’expériences de physique plus ou moins célèbres ont été réalisées. Grâce au travail de ces scientifiques nous pouvons aujourd’hui différencier 2 types de physique, la physique dite classique et la physique quantique (ou mécanique quantique). Celle-ci commence a se développer au 19ème siècle avec quelques grands noms de la physique comme Planck ou Einstein. La révolution quantique est compliquée et tous les scientifiques ne s’entendent pas. Les nouvelles découvertes se font des fois dans un climat politique compliqué avec les grandes guerres, mais petit à petit. Cette nouvelle physique beaucoup moins intuitive que l’ancienne, traite du monde microscopique de particules ou encore de quantas. Le but de ce travail sera d’abord de présenter les concepts fondamentaux qui ont été découverts au début du 20ème siècle et qui nous amènent à la compréhension de la physique quantique pour en suite se pencher sur un des paradoxes les plus troublant de la physique quantique : ‘’le chat de Schrödinger’’ pour voir comment, grâce aux découvertes récentes, nous pouvons le résoudre en partie et quel impact ce paradoxe a eu sur la physique et comment il a fait évoluer celle-ci. Pour enfin arriver aux nouvelles perspectives d’avenir pour la physique quantique. La physique quantique est loin d’avoir révélé tous ses mystères. Dans ce travail nous nous intéresserons à cette expérience du chat de Schrödinger en commençant par résumer ce qui a permis à la physique quantique de naître puis après avoir expliqué cette expérience nous discuterons ses différentes interprétations et explications pour pouvoir au mieux répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment expliquer certains phénomènes de la physique quantique tel que celui-ci ? 2. Partie 1 : Expériences et concepts fondateurs 2.1. Fentes de Young 2.1.1 Contexte historique Thomas Young naît en 1773 et va réaliser son expérience des fentes en 1805. A cette époque seule la physique dite classique est bien connue, c’est grâce en partie à son expérience que la physique quantique va voir le jour. 2.1.2 Expérience L’expérience met en place deux fentes par lesquelles passent deux rayons lumineux issus d’une même source qui vont ensuite se projeter sur un écran. Le résultat que l’on observe est celui-ci : sur l’écran des zones d’ombres et de lumières s’alternent. Cette expérience a par la suite été réalisée avec des particules élémentaires le résultat est étonnant : de la même façon qu’avec les rayons de lumière, les particules se retrouvent sur l’écran de manière à former la figure d’interférence. 2.2 Interprétations : 2.2.1 Interprétation classique Pour l’expérience réalisée avec les deux rayons lumineux, la physique classique fournit l’explication suivante : la lumière a une nature ondulatoire et comme des vagues sur l’eau, les différents rayons peuvent interagirent entre eux. Les rayons qui sortent des deux fentes différentes vont donc interagirent entre eux. Par cette expérience, il a pu donc être déduit que les rayons lumineux pouvaient s’additionner entre eux ou bien s’annuler, c’est donc en se croisant que les rayons peuvent s’annuler ou s’additionner et c’est donc pour cela que l’on retrouve une alternance de bande lumineuses et sombres sur l’écran final. 2.2.2 Interprétation quantique Pour ce qui est de l’électron1, la physique classique n’est pas en mesure d’expliquer le phénomène. Dans cette expérience, l’électron se comporte comme une onde alors que jusque-là on l’avait toujours considéré comme une particule. On remarque alors que les électrons peuvent interférer entre eux mais également qu’un électron peut interférer avec lui-même. C’est à cause de ces interférences que l’on voit également la zone d’interférence sur l’écran. Ici apparaît la dualité onde-corpuscule qui sera un fondement de la physique quantique. Nous pouvons mesurer dans quelle fente va passer l’électron mais en faisant cela l’électron ne sera plus en état d’interférence (superposition d’état). Ce phénomène met en évidence le problème de la mesure quantique sur lequel on reviendra plus tard et qui est très important dans le paradoxe du chat de Schrödinger. 2.3. Einstein : L’effet photoélectrique 2.3.1 Contexte historique Einstein est né le 14 Mars 1879 à Ulm en Allemagne. En 1896, il entre à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich et obtient son diplôme en 1900. En 1900 démarre la première révolution quantique avec la découverte du corps noir par Max Planck ; c’est à ce moment-là qu’Einstein va découvrir l’effet photo-électrique qui reprendra la dualité onde-corpuscule de la lumière mise en lumière 100 ans plus tôt pas l’expérience de Young. Il va reprendre l’expérience de Lennart et va contredire la théorie classique. C’est lui qui va pouvoir pour la première fois expliquer cet effet. Il recevra le prix Nobel de physique 1921 pour cette expérience. 2.3.2 Expérience On projette de la lumière sur une plaque en métal ; on remarque alors que des électrons sont éjectés de cette plaque. Lorsque l’on baisse l’intensité de la lampe le nombre d’électrons diminue mais la vitesse d’éjection reste la même, mais le nombre d’électrons éjectés est diminué, alors que si la lumière était une onde, si l’on baisse l’intensité de la lumière, les électrons devraient être éjectés moins vite. 2.3.3 Interprétation Avec la théorie classique qui dit que la lumière est une onde, il est impossible de donner une explication cohérente à cette expérience. L’interprétation d’Einstein est que la lumière est constituée de quantas d’énergie (photons), une de ces particules est alors envoyée avec une énergie suffisante sur le 1 Nous verrons le cas du photon plus loin avec Einstein et l’effet photoélectrique qui reprend la dualité onde-corpuscule de la lumière. matériau en métal qui absorbe la particule et rejette un électron. On peut en déduire également que l’énergie des électrons rejetés ne dépend pas de l’intensité de la source lumineuse, seul le nombre d’électrons rejetés pas la plaque de métal dépend de l’intensité. Il va également reprendre la constante de Planck pour expliquer le phénomène avec l’équation suivante : E=h.v. Elle permet de calculer l’énergie transportée par un proton et donc de prouver sa nature corpusculaire. 2.4 Max Planck 2.4.1 La constante de Planck 3. Partie 3 : La révolution quantique 3.1 Atome de Bohr Niels Bohr, né en 1885, était un physicien danois qui sera l’un des fondateurs de la physique quantique. En 1912, il va travailler sur la structure de l’atome avec Rutherford à Manchester. En 1913, il va publier son modèle de l’atome qui sera faux mais qui se révèlera utile pour l’avancé de la physique quantique. Il avait comme image un système solaire. Ce système solaire était constitué du noyau au milieu et d’orbites autour. Mais il existerait un nombre défini d’orbites stables entre lesquelles les électrons se déplaceraient en émettant des photons. Ce modèle allie physique classique et quantique c’est pour cela qu’il est impossible. En 1914, la Première guerre mondiale éclate, ralentie le développement de la science car les jeunes hommes désertent les labos pour aller au front, les tensions entre les pays sont fortes alors les scientifiques ont peine à circuler. Quand la guerre se termine, une nouvelle génération de chercheurs prend le relais pour l’avancée de la physique quantique. 3.2 Heisenberg et le principe d’incertitude En mécanique quantique, on ne peut pas connaître la position précise et la vitesse précise d’une particule quantique en même temps, de plus quand on mesure la position d’une particule, on l’oblige à en choisir une. En réalité, les particules quantiques n’ont pas de position et de vitesse définies avant qu’on les mesure, là aussi le problème de la mesure quantique est présent. La mesure modifie l’état de la particule. Heisenberg présente cela en 1927. Les concepts de la physique classique sont présents dans le monde quantique mais ils sont limités par les relations d’incertitude. C’est donc pour cela que plus la précision de la position d’une particule augmente, plus la précision de sa vitesse diminue (le contraire étant valable également). Certains physiciens croyaient que cette théorie mettait en avant le fait que les expériences n’étaient pas assez bien réalisées par les chercheurs. Or, l’incertitude est une caractéristique indispensable à la physique quantique et pas une erreur due a l’imprécision des expériences. 3.3 Les physiciens ayant contribué à l’avancée de la physique quantique 3.3.1Wolfgang Pauli et le principe d’exclusion Le principe d’exclusion découvert par Pauli en ( ) permet de dire que deux électrons ne peuvent pas être simultanément dans le même état quantique. Ceci sera généralisé pour toutes les particules élémentaires. Pour ce qui est des électrons grâce à ce principe d’exclusion il sera possible de savoir qu’il y a un nombre limité d’électron dans les différentes couches d’un atome. 3.3.2 Dirac 1928 3.3.3 Louis de Broglie Matière et dualisme onde-corpuscule Théorie qui pose les bases de la mécanique ondulatoire. De Broglie va reprendre la dualité onde corpuscule de la lumière démontrée par Einstein pour l’appliquer à toute la matière. En effet il va établir une relation entre la quantité de mouvement d’une particule à une longueur d’onde, il va prendre pour cela les équations qu’Einstein avait utilisé pour prouver la dualité de la lumière soient : E=hv (ou E est l’énergie) cette équation s’appliquerait a une onde et p=hv/c ( ou p est la quantité de mouvement ) et celle-là s’appliquerait a une particule. De Broglie va décréter que l’échec des expériences pour montrer que la lumière est soit une onde soit une particule est du a une corrélation des deux équations, il va ensuite appliquer cette théorie à l’électron, en effet il pensait qu’ils pouvaient avoir une nature ondulatoire car ils ne pouvaient exister que dans des orbite définies par des nombres entiers. De Broglie pensait qu’une particule st guidé par une onde à laquelle elle est liée, il développa son idée par une approche mathématique. Finalement on découvrit que non seulement les électrons et les photons étaient à la fois des particules et des ondes mais on découvrit également que tout était à la fois une onde et une particule. Il reçut en 1929 le prix Nobel pour sa théorie 3.3.4 Schrödinger fonction d’onde Grâce aux précédentes expériences et aux nouvelles découvertes, il apparaît évident à cette époque que la lumière avait une dualité onde corpuscule. Schrödinger va alors établir une équation qui généralisera la dualité onde corpuscule a toute la matière comme le proposait De Broglie. Dans cette équation l’inconnu sera la fonction d’onde Pauli (algèbre linéaire et matrices) De Broglie, Schrödinger 4. Partie 3 : Le chat de Schrödinger et paradoxe 4.1 Contexte historique et biographie Erwin Schrödinger est né le 12 août 1887 à Vienne en Autriche. Il obtiendra son doctorat en physique à l’université de Vienne en 1910. En 1922 il publiera un article qui deviendra l’équation de Schrödinger. En 1927 Il travaillera avec Max Planck à Berlin, mais en 1933 il partira et recevra le prix Nobel avec Paul Dirac pour leur contribution à l’avancé de la physique quantique grâce à de nouvelles théories. C’est en 1935 qu’il imaginera l’expérience du chat de Schrödinger, il avait de nombreuses correspondances avec Einstein qui lui même avait déjà imaginé une expérience de pensée similaire au chat de Schrödinger mais avec un baril de poudre. Il rencontrera quelques problèmes suite a son départ d’Allemagne car il ne voulait pas soutenir le régime nazi, alors que Hitler annexe l’Autriche. Il va alors quitter l’Autriche et deviendra directeur d’une école de physique en Irlande. 4.2 Le baril d’Einstein : Einstein imagine un baril rempli de poudre à canon. Cette poudre inflammable peut avoir explosé ou non. Si Einstein applique la fonction d’onde a la poudre à canon il trouve une solution d’un mélange des deux possibilités, le baril est à la fois explosé et non-explosé. Ici le but est de démontrer que la fonction d’onde de Max Born est incomplète. (FONCTION D’ONDE ? ) 4.3 Expérience L’expérience du chat de Schrödinger est une expérience de pensée imaginée par Erwin Schrödinger 1935, l’objectif n’est pas de la réaliser mais de démontrer le problème de l’incertitude et contredire l’interprétation de Copenhague et donc de Nils Bohr. Pour ce faire, un chat est placé dans une boîte avec un dispositif létal (fiole de poison), un atome radioactif et un détecteur de désintégration qui active le dispositif létal si l’atome radioactif se désintègre dans un temps imparti. De l’extérieur, il est impossible de savoir ce qu’il se passe dans la boîte. Le but principal de cette expérience est de montrer le problème de la mesure dans la physique quantique et les différentes manières dont on peut la comprendre. 4.4 Paradoxe Tant que la boîte est fermée, nous ne pouvons pas savoir si le chat est mort ou non, il y a autant de probabilité que le poison est été libéré comme le contraire. Comme il y a deux possibilités d’états pour l’atome, il y en a donc deux pour le chat ( ni mort ni vivant) nous sommes dans une superposition des états, le chat est alors mort et vivant. On ne peut pas dire que le chat est mort ou vivant car on ne peut pas déterminer l’état de l’atome, il y a 50% de chance qu’il soit désintégré et autant qu’il ne le soit pas. C’est grâce à ce paradoxe que Schrödinger voulait montrer la faille qu’il existe dans la mesure quantique, car pour lui il était évident qu’un chat (être macroscopique) ne pouvait être à la fois mort et vivant. Pourtant la seule manière de décrire ce qu’il se passe avant d’ouvrir la boîte pour l’observation nous ne pouvons qu’utiliser cette superposition 4.5 Interprétation Avec une interprétation quantique, le chat est dans une superposition d’état. Tant que l’on n’a pas ouvert la boîte et observé le chat est mort et vivant. Tout comme l’action de mesurer la position d’une particule quantique qui la force à prendre une position, l’observation du chat le force à prendre un état. Mais en réalité en absence de mesure, il existe autant de probabilité que le chat soit à la fois mort et vivant. Mais pour Schrödinger, cela est impossible. Pour lui, le chat doit être soit mort soit vivant. Il met donc en parallèle l’indétermination au niveau microscopique et l’imprécision à l’échelle macroscopique. Puisque au niveau macroscopique, un chat vivant et mort n’existe pas, il n’y a pas d’indétermination quantique au niveau microscopique et la mesure quantique soit s’avérer fausse. Einstein était d’accord avec Schrödinger : lui même pensait que la physique était incomplète et que cette histoire de probabilité et donc de chance n’était pas envisageable. Si l’on utilise l’équation de Schrödinger il y a dépendance entre l’état d’une particule et l’état du chat, ici il y a donc superposition d’état. Une fois de plus pour Schrödinger la physique n’est pas complète. Au contraire, Bohr soutenait que le chat pouvait à la fois être mort et vivant car pour lui la mesure interférait avec le véritable état du chat, alors il n’y avait que des probabilités pour définir le chat 50% de chance qu’il soit mort et également 50% qu’il soit envie. Mais tel que l’interprétation de Copenhague le dit, on ne peut pas savoir ce qu’il se passe et la mesure est trompeuse. 4.6 Débat Einstein-Bohr et EPR Bohr avait accepté les nouvelles idées de la physique quantique qui reposait sur des probabilités, alors que pour Einstein, il était inconcevable qu’aucune équation n’existe pour connaître la position exacte d’une particule. Il ne croyait pas au hasard et on connaît la phrase mythique d’Einstein ‘’Dieu ne joue pas aux dés. Pour lui, on n’a pas encore découvert les équations qui régissent la physique quantique et il n’y a pas de superposition quand on mesure une particule : elle est dans l’état qu’elle possédait déjà avant la mesure. Alors, pour avoir raison, il va imaginer une expérience de pensée avec Podolsky et Rosen et va publier le paradoxe EPR ( qui n’inclue en réalité aucun paradoxe ). 4.7 EPR : En 1935 Einstein Podolsky et Rosen vont publier un article traitant d’une expérience fictive. Ce sera le paradoxe EPR. Einstein étant en désaccord avec Bohr sur la physique quantique a décidé d’amener des preuves pour sa théorie ; il existerait des variables cachées. 4.8 Expérience : Einstein imagine deux particules qui interagissent entre elles puis sont séparées et envoyées à une grande distance l’une de l’autre. Alors quand on mesurera la position de la première particule, sa quantité de mouvement (le sens de sa rotation) en sera affectée, nous pourrons alors calculer la position et la quantité de mouvement de l’autre particule car nous connaissons la distance de départ les séparant, en faisant cela, le principe d’incertitude est violé. Pour ne pas violer ce principe, il faudrait alors supposer que la mesure de la première particule a influencé à distance la deuxième particule, ce qui voudrait dire qu’il y a une communication à distance plus rapide que la vitesse de la lumière et qui violerait le principe de causalité. 4.9 Conclusions d’Einstein : Pour Einstein qui publie cet article, il est certain d’avoir gagné son débat avec Bohr. Il pense donc que la physique est incomplète et qu’il manque des variables cachées. Plus tard, cette expérience va être réalisée par des scientifiques et donnera finalement tort à Einstein. 5. Partie 4 :Philosophie : 5.1 Réalisme 5.2 Idéalisme 6. Partie 5 : Nouvelles découvertes et hypothèse (2ème révolution) 6.1 Intrication quantique, expérience du paradoxe EPR, téléportation quantique Deux particules qui sont intriquées forment un tout, lorsque quelque chose est fait à l’une, cette action agit également sur l’autre même à distance. Il y a toujours des lois de probabilités qui régissent les effets des particules intriquées entre elles. Expérience EPR : En 1982, Alain Aspect va réaliser cette expérience avec succès pour pouvoir confirmer les inégalités de Bell ( ne seront pas expliquées ici).Au contraire de ce qui est écrit dans l’article EPR d’Einstein, ici ce sont la position et le spin des particules intriquées qui sont mesurés. Grâce à cette expérience et plus tard des expériences encore plus précises, il sera confirmé que Bohr avait raison et que la physique quantique n’est pas incomplète. Il est donc possible que deux particules agissent à distance l’une sur l’autre sans violer le principe de causalité. Tout de même, il reste un problème dans l’expérience d’Aspect, la plupart des photons produits ne sont pas détectés et on pourrait alors dire que l’expérience n’est pas suffisamment fiable, mais une expérience sera réalisée en 2015 et confirmera les inégalités de Bell. 6.2 Téléportation quantique La téléportation quantique permet de téléporter une particule d’un endroit à l’autre sans qu’elle n’apparaisse au milieu des deux points. En pratique, il faut deux particules intriquées qui sont envoyées à une certaine distance l’une de l’autre, il y aura une source et un récepteur. Une troisième particule entrera en jeu pour donner une certaine structure à la source, et comme la source est intriquée au récepteur on retrouvera la même structure au final sur la particule réceptrice, la structure aura donc été téléportée. 6.3 Interprétation de Copenhague Cette interprétation a découlée de celle de Nils Bohr. Il faut accepter que la mesure a un impact sur le phénomène que nous observons et nous ne pouvons prendre en compte que les résultats de nos expériences car nous ne pouvons pas savoir ce que fait une particule quand nous ne l’observons pas. Nous pouvons juste établir des relations de probabilités. Le saut quantique est une fausse interprétation, il n’y a pas de raison de se poser la question de ce qui se passe quand une particule passe d’un certain état à un autre. Si nous ne l’observons pas, nous ne pouvons rien savoir. 6.4.La théorie des mondes multiples : Cette théorie a été introduite par Everett en 1957, c’est une des théories qui permet de résoudre le paradoxe du chat de Schrödinger mort et vivant. Elle permettrait donc de résoudre le problème de la mesure et donc de la superposition d’état. Elle estime également que la fonction d’onde décrit toute la réalité au contraire de l’approche positiviste. Elle pourrait venir de l’énigme de l’antimatière. Il existerait donc un univers parallèle ou toute la matière de notre monde serait de l’antimatière Cette théorie imagine qu’une infinité d’univers coexistent et se divisent indéfiniment et n’interagissent pas entre eux. Cette théorie résoudrait toutes les superpositions d’état. Elle est également alliée à la théorie de la décohérence. La véracité de cette théorie est largement réfutée mais les physiciens qui croient à l’exactitude de la physique quantique adèhrent en général à cette théorie, même si ici pour résoudre notre paradoxe, la théorie de la décohérence paraît la plus plausible. 6.5 Théorie de la décohérence Réduction du paquet d’onde : Selon cette théorie après avoir mesuré quelque chose dans un système physique tout le système se réduit à ce qui a été mesuré. Cette théorie est utilisée dans la théorie de la décohérence. Cette théorie défend qu’un système même microscopique n’est jamais isolé mais toujours en contact avec son environnement extérieur, et celui-ci peut perturber les superpositions quantiques. Cette théorie peut donc expliquer le paradoxe du chat de Schrödinger sans utiliser les mondes multiples, on aura donc un chat mort ou vivant car la réduction du paquet d’onde sur le chat sera très rapide ce qui arrêtera la superposition de l’état mort et vivant du chat. C’est comme cela que l’on comprend que le chat est classique et non quantique. La décohérence agissant presque instantanément sur un objet macroscopique tel qu’un chat. C’est à ce jour une des plus intéressantes théories pour résoudre le problème de la superposition quantique. Approche positiviste : Stephen Hawking et Heisenberg défendent cette approche. Selon celle-ci les lois quantiques ne sont utiles que dans l’expérience et les états mesurés ne sont pas réels. Donc ici il n’y a pas de paradoxe le chat n’est pas dans un état superposé. Il n’y a donc plus du tout de paradoxe. 7. Conclusion Bibliographie Planck : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relation_de_Planck-Einstein Young https://www.bibnum.education.fr/sites/default/files/Young-analyse.pdf https://fr.wikipedia.org/wiki/Fentes_d%27Young https://fr.wikipedia.org/wiki/Dualité_onde-corpuscule#Einstein_et_les_photons Einstein https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_photoélectrique https://www.youtube.com/watch?v=f9BMDnFnjz0 https://fr.wikipedia.org/wiki/Relation_de_Planck-Einstein De Brogglie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dualité_onde-corpuscule#De_Broglie http://www.web-sciences.com/documents/terminale/tedo18/teco18.php Pauli : https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27exclusion_de_Pauli Heisenberg https://www.youtube.com/watch?v=7s5uYqfRCn4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27incertitude EPR : https://www.youtube.com/watch?v=5R6k2mEacZo https://fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_d%27Aspect#In.C3.A9galit.C3.A9s_de_Bell https://www.youtube.com/watch?v=wGfAhDeNqKw Schrödinger http://www.science-emergence.com/LeChatDeSchrodinger/ http://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/matiere-erwin-schrodinger255/ https://cercle.institut-pandore.com/physique-quantique/chat-schrodingersuperposition-quantique/ Bohr https://fr.wikipedia.org/wiki/Niels_Bohr Intrication : https://www.youtube.com/watch?v=eIacwfP_BmA décohérence et mondes mutlitples : https://fr.wikipedia.org/wiki/Réduction_du_paquet_d%27onde http://www.astronomes.com/le-big-bang/univers-paralleles/ http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-nombreux-univers-de-hugheverett-18404.php https://fr.wikipedia.org/wiki/Décohérence_quantique Livres : Etienne Klein , Petit voyage dans le monde des quantas John Gribbin , le chat de Schrödinger Sven Ortoli, Le cantique des quantiques Valerio Scarani, Initiation à la physique quantique (2ème révolution quantique) Michel le Bellac, Le monde quantique La Recherche, Pour la Science (mensuel) Le dé d’Einstein et le chat de Schrödinger quand deux génies s’affrontent, Paul Halpern