Ce médicament fait l`objet d`une surveillance

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Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
CLAUDIA-35 2mg/0,035mg comprimés enrobés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé enrobé contient :
2 mg d’acétate de cyprotérone
0,035 mg d’éthinylestradiol.
Excipient(s) à effet notoire :
29,115 mg de lactose (sous la forme de lactose monohydraté)/comprimé enrobé.
19,637 mg de sucrose (saccharose)/comprimé enrobé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés enrobés.
Comprimé enrobé de sucre, jaune, biconvexe, rond, ayant un diamètre nominal de 5,6 à 5,8 mm.
4.
DONNEES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Traitement de l’acné modérée à sévère liée à une sensibilité aux androgènes (associée ou non à une
séborrhée) et/ou de l’hirsutisme, chez les femmes en âge de procréer.
Pour le traitement de l’acné, CLAUDIA-35 doit être utilisé uniquement après échec d’un traitement
topique ou de traitements antibiotiques systémiques.
Étant donné que CLAUDIA-35 est également un contraceptif hormonal, il ne doit pas être utilisé en
association avec d’autres contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.3).
4.2
Posologie et mode d'administration
CLAUDIA-35 inhibe l’ovulation et empêche ainsi la conception. Les patientes utilisant CLAUDIA-35
ne peuvent donc utiliser aucun autre contraceptif hormonal car cela les exposerait à des doses
excessives d’hormones, ce qui n’est pas nécessaire pour obtenir une contraception efficace.
Première phase de traitement :
Prendre un comprimé par jour pendant 21 jours, à compter du premier jour du cycle menstruel (le
premier jour des règles correspond au jour 1).
Les femmes souffrant d'aménorrhée doivent commencer le traitement immédiatement. Dans ce cas, le
premier jour de prise de comprimé est considéré comme le premier jour du cycle.
Phases suivantes :
Commencer le cycle de prise suivant après avoir respecté une pause de 7 jours sans comprimés après
le cycle précédent.
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Lorsque l'effet contraceptif de CLAUDIA-35 est également recherché, il est essentiel de respecter
strictement les instructions mentionnées ci-dessus. En cas d'absence de saignements pendant la pause
sans comprimés, exclure la présence d’une grossesse avant d’entamer la plaquette suivante.
En cas de passage d’un contraceptif oral à un traitement par CLAUDIA-35 comprimés enrobés à visée
contraceptive, suivre les instructions mentionnées ci-dessous :
Passage d’un traitement par des contraceptifs oraux combinés à prendre pendant 21 jours : Prendre le
premier comprimé de CLAUDIA-35 le lendemain de la fin du traitement contraceptif oral précédent.
Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires.
Passage d’un traitement par une pilule combinée à prendre chaque jour (comprimés à prendre
pendant 28 jours) :
Débuter la prise de CLAUDIA-35 le lendemain de la prise du dernier comprimé actif de la plaquette
de la pilule à prendre chaque jour. Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives
supplémentaires.
Passage d’une pilule progestative pure (PPP) :
Prendre le premier comprimé de CLAUDIA-35 le premier jour des règles, même si un comprimé de la
PPP a déjà été pris ce jour-là. Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives
supplémentaires. Jeter les pilules progestatives pures restantes.
Utilisation après un accouchement ou une fausse couche :
Après une grossesse, la prise de CLAUDIA-35 peut débuter 21 jours après un accouchement par voie
vaginale, pour autant que la patiente soit totalement mobile et qu’il n’y ait aucune complication
puerpérale. Il sera nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires pendant les 7
premiers jours de prise de la pilule. Étant donné que la première ovulation post-partum peut survenir
avant les premières règles, utiliser une autre méthode contraceptive pendant la période comprise entre
l’accouchement et le premier cycle de prise des comprimés. L’allaitement est contre-indiqué pendant
le traitement par CLAUDIA-35. Après un avortement au cours du premier trimestre, la prise de
CLAUDIA-35 peut débuter immédiatement et il n’est pas nécessaire de prendre des mesures
contraceptives supplémentaires.
Durée du traitement
Trois mois au moins sont nécessaires pour obtenir une amélioration des symptômes. La nécessité de
poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant.
Cas particuliers nécessitant une contraception supplémentaire
Administration incorrecte :
Tout comprimé manqué doit être pris le plus tôt possible ; et, si ce comprimé est pris dans les
12 heures suivant le moment de prise prévu, l'effet contraceptif est préservé. Si le retard est plus long,
une contraception supplémentaire est nécessaire. Seul le dernier comprimé manqué doit être pris, en
omettant les autres comprimés manqués avant celui-ci. Une méthode contraceptive complémentaire
non hormonale (à l'exception des méthodes du calendrier et de la prise de température) doit être
utilisée les sept jours suivants, parallèlement à la prise des sept comprimés suivants. De plus, en cas
d’oubli d’un (de) comprimé(s) pendant les 7 derniers jours d’une plaquette, entamer directement la
plaquette suivante, sans observer la pause habituelle. Dans ce cas, une métrorragie de privation ne doit
pas être attendue avant la fin de la seconde boîte. Un saignement inter menstruel peut se produire
pendant la période de prise des comprimés, mais ce phénomène n'est pas cliniquement significatif. Si
la patiente n'observe aucune métrorragie de privation pendant l'intervalle sans prise de comprimé après
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la fin de la seconde boîte, l’éventualité d’une grossesse doit être exclue avant le début de la boîte
suivante.
Troubles gastro-intestinaux :
Les vomissements ou la diarrhée peuvent diminuer l'efficacité des contraceptifs oraux en en
empêchant l'absorption complète. Les comprimés de la boîte en cours doivent continuer à être pris.
Utiliser des méthodes contraceptives non hormonales supplémentaires (à l’exception des méthodes
basées sur le cycle ou la courbe des températures) pendant la durée des troubles gastro-intestinaux et
pendant les 7 jours suivant ces troubles. Si cette période de sept jours va au-delà de la fin de la boîte,
la boîte suivante doit être commencée sans attendre. Dans ce cas, une métrorragie de privation ne doit
pas être attendue avant la fin de la seconde boîte. Si la patiente ne présente aucune hémorragie de
privation pendant la pause sans comprimés observée après la fin de la deuxième plaquette, exclure la
présence d’une grossesse avant d’entamer la plaquette suivante. D'autres méthodes contraceptives
doivent être envisagées si les troubles gastro-intestinaux sont susceptibles de se poursuivre.
4.3
Contre-indications
Ne pas utiliser de préparations contenant des associations oestroprogestatives en présence de l’une des
affections mentionnées ci-dessous. En cas d’apparition de l’une de ces affections pour la première fois
pendant leur utilisation, arrêter immédiatement l’utilisation du produit.
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-
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Utilisation concomitante d’un autre contraceptif hormonal (voir rubrique 4.1).
Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie
pulmonaire).
Présence ou antécédents de thrombose artérielle (p. ex., infarctus du myocarde) ou prodromes (p.
ex., angor et accident ischémique transitoire).
Présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral.
Présence d’un facteur de risque sévère ou de facteurs de risque multiples de thrombose veineuse
ou artérielle (voir rubrique 4.4) tels que :
O diabète avec symptômes vasculaires,
O hypertension artérielle sévère,
O dyslipoprotéinémie sévère.
Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle qu’une résistance
à la protéine C activée (PCA), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit
en protéine S, une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps antiphospholipides (anticorps
anticardiolipines, anticoagulant lupique).
Présence confirmée ou suspicion de grossesse (voir rubrique 4.6).
Allaitement (voir rubrique 4.6).
Troubles sévères de la fonction hépatique, jaunisse ou démangeaisons persistantes au cours d'une
grossesse précédente, syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor
Présence ou antécédents de maladie hépatique sévère, p. ex. hépatite virale active et cirrhose
sévère, tant que les valeurs de la fonction hépatique ne se sont pas normalisées.
Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes).
Anémie drépanocytaire.
Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (p. ex., tumeurs des organes génitaux
ou des seins).
Antécédents d'herpès gestationis.
Aggravation de l'otosclérose pendant la grossesse.
Saignements vaginaux anormaux non diagnostiqués.
Antécédents de migraine s'accompagnant de symptômes neurologiques focaux.
Hypersensibilité à l'acétate de cyprotérone, à l'éthinylestradiol ou à l’un des excipients.
CLAUDIA-35 n’est pas destiné à une utilisation chez les hommes.
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4.4
Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi
Examen médical
Avant le début de la prise de contraceptifs oraux (puis à intervalles réguliers), l’évaluation des
patientes doit inclure une anamnèse retraçant les antécédents médicaux personnels et familiaux de
chaque femme. L’examen clinique doit être réalisé en gardant à l’esprit ces antécédents ainsi que les
contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4) de ce produit.
Déterminer la fréquence et la nature de ces évaluations conformément aux directives établies et les
adapter de manière individuelle à chaque femme. Ces examens réguliers doivent inclure une mesure
de la tension artérielle et, si le clinicien l’estime nécessaire, un examen des seins et de l’abdomen ainsi
qu’un examen gynécologique incluant une cytologie cervicale.
Exclure la présence d’une grossesse avant de débuter le traitement.
Rechercher la cause de tout saignement vaginal non diagnostiqué suspect d’affections sous-jacentes.
Mises en garde:
CLAUDIA-35 se compose du progestatif acétate de cyprotérone et de l’œstrogène éthinylestradiol. Il
se prend pendant 21 jours d’un cycle mensuel. Il présente donc la même composition qu’un
contraceptif oral combiné (COC).
Durée du traitement
Trois mois au moins sont nécessaires pour obtenir une amélioration des symptômes. La nécessité de
poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant (voir rubrique 4.2).
Avertir les femmes que CLAUDIA-35 ne protège pas contre les infections à VIH (SIDA) ni contre les
autres maladies sexuellement transmissibles.
Affections nécessitant une surveillance médicale stricte
En présence d’une des affections/d’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, évaluer les
bénéfices de l’utilisation de CLAUDIA-35 par rapport aux risques éventuels pour chaque femme et en
discuter avec elle avant qu’elle ne décide d’en débuter l’utilisation. En cas d’aggravation,
d’exacerbation ou de première apparition de l’une de ces affections ou de l’un de ces facteurs de
risque, la femme doit contacter son médecin. Le médecin doit alors décider s’il faut interrompre
l’utilisation de CLAUDIA-35.
• Diabète sucré, associé à une maladie vasculaire légère ou à une forme légère de néphropathie,
rétinopathie ou neuropathie
• Hypertension insuffisamment maîtrisée, c.-à-d. tension artérielle systolique > 140 à 159 mmHg ou
tension artérielle diastolique > 90 à 94 mmHg (voir également rubrique 4.4 « Motifs d’arrêt immédiat
du traitement par CLAUDIA-35 »)
• porphyrie
• dépression clinique
• obésité
• migraine
• maladies cardiovasculaires
• chloasma
Les patientes ayant des antécédents de dépression ou de toute affection mentionnée ci-dessus doivent
faire l’objet d’une surveillance adéquate pendant le traitement par CLAUDIA-35.
Motifs d’arrêt immédiat du traitement par CLAUDIA-35 :
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En cas d’arrêt de la contraception orale, utiliser une contraception non hormonale pour assurer le
maintien de la protection contraceptive, si nécessaire.
1. Première apparition de céphalées migraineuses ou exacerbation de céphalées migraineuses, ou
céphalées anormalement fréquentes ou anormalement sévères.
2. Troubles soudains de la vision ou de l’audition, ou autres troubles de la perception.
3. Premiers signes de thrombose ou de caillots sanguins (p. ex. douleurs inhabituelles ou gonflement
au niveau d’une (des) jambe(s), douleur brutale au cours de la respiration ou de la toux sans cause
apparente). Sensation de douleur ou d’oppression dans la poitrine.
4. Six semaines avant une chirurgie majeure programmée (p. ex. chirurgie abdominale ou
orthopédique), toute chirurgie au niveau des jambes, traitement médical contre les varices ou
immobilisation prolongée, p. ex. après un accident ou à une chirurgie. Ne reprendre le traitement que
lorsque la patiente a retrouvé son entière mobilité depuis 2 semaines. En cas de chirurgie urgente, une
prophylaxie de la thrombose est généralement indiquée, p. ex. administration d’héparine par voie souscutanée.
5. Apparition d’un ictère, d’une hépatite, d’un prurit sur tout le corps.
6. Elévation significative de la tension artérielle
7. Apparition d’une dépression sévère.
8. Douleur abdominale haute sévère ou hépatomégalie.
9. Aggravation évidente d'affections connues pour se détériorer pendant l’utilisation d’une
contraception hormonale ou au cours de la grossesse (voir rubrique 4.4 « Affections s’aggravant au
cours de la grossesse ou pendant une utilisation antérieure de COC » sous le titre « Autres affections
»).
10. La grossesse constitue un motif d’arrêt immédiat du traitement (voir rubrique 4.6).
Affections circulatoires
• L’utilisation de CLAUDIA-35 est associée à une augmentation du risque d’événements
thromboemboliques veineux (ETV) par rapport à la non-utilisation. Le sur-risque d’ETV est maximal
au cours de la première année d’utilisation de CLAUDIA-35 ou lorsque la patiente reprend le
traitement ou lorsqu’elle l’utilise après un intervalle sans contraceptif oral d’au moins un mois. Les
événements thromboemboliques veineux peuvent être fatals dans 1 à 2 % des cas.
• Les études épidémiologiques ont montré que l’incidence des ETV est 1,5 à 2 fois plus élevée chez les
utilisatrices de CLAUDIA-35 que chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés (COC)
contenant du lévonorgestrel et pourrait être similaire au risque observé avec les COC contenant du
désogestrel, du gestodène ou de la drospirénone.
• Dans le groupe d’utilisatrices de CLAUDIA-35, il est possible de compter des patientes susceptibles
de présenter un risque cardiovasculaire accru de façon inhérente, comme celui associé au syndrome
des ovaires polykystiques.
• Les études épidémiologiques ont également montré un lien entre l’utilisation de contraceptifs
hormonaux et l’augmentation du risque d’événements thromboemboliques artériels (infarctus du
myocarde, accident ischémique transitoire).
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• De façon extrêmement rare, des cas de thrombose touchant d’autres vaisseaux sanguins ont été
signalés, p. ex. au niveau des veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou
rétiniennes, chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.
• Les symptômes de la thrombose veineuse ou artérielle ou de l’accident vasculaire cérébral peuvent
être notamment : douleur et/ou gonflement unilatéral inhabituel de la jambe ; douleur soudaine et
sévère dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche ; essoufflement soudain ; apparition
soudaine d’une toux ; céphalées inhabituelles, sévères, prolongées ; perte soudaine de la vision,
partielle ou totale ; diplopie ; troubles de la parole ou aphasie ; vertiges ; perte de connaissance avec
ou sans crise épileptique partielle ; affaiblissement ou engourdissement très marqué touchant
subitement une moitié ou une partie du corps ; troubles moteurs ; douleur abdominale aiguë.
• Le risque d’événements thromboemboliques veineux augmente dans les cas suivants :
- âge ;
- tabagisme (le risque est d’autant plus élevé que le tabagisme est important et l’âge avancé,
en particulier chez les femmes de plus de 35 ans). Il doit être fortement recommandé aux
femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser CLAUDIA-35 ;
- antécédents familiaux (c’est-à-dire événements thromboemboliques veineux survenus dans
la fratrie ou chez un parent à un âge relativement jeune). Si une prédisposition héréditaire est
suspectée, la patiente devra être orientée vers un spécialiste pour se faire conseiller avant toute
décision concernant l’utilisation d’un contraceptif hormonal ;
- immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention sur les
jambes ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé de suspendre le traitement
(au moins quatre semaines à l’avance, en cas de chirurgie programmée) et de ne le reprendre
que deux semaines au moins après remobilisation complète. Un traitement antithrombotique
devra être envisagé si l’utilisation de CLAUDIA-35 n’a pas été interrompue à l’avance ;
- obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2).
• Le risque d’événements thromboemboliques artériels ou d’accident vasculaire cérébral augmente
dans les cas suivants :
- âge ;
- tabagisme (le risque est d’autant plus élevé que le tabagisme est important et l’âge avancé,
en particulier chez les femmes de plus de 35 ans). Il doit être fortement recommandé aux
femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser CLAUDIA-35 ;
- dyslipoprotéinémie ;
- obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;
- hypertension artérielle ;
- migraines ;
- valvulopathie ;
- fibrillation auriculaire ;
- antécédents familiaux (c’est-à-dire événements thromboemboliques artériels survenus dans
la fratrie ou chez un parent à un âge relativement jeune). Si une prédisposition héréditaire est
suspectée, la patiente devra être orientée vers un spécialiste pour se faire conseiller avant toute
décision concernant l’utilisation d’un contraceptif hormonal.
• Les autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires sont notamment
le diabète, le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, les maladies
inflammatoires chroniques de l’intestin (p. ex., maladie de Crohn ou colite ulcéreuse) et la
drépanocytose.
• L’augmentation du risque d’événements thromboemboliques en période post-partum doit être prise
en compte (pour plus d’informations sur la grossesse et l’allaitement, voir rubrique 4.6).
• L’augmentation de la fréquence ou de la sévérité des migraines au cours de l’utilisation de
CLAUDIA-35 (pouvant être le signe avant-coureur d’un accident vasculaire cérébral) peut constituer
un motif d’arrêt immédiat de CLAUDIA-35.
Il doit être spécifiquement indiqué aux femmes utilisant CLAUDIA-35 de contacter leur médecin en
cas de symptômes évoquant une possible thrombose. En cas de thrombose suspectée ou confirmée,
l’utilisation de CLAUDIA-35 doit être interrompue. En raison de la tératogénicité de certains
traitements anticoagulants (coumarines), une méthode de contraception appropriée doit être envisagée.
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• Autres facteurs ayant un effet sur les incidents circulatoires
Le groupe d’utilisatrices de CLAUDIA-35 comme traitement de l’acné ou de l’hirsutisme modérément
sévère inclut probablement des patientes pouvant présenter un risque cardiovasculaire intrinsèquement
accru tel que celui qui est associé au syndrome des ovaires polykystiques.
Les facteurs biochimiques pouvant indiquer une prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose
veineuse ou artérielle incluent la résistance à la protéine C activée (PCA), l’hyperhomocystéinémie, le
déficit en antithrombine III, le déficit en protéine C, le déficit en protéine S, la présence d’anticorps
anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).
Au cours de l’évaluation du rapport risques/bénéfices, le médecin doit tenir compte du fait que le
traitement adéquat d’une affection permet de réduire le risque associé de thrombose et que le risque lié
à la grossesse est plus élevé que celui associé à l’utilisation de COC ou de CLAUDIA-35.
Tumeurs
Comme c’est le cas avec beaucoup d’autres stéroïdes, en cas d'administration de doses très élevées et
pendant la majorité de la vie de l’animal, on a constaté que CLAUDIA-35 augmente l’incidence des
tumeurs, y compris des carcinomes, dans le foie des rats. On ignore la pertinence de cette observation
pour l'être humain.
De nombreuses études épidémiologiques ont évalué les risques de cancer de l’ovaire, de l’endomètre,
du col de l'utérus et du sein chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés. Les données
indiquent clairement que les contraceptifs oraux combinés fortement dosés fournissent une protection
importante tant contre le cancer de l’ovaire que contre le cancer de l’endomètre. Néanmoins, il n’est
pas clairement établi que de faibles doses de COC ou de CLAUDIA-35 induisent des effets
protecteurs de même niveau.
• Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a rapporté que les femmes utilisant actuellement des
contraceptifs oraux combinés (COC) présentent un risque relatif légèrement accru (RR = 1,24) de
présenter un diagnostic de cancer du sein. Ce profil de risque accru peut être dû à un diagnostic plus
précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de COC, aux effets biologiques des COC ou à
l’association de ces deux facteurs. Les cancers du sein supplémentaires diagnostiqués chez les
utilisatrices actuelles de COC ou chez les femmes ayant utilisé des COC au cours des dix dernières
années sont plus probablement localisés aux seins que les cancers observés chez les femmes n’en
ayant jamais utilisés.
Le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, qu’elles prennent ou non des COC.
Alors que ce risque de base augmente avec l’âge, l’excès de diagnostics de cancer du sein chez les
utilisatrices actuelles et récentes de COC est faible par rapport au risque global de cancer du sein (voir
graphique).
Le principal facteur de risque de cancer du sein chez les utilisatrices de COC est l’âge auquel les
femmes arrêtent la prise du COC ; plus la femme est âgée au moment de l'arrêt de la prise, plus le
nombre de diagnostics de cancer du sein est élevé. La durée d’utilisation est moins importante et
l’excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 ans suivant l'arrêt de l’utilisation du COC,
de façon telle qu’après 10 ans, le risque ne semble plus augmenté.
Discuter avec l’utilisatrice de l’éventuel risque accru de cancer du sein et l’évaluer par rapport aux
bénéfices de la prise de COC, en tenant compte des données établissant qu’ils offrent une protection
considérable contre le risque de développer d’autres cancers (p. ex. cancer de l’ovaire et de
l’endomètre).
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• Cancer du col de l’utérus
Le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus est l’infection persistante à HPV. Certaines
études épidémiologiques ont indiqué qu'une utilisation à long terme de COC peut contribuer davantage
à ce risque accru, mais il existe toujours une controverse concernant la mesure dans laquelle cette
observation est attribuable à des effets confondants, p. ex. dépistage du cancer du col et comportement
sexuel incluant l’utilisation de contraceptifs de type barrière.
• Cancer du foie
Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et, plus rarement encore, des tumeurs hépatiques
malignes donnant lieu dans des cas isolés à des hémorragies intra-abdominales potentiellement fatales
ont été observées après l’utilisation de substances hormonales telles que celles qui sont présentes dans
CLAUDIA-35. Envisager une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel en cas de plaintes
sévères dans la région abdominale haute, d’hépatomégalie ou de signes d’hémorragie intraabdominale.
Le risque d'aggravation de certaines maladies chroniques pendant la prise de CLAUDIA-35 ne peut
pas être exclu (voir les mises en garde).
• Hyperlipidémie connue
Les femmes présentant une hypertriglycéridémie ou des antécédents familiaux de cette affection
peuvent présenter un risque accru de pancréatite lorsqu’elles utilisent des COC ou CLAUDIA-35.
Les femmes présentant une hyperlipidémie présentent un risque accru de maladie artérielle (voir
rubrique 4.4 « Affections circulatoires »). Néanmoins, un dépistage systématique des femmes sous
COC ou CLAUDIA-35 n’est pas indiqué.
• Tension artérielle
L’hypertension est un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde (voir
rubrique 4.4 « Affections artérielles d’origine thromboembolique »). Même si de légères
augmentations de la tension artérielle ont été rapportées chez de nombreuses femmes prenant des COC
ou des associations oestroprogestatives telles que CLAUDIA-35, les élévations cliniquement
significatives sont rares. Néanmoins, si une hypertension constante apparaît pendant l’utilisation de
CLAUDIA-35, instaurer normalement un traitement antihypertenseur dès l’atteinte d’un niveau de
160/100 mmHg chez les patientes ne présentant aucune complication ou de 140/90 mmHg chez les
patientes présentant une atteinte des organes cibles, une maladie cardiovasculaire confirmée, un
diabète ou une augmentation des facteurs de risque cardiovasculaires. La décision de poursuivre ou
non l’utilisation de CLAUDIA-35 doit se prendre en tenant compte de niveaux plus faibles de TA et un
autre type de contraception peut être conseillé à la patiente.
• Affections s’aggravant au cours de la grossesse ou pendant une utilisation antérieure de COC ou de
CLAUDIA-35 :
L’apparition ou l’aggravation des affections suivantes ont été rapportées tant au cours de la grossesse
que pendant l’utilisation d’un COC ou d’associations oestroprogestatives telles que CLAUDIA-35.
Envisager l’arrêt du traitement par CLAUDIA-35 si l’une des affections suivantes apparaît pendant
son utilisation :
• ictère et/ou prurit associé à une cholestase
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• les COC ou CLAUDIA-35 peuvent augmenter le risque de formation de calculs biliaires et aggraver
une maladie existante.
• lupus érythémateux disséminé
• herpès gestationnel
• perte d’audition associée à une otosclérose
• drépanocytose
• dysfonction rénale
• angio-œdème héréditaire
• toute autre affection qui se serait aggravée chez une femme au cours de la grossesse ou pendant une
utilisation antérieure d’un COC ou de CLAUDIA-35.
La survenue ou l’aggravation des affections suivantes a été rapportée au cours de la grossesse ou chez
des femmes prenant des COC, bien que la preuve d’un lien avec les COC n’ait pu être établie :
syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham.
• Troubles de la fonction hépatique
Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter l’interruption de
l’utilisation du COC ou de CLAUDIA-35 jusqu’à la normalisation des marqueurs de la fonction
hépatique.
• Diabète (sans atteinte vasculaire)
Les femmes souffrant d’un diabète insulinodépendant sans atteinte vasculaire peuvent utiliser
CLAUDIA-35. Néanmoins, garder à l’esprit que tous les diabétiques présentent un risque accru de
maladie artérielle, ce dont il faut tenir compte lorsque l’on prescrit des COC ou CLAUDIA-35.
L’utilisation de CLAUDIA-35 est contre-indiquée chez les diabétiques ayant une maladie vasculaire
préexistante (voir rubrique 4.3 Contre-indications).
Même si les COC ou les associations oestroprogestatives telles que CLAUDIA-35 peuvent exercer un
effet sur la résistance périphérique à l’insuline et sur la tolérance au glucose, il n’existe aucun élément
démontrant la nécessité de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant des COC
faiblement dosés (contenant < 0,05 mg d’éthinylestradiol). Néanmoins, les femmes diabétiques
doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant la prise de COC ou de CLAUDIA-35.
• Chloasma
Un chloasma peut parfois survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma
gravidique. Les femmes ayant une tendance au chloasma doivent éviter l’exposition au soleil ou aux
rayons ultraviolets pendant la prise de CLAUDIA-35.
• Modifications menstruelles
Diminution du flux menstruel : Ce phénomène n’est pas anormal et peut même être un effet escompté
chez certaines patientes. En effet, il peut s’avérer bénéfique si la patiente présentait auparavant des
règles abondantes.
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Absence de règles : Il est parfois possible que l’hémorragie de privation ne survienne pas du tout. Si
les comprimés ont été pris correctement, une grossesse est peu probable. Si aucune hémorragie ne
survient pendant la pause sans comprimés, exclure la présence d’une grossesse avant d’entamer la
plaquette suivante.
Saignements intercurrents : Des saignements irréguliers (petites pertes de sang (spotting) ou
hémorragies intercurrentes) peuvent survenir, surtout pendant les premiers mois d’utilisation.
L’évaluation de tout saignement irrégulier n’est donc pertinente qu’après une période d’adaptation
d’environ trois cycles. Si les saignements irréguliers persistent ou apparaissent après des cycles
réguliers, envisager des causes non hormonales. La prise de mesures diagnostiques adéquates est alors
indiquée pour exclure la présence d’une tumeur maligne ou d’une grossesse. Ces mesures peuvent
inclure la réalisation d’un curetage.
Certaines femmes peuvent présenter une aménorrhée ou une oligoménorrhée après l’arrêt du
traitement par CLAUDIA-35, en particulier si elles présentaient déjà ces troubles avant l'utilisation du
produit. Informer les femmes de cette éventualité.
Diminution de l’efficacité
L’effet contraceptif de CLAUDIA-35 peut être diminué en cas d’oubli de comprimés (voir
rubrique 4.2, Posologie et mode d’administration), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2,
Posologie et mode d’administration) lors de la prise du comprimé, ou en cas de prise concomitante de
certains traitements (voir rubrique 4.5, Interactions avec d’autres médicaments et autres formes
d’interactions).
Intolérance au lactose et au sucrose
Les patientes souffrant de troubles héréditaires rares tels que l'intolérance au galactose, le déficit en
lactase de Lapp ou la malabsorption de glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Les patientes souffrant de troubles héréditaires rares, tels que l'intolérance au fructose, la
malabsorption de glucose-galactose ou le déficit en sucrase-isomaltase, ne doivent pas prendre ce
médicament.
4.5
Interaction avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
• Interactions
Inducteurs d’enzymes hépatiques
Les médicaments inducteurs d’enzymes hépatiques (en particulier du cytochrome P450 3A4)
augmentent le métabolisme des stéroïdes contraceptifs, ce qui peut causer des hémorragies
intercurrentes et une grossesse. On a constaté que les médicaments suivants présentent des interactions
cliniquement significatives avec les COC et les associations oestroprogestatives telles que CLAUDIA35 :
Agents antirétroviraux
• ritonavir ;
• nelfinavir ;
• névirapine.
Antiépileptiques
10
• barbituriques (incluant le phénobarbital) ;
• primidone ;
• phénytoïne ;
• carbamazépine ;
• oxcarbazépine ;
• felbamate;
• topiramate.
Antibiotiques/ antifongiques
• griséofulvine ;
• rifampicine.
Produits de phytothérapie
• millepertuis (Hypericum perforatum)
Prise en charge des interactions avec des inducteurs d’enzymes hépatiques
Étant donné que les interactions entre les inducteurs d’enzymes hépatiques, incluant des antibiotiques
tels que la rifampicine et la griséofulvine, et les contraceptifs oraux peuvent causer des hémorragies
intercurrentes et/ou à un échec de la contraception, il est recommandé de prendre les précautions
suivantes :
Les femmes sous traitement à court terme par l’un de ces médicaments doivent utiliser temporairement
une méthode barrière en plus du COC ou elles doivent choisir une autre méthode contraceptive. Avec
les médicaments inducteurs d’enzymes microsomales tels que la rifampicine et la griséofulvine,
utiliser une méthode barrière pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours
suivant l’arrêt de leur administration.
Chez les femmes recevant un traitement à long terme par des médicaments inducteurs d’enzymes
hépatiques, utiliser une autre méthode contraceptive.
Antibiotiques non inducteurs enzymatiques
Certaines données cliniques suggèrent que la circulation entérohépatique des œstrogènes peut
diminuer en cas d'administration concomitante de certains antibiotiques (p. ex. pénicillines,
tétracyclines), ce qui peut réduire les concentrations d’éthinylestradiol.
Prise en charge des interactions avec des antibiotiques non inducteurs enzymatiques
Étant donné que les interactions entre certains antibiotiques et les contraceptifs oraux peuvent causer
des hémorragies intercurrentes et/ou un échec de la contraception, il est recommandé de prendre les
précautions suivantes :
Les femmes recevant un traitement à court terme par des antibiotiques (à l’exception de la rifampicine
et de la griséofulvine) doivent utiliser temporairement une méthode barrière en plus du COC ou
choisir une autre méthode contraceptive. Si la femme opte pour la méthode barrière, elle doit l’utiliser
11
jusqu’à 7 jours après la fin du traitement antibiotique. Si ces 7 jours vont au-delà de la fin d’une
plaquette, la patiente doit entamer la plaquette suivante sans faire de pause. Dans ce cas, aucune
hémorragie de privation ne devrait survenir avant la fin de la deuxième plaquette. Si la patiente ne
présente aucune hémorragie de privation pendant la pause sans comprimés observée après la fin de la
deuxième plaquette, exclure la présence d’une grossesse avant d’entamer la plaquette suivante.
En cas de prise de médicaments tels que des tétracyclines par voie orale, il est conseillé d’utiliser une
méthode contraceptive non hormonale supplémentaire (à l’exception des méthodes basées sur le cycle
ou la courbe des températures), car un degré de protection extrêmement élevé doit être assuré en cas
de prise de CLAUDIA-35.
Effets sur d’autres médicaments
Les contraceptifs oraux et les associations oestroprogestatives telles que CLAUDIA-35 peuvent
influencer le métabolisme d’autres médicaments. Selon le cas, les concentrations plasmatiques et
tissulaires peuvent donc augmenter (p. ex. ciclosporine) ou diminuer (p. ex. lamotrigine).
Remarque : Consulter les informations relatives à la prescription des médicaments concomitants afin
d’identifier les éventuelles interactions.
Tests biologiques
L’utilisation de contraceptifs oraux peut influencer les résultats de certains tests biologiques,
notamment les paramètres biochimiques des fonctions hépatique, thyroïdienne, surrénalienne et rénale,
les taux plasmatiques des protéines de transport et les fractions de lipides/lipoprotéines, les paramètres
du métabolisme glucidique et les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Le personnel du
laboratoire doit donc être informé concernant l’utilisation de contraceptifs oraux lorsque des tests
biologiques sont requis.
4.6
Grossesse et allaitement
CLAUDIA-35 n’est pas indiqué pendant la grossesse. En cas de survenue d’une grossesse pendant le
traitement par CLAUDIA-35, arrêter la prise.
Les études réalisées chez l’animal ont révélé qu’une féminisation des fœtus mâles peut survenir si
l’acétate de cyprotérone est administré pendant la phase d’embryogenèse au cours de laquelle se
produit la différenciation des organes génitaux externes. Même si les résultats de ces tests ne sont pas
nécessairement extrapolables à l’être humain, envisager la possibilité que l’administration de
CLAUDIA-35 aux femmes après le 45 e jour de grossesse pourrait induire une féminisation des fœtus
mâles. Il s’avère donc que la grossesse constitue une contre-indication absolue au traitement par
CLAUDIA-35 et qu’il faut ainsi exclure la présence d’une grossesse avant d’instaurer ce traitement.
L’utilisation de CLAUDIA-35 pendant l’allaitement peut induire une diminution de la production de
lait et une modification de sa composition. De très faibles quantités de substances actives sont
excrétées dans le lait maternel. Ces quantités peuvent avoir un effet sur l’enfant, en particulier pendant
les 6 premières semaines suivant l’accouchement. Conseiller donc aux mères allaitantes de ne pas
prendre CLAUDIA-35 avant d’avoir sevré leur enfant.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'a été menée quant à l'effet du traitement sur la capacité à conduire un véhicule et à
manipuler des machines.
4.8
12
Effets indésirables
Classe
systèmes
d’organes
de Effets indésirables rapportés au cours des études Effets indésirables
cliniques
rapportés après la
commercialisation
Fréquent
Peu
fréquent Rare
du médicament
(≥ 1/100)
(≥ 1/1 000,
(≥ 1/10 000,
< 1/100)
< 1/1 000)
Affections
oculaires
intolérance
aux
lentilles de contact
Affections gastro- nausées, douleur vomissements,
intestinales
abdominale
diarrhée
Affections
système
immunitaire
du
Investigations
hypersensibilité
prise de poids
exacerbation
angio-œdème
héréditaire
d’un
perte de poids
Troubles
du
métabolisme et de
la nutrition
rétention d’eau
hypertriglycéridémi
e
Affections
du céphalées
système nerveux
migraine
exacerbation
chorée
d’une
Affections gastrointestinales
maladie de Crohn,
rectocolite ulcérohémorragique
Affections
hépatobiliaires
troubles
de
la
fonction hépatique
Affections
psychiatriques
Affections
des
organes
de
reproduction et du
sein
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Affections
vasculaires
13
humeur
dépressive,
troubles
l’humeur
douleur
mammaire,
sensibilité
mammaire
diminution de la augmentation
libido
la libido
de
de
hypertrophie
mammaire
sécrétions
vaginales,
écoulement
mammaire
diminution du flux
menstruel,
petites
pertes
de
sang
(spotting),
hémorragie
intercurrente
et
absence
de
l’hémorragie
de
privation,
aménorrhée
postpilule
éruption cutanée, érythème noueux, chloasma
urticaire
érythème
polymorphe
thromboembolie
Des cas de dépression sévère ont été rapportés après la commercialisation du médicament chez des
patientes utilisant CLAUDIA-35. Néanmoins, aucun lien de causalité n’a été établi entre la dépression
clinique et la prise de CLAUDIA-35.
Il existe un risque thromboembolique accru chez toutes les femmes qui utilisent CLAUDIA-35 (voir
rubrique 4.4).
Les effets indésirables sévères suivants ont été rapportés chez des femmes utilisant CLAUDIA-35 et
ont été détaillés à la rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi ».
• Evénements thromboemboliques veineux
• Evénements thromboemboliques artériels
• Accidents vasculaires cérébraux (p. ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral
ischémique, accident vasculaire cérébral hémorragique)
• Hypertension
• Tumeurs hépatiques (bénignes et malignes)
La fréquence des diagnostics de cancer du sein est légèrement plus élevée chez les utilisatrices de
COC. Etant donné que le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, l’excès de
nombre est faible par rapport au risque global de cancer du sein. Le lien de causalité avec l’utilisation
de COC ou de CLAUDIA-35 est inconnu. Pour des informations supplémentaires, voir rubriques 4.3
« Contre-indications » et 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi ».
Affections s’aggravant au cours de la grossesse ou pendant une utilisation antérieure de COC ou de
CLAUDIA-35
Ictère et/ou prurit associé à une cholestase ; formation de calculs biliaires ; lupus érythémateux
disséminé ; herpès gestationnel ; perte d’audition liée à une otosclérose ; anémie falciforme ;
dysfonction rénale ; angio-œdème héréditaire ; porphyrie ; cancer du col de l’utérus.
Des modifications de la tolérance au glucose ou un effet sur la résistance périphérique à l’insuline ont
été rapportés chez des femmes utilisant des COC ou CLAUDIA-35 (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
EUROSTATION II
Place Victor Horta, 40/ 40
B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail: [email protected]
4.9
Surdosage
Une surdose peut provoquer des nausées, des vomissements et, chez les femmes, des métrorragies de
privation.
14
Il n'existe pas d’antidote spécifique et tout traitement devra être symptomatique.
5.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmaco-thérapeutique : antiandrogènes et œstrogènes
Code ATC : G03HB01
L'association acétate de cyprotérone / éthinylestradiol bloque les récepteurs androgéniques. Elle
diminue également la synthèse androgénique à la fois par une rétro-inhibition des axes
hypothalamique-pituitaire-ovarien et par une inhibition des enzymes de synthèse androgénique.
Bien que l'association acétate de cyprotérone / éthinylestradiol agisse également comme un
contraceptif oral, elle n'est pas recommandée chez les femmes comme méthode contraceptive
uniquement, mais doit être réservée aux femmes nécessitant un traitement contre les troubles de la
peau androgène-dépendants décrits plus haut.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Acétate de cyprotérone :
Après son administration orale, l'acétate de cyprotérone est complètement absorbé sur une large
fourchette de doses. La prise de 2 mg d'acétate de cyprotérone combinés avec 0,035 mg
d'éthinylestradiol a permis d'obtenir une concentration sérique maximale d'acétate de cyprotérone de
15 ng/ml au bout de 1,6 h. Ensuite, la concentration sérique diminue selon deux phases de clairance
caractérisées par des demi-vies de 0,8 h et de 2,3 jours. La clairance totale de l'acétate de cyprotérone
à partir du sérum a été estimée à 3,6 ml/min/kg. L'acétate de cyprotérone est métabolisé par plusieurs
voies, comprenant hydroxylations et conjugaisons. Le métabolite principal dans le plasma humain est
le 15-hydroxy-dérivé.
Une partie de la dose a été excrétée non modifiée via la bile. La majeure partie de la dose est excrétée
sous la forme de métabolites selon un rapport urine/bile de 3:7. L’excrétion rénale et biliaire a été
caractérisée par une demi-vie de 1,9 jour. Les métabolites plasmatiques ont été éliminés selon une
vitesse similaire (demi-vie de 1,7 jours). L'acétate de cyprotérone est presque exclusivement lié à
l'albumine plasmatique. Seuls environ 3,5 à 4 % des concentrations totales du médicament sont
présents sous forme non liée. La liaison protéinique étant non spécifique, les variations de
concentrations en globuline porteuse des stéroïdes sexuels (= sex hormone binding globulin = SHBG)
n'affectent pas la pharmacocinétique de l'acétate de cyprotérone.
Étant donné la longue demi-vie de la phase terminale d’élimination à partir du plasma (sérum) et,
suivant la prise quotidienne, l'acétate de cyprotérone s'accumule pendant un cycle de traitement. Les
concentrations sériques maximales moyennes du médicament sont augmentés de 15 ng/ml (jour 1) à
21 ng/ml et 24 ng/ml à la fin des cycles de traitement 1 et 3 respectivement. Le profil de l’aire sous la
courbe de la concentration en fonction du temps est multiplié par 2,2 (fin du cycle 1) et par 2,4 (fin
du cycle 3). L’état d’équilibre est atteint au bout de 16 jours environ. Dans le cadre d'un traitement à
long terme, l'acétate de cyprotérone s'accumule au fil des cycles selon un facteur de 2.
La biodisponibilité absolue de l'acétate de cyprotérone est presque complète (88 % de la dose). Sa
biodisponibilité relative (en association avec 0,035 mg d'éthinylestradiol) était de 109 % par
comparaison avec une suspension aqueuse micro-cristalline.
Éthinylestradiol :
15
L'éthinylestradiol administré oralement est rapidement et complètement absorbé. Après une prise
de 0,035 mg d'éthinylestradiol en association avec 2 mg d'acétate de cyprotérone, une concentration
sérique maximale du médicament d’environ 80 pg/ml est atteinte au bout de 1,7 h. Ensuite, la
concentration plasmatique en éthinylestradiol diminue selon deux phases caractérisées par des demivies de 1 à 2 h et d’environ 20 h. Pour des raisons analytiques, ces paramètres peuvent uniquement
être calculés pour des doses plus élevées.
Dans le cas de l'éthinylestradiol, un volume de distribution apparent d'environ 5 l/kg et un taux de
clairance métabolique plasmatique d'environ 5 ml/min/kg ont été établis.
L'éthinylestradiol est fortement, mais non spécifiquement lié à l’albumine sérique. Seuls 2 % des taux
du médicament sont présents sous forme non liée. Pendant son absorption et son premier passage
hépatique, l'éthinylestradiol est métabolisé et présente ainsi une biodisponibilité orale absolue réduite
et variable. Le médicament inchangé n'est pas excrété. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont
excrétés selon un rapport urine/bile de 4:6, avec une demi-vie d'environ un jour.
Étant donné la demi-vie de la phase terminale d’élimination au départ du plasma et, suivant la prise
quotidienne, les taux plasmatiques à l’état d’équilibre sont atteints au bout de trois à quatre jours et
sont supérieurs de 30 à 40 % en comparaison à ceux observés pour une seule dose. La biodisponibilité
relative (référence : suspension aqueuse microcristalline) de l'éthinylestradiol a été presque complète.
La biodisponibilité systémique de l'éthinylestradiol pourrait être affectée dans les deux sens par
d'autres médicaments. Il n'existe toutefois aucune interaction avec la prise de doses élevées de
vitamine C.
En cas de traitement continu, l'éthinylestradiol induit la synthèse hépatique de la SHBG et de la
globuline porteuse des stéroïdes (CBG = corticosteroid binding globulin). La mesure dans laquelle la
synthèse de la SHGB est induite dépend cependant de la structure chimique et de la dose de progestine
co-administrée.
5.3
Données de sécurité pré-cliniques
Il n'existe aucune donnée de sécurité préclinique susceptible d'être pertinente pour le prescripteur, à
l’exception des données qui ont déjà été décrites dans les autres rubriques de ce RCP.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Lactose monohydraté
Amidon de maïs
Povidone K25
Talc
Stéarate de magnésium
Pelliculage du comprimé :
Saccharose
Carbonate de calcium
Polyéthylène glycol 6000
Povidone K90
Dioxyde de titane (E171)
Glycérol 85 %
Cire glycolée de Montan
Oxyde de fer jaune (E172)
16
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver dans l'emballage d’origine.
6.5
Nature et contenu de l’emballage
Plaquettes alvéolaires en PVC/aluminium ou en PVC/PVCD/aluminium contenant chacune 21
comprimés. Chaque boîte contient 1, 3, 6 ou 13 plaquettes alvéolaires.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Instructions pour l’utilisation et la manipulation
Pas d’exigences particulières
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Sandoz SA
Telecom Gardens
Medialaan 40
B-1800 Vilvoorde
Belgique
8.
NUMERO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE265255
BE265264
9.
DATE DE LA PREMIERE
L'AUTORISATION
AUTORISATION/DE
RENOUVELLEMENT
A. Date de première autorisation : 01/09/2006
B. Date de renouvellement de l’autorisation :
10.
DATE DE DERNIERE MISE A JOUR/APPROBATION DU RCP
A. Date de dernière mise à jour du résumé des caractéristiques du produit
B. Date de l’approbation du résumé des caractéristiques du produit: 07/2014
17
DE
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