la fin de la seconde boîte, l’éventualité d’une grossesse doit être exclue avant le début de la boîte
suivante.
Troubles gastro-intestinaux :
Les vomissements ou la diarrhée peuvent diminuer l'efficacité des contraceptifs oraux en en
empêchant l'absorption complète. Les comprimés de la boîte en cours doivent continuer à être pris.
Utiliser des méthodes contraceptives non hormonales supplémentaires (à l’exception des méthodes
basées sur le cycle ou la courbe des températures) pendant la durée des troubles gastro-intestinaux et
pendant les 7 jours suivant ces troubles. Si cette période de sept jours va au-delà de la fin de la boîte,
la boîte suivante doit être commencée sans attendre. Dans ce cas, une métrorragie de privation ne doit
pas être attendue avant la fin de la seconde boîte. Si la patiente ne présente aucune hémorragie de
privation pendant la pause sans comprimés observée après la fin de la deuxième plaquette, exclure la
présence d’une grossesse avant d’entamer la plaquette suivante. D'autres méthodes contraceptives
doivent être envisagées si les troubles gastro-intestinaux sont susceptibles de se poursuivre.
4.3 Contre-indications
Ne pas utiliser de préparations contenant des associations oestroprogestatives en présence de l’une des
affections mentionnées ci-dessous. En cas d’apparition de l’une de ces affections pour la première fois
pendant leur utilisation, arrêter immédiatement l’utilisation du produit.
-Utilisation concomitante d’un autre contraceptif hormonal (voir rubrique 4.1).
-Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie
pulmonaire).
-Présence ou antécédents de thrombose artérielle (p. ex., infarctus du myocarde) ou prodromes (p.
ex., angor et accident ischémique transitoire).
-Présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral.
-Présence d’un facteur de risque sévère ou de facteurs de risque multiples de thrombose veineuse
ou artérielle (voir rubrique 4.4) tels que :
O diabète avec symptômes vasculaires,
O hypertension artérielle sévère,
O dyslipoprotéinémie sévère.
-Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle qu’une résistance
à la protéine C activée (PCA), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit
en protéine S, une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps antiphospholipides (anticorps
anticardiolipines, anticoagulant lupique).
-Présence confirmée ou suspicion de grossesse (voir rubrique 4.6).
-Allaitement (voir rubrique 4.6).
-Troubles sévères de la fonction hépatique, jaunisse ou démangeaisons persistantes au cours d'une
grossesse précédente, syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor
-Présence ou antécédents de maladie hépatique sévère, p. ex. hépatite virale active et cirrhose
sévère, tant que les valeurs de la fonction hépatique ne se sont pas normalisées.
-Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes).
-Anémie drépanocytaire.
-Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (p. ex., tumeurs des organes génitaux
ou des seins).
-Antécédents d'herpès gestationis.
-Aggravation de l'otosclérose pendant la grossesse.
-Saignements vaginaux anormaux non diagnostiqués.
-Antécédents de migraine s'accompagnant de symptômes neurologiques focaux.
-Hypersensibilité à l'acétate de cyprotérone, à l'éthinylestradiol ou à l’un des excipients.
CLAUDIA-35 n’est pas destiné à une utilisation chez les hommes.
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