Villes des Pays Développés à Economie de Marché et économie

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Villes des Pays Développés à Economie de Marché et
économie mondial au XXème siècle :
Ville = espace organisé autour d’un pôle central. En quoi ces villes sont des actrices, des
moteurs de l’éco mondiale ? Depuis très longtemps, villes ont joué un rôle fondamental
(Athènes, Carthage, Bruges, Amsterdam, Londres, puis Boston, NY, enfin Tokyo…), ont été
des centres de gravité de l’éco mondiale en gestation.
I Les villes des PDEM sont des acteurs de la mondialisation :
A] Les villes sont des acteurs et lieux historiques du développement
économique et de l’économie mondiale :
1°) 1ère mondialisation : la ville et le marchand :
Venise, Gênes, Bruges, rôle des foires de Champagne. Déjà des villes internationales.
Villes = lieux de flux essentiellement.
2°) La ville et le révolution industrielle :
RI a donné aux villes un poids productif, alors que jusque là n’avaient qu’une fonction
marchande. Renforcement du rôle marchand des villes. Réseau de chemin de fer en étoile
autour de Paris. Au cours du XVII-XVIIIème, apparition de villes ayant des fonctions
mondiales (celles qui sont à la tête d’empires coloniaux comme Londres).
3°) Après 45, explosion des fonctions mondiales des villes :
Nombreux sièges d’organisations internationales (ONU, FMI, BM…) Crise des 70’s et
poussée des FMN impliquent une instauration d’une division du travail avec un rôle important
du siège social. Depuis 45 : révolution des technologies de l’info. Mais toutes les villes des
PDEM n’ont pas franchi ces étapes. Certaines villes comme Détroit (auto) se sont appauvries,
se sont vidées de leurs fonctions.
B] Les pôles urbains
mondiale aujourd’hui :
des
PDEM,
moteurs
de
l’économie
1°) Les atouts de la ville :
Offrent aux firmes des offres porteuses. Marché à haut pouvoir d’achat, travailleurs
hautement qualifiés, proximité des décideurs économiques et politiques. Universités, centres
de recherche. Ville = endroit où il y a le + de chances de faire des produits.
2°) Les fonctions :
Fonction de production et d’exportation (ex : Essen, 10M d’hs). Fonction financière et
boursière (Londres, NY, Atlanta (Coca Cola, CNN)). Fonction d’innovation et de création
(Autour de Boston, SF et la Silicon Valley). Fonctions culturelles, touristiques (Paris (1er
centre de congrès mondial), pas seulement attraction, rayonnement aussi). Sièges des
institutions mondiales (Paris : UNESCO, OCDE). Attentats EU impliquent point de départ
d’une crise mondiale.
C] Société urbaine et culture mondiale :
1°) Motrices d’évolution sociale constatable à l’échelle mondiale :
Pas même mode de vie, rapports sociaux. Mutation des comportements démo : baisse
TN déjà dans les grandes villes. Passage de la famille clan à la famille mononucléaire.
Emancipation de la femme.
2°) Les villes, l’acculturation, culture urbaine, culture mondiale :
Ville = creuset qui reçoit le cosmopolitisme. C’est dans la ville qu’on perd ses racines.
Spécificités réincorporées de la culture de la ville. Grands évènements sportifs ou culturelles
= dans les villes. Festival de Cannes, JO…
II La mondialisation stimule et transforme les villes des PDEM :
A] Mondialisation, croissance urbaine et métropolisation :
1°) L’importance de l’urbanisation et puissance des réseaux urbains des PDEM :
Taux d’urbanisation toujours > 75%. Pays les + urbanisés = les + petits et les +
ouverts, les + tertiarisés (PB, Lux…).
2°) Mondialisation et métropolisation :
Métropole = ville ayant une fonction. Quand elles se touchent elles forment une
conurbation. On pourrait s’attendre à ce que la mondialisation produise un éclatement des
activités. Paradoxalement, renforcement des activités sur quelques pôles. Ville = lieu de
contact entre le global et le local. Sert d’ancrage. Toujours besoin d’un pôle pour contrôler.
C’est seulement dans les métropoles que se concentrent les activités de services les + rares.
Industrialisation de haute technologie s’appuient sur les ressources construites (savoir), qui
sont en ville.
3°) L’émergence d’une économie d’archipel :
Jusqu’à mi 20’s, ville avait un contact avec l’espace qui l’entoure = hinterland (ex :
région autour d’un port). Auj : l’hinterland des villes, ce sont les autres villes. Fonctionnent en
réseaux. Donc économie d’archipel (expression de Pierre Veltz), villes globales. Eco
mégalopolitaires de + en + indépendante de la situation éco du pays ? Ex : Lille : bassin
minier en difficulté, mais ville très dynamique.
4°) Un réseau de villes offrant des niveaux d’intégration à l’éco mondialisée très divers :
Mégalopoles, métropoles d’influence continentale (Berlin, Milan), villes
transfrontalières (San Diego/Tijuana, Seattle/Vancouver).
B] La mondialisation enrichit les villes et leurs habitudes :
Dans les 30ères villes classées selon le PIB, 7 seulement ne sont pas dans les pays
développés, alors que sur les 30ères classées selon le nombre, elles ne sont que 8 à appartenir
aux pays développés. Correspondance richesse ville / richesse pays (ex : NY et Tokyo
appartiennent aux 2 premiers pays). Ville de Tokyo = PIB de la France. Essen = PIB de la
Suisse. Villes qui drainent les hommes et les richesses. Lieux de spéculation immobilière,
boursière, et où la main d’œuvre et la mieux payée.
C] Mondialisation et mutation du tissu urbain :
1°) Les fonctions mondiales de la ville se marquent dans son paysage :
Aéroports, aménagement de la baie de Tokyo, polders. Bureaux, CBD, quartiers de
distraction, de tourisme, artères commerçantes. Quartiers politiques et administratifs.
2°) Le cosmopolitisme de la ville et les quartiers ethniques :
Little Italy à NY, 40 langues parlées à LA. Sentier à Paris. Quartiers favorisés : gated
communities.
3°) L’ex-urbanisation des métropoles :
Ouest de Paris = centres de recherche, Silicon Valley par rapport à LA, Parcs de loisirs
hors de la ville (ex : Paris).
III Les problèmes et défis de l’urbanisation ont quelque chose à
voir avec la mondialisation :
A] Mondialisation, urbanisation et développement durable :
1°) La ville dévoreuse d’espace et de ressources :
Transports, production : absorbés par les grandes villes, surtout aux EU (bcp de
voitures).
2°) Villes polluantes :
Rejets industriels, transport. Ex tels que Tchernobyl ou Minamata.
3°) Les maux de la ville :
Sécurité, délinquance, pb des quartiers difficiles où les exclus de la ville sont aussi les
exclus de la mondialisation.
B] La ville, lieu et cible de la critique de la mondialisation libérale :
1°) Les grandes sommets mondiaux sont dans ces villes :
Ex : G7, OMC, sommets entre chefs d’Etat (et donc les alter-mondialistes) dans les
villes. Davos, petite ville est quand même une ville mondiale.
2°) La critique de la mondialisation libérale :
D’autres villes ont été choisies pour être des négatifs de ces symboles. Forum Social
Européen : Florence 2002, St Denis 2003. La ville, lieu de l’économie mondiale, sert de cible
(NY, 11/09, Madrid 11/03). Anti-mondialisation se sert des armes de la mondialisation
(Internet, communication rapide).
C] Gouvernance mondiale et gouvernance urbaine :
1°) La faiblesse de la gouvernance mondiale face à la mondialisation :
Outils (FMI, ONU, OMC) ont peu de pouvoir, faiblesse des Etats.
2°) Face à cela, les villes revendique leurs pouvoirs :
Ex : Catalogne et Barcelone face au pouvoir madrilène, It du Nord / It du Sud.
3°) Les villes elles-mêmes ont des problèmes de gouvernance qui rappellent ceux de la
mondialisation :
Conurbation et mégalopolis n’ont pas de structure administrative et même
concurrentes entres elles, au niveau mondial.
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