B. Neurotransmission cholinergique
Toutes les synapses relais sont de type cholinergique. Dans les synapses cholinergiques, on
retrouve tous les neurones post ganglionnaires (effecteur) parasympathiques. Le SNP est donc
cholinergique.
On 2 types de récepteurs : muscarinique et nicotinique.
Voir page 12
Ganglion relai : transmission cholinergique récepteur nicotinique. Au niveau de l’organe
effecteur : récepteur muscarinique. Au niveau de la médulosurénale : stimulation nicotinique
et cellules chromaffines.
C. Neurotransmission adrénergique
Les neurones effecteurs du système sympathique libèrent de l’adrénaline. Les effets sur
l’organe sont donc différents du SNP. On retrouve des neurones effecteurs qui secrètent de
l’acétylcholine dans les glandes sudoripares et dans les vaisseaux des muscles squelettiques.
Pour chaque neurotransmetteur, on a plusieurs types de récepteurs. On en a 4 ici : α1, α2, β1 et
β2.
Les pré-synaptiques sont : α2
Les post-synaptiques sont : α1, β1 et β2
On note que quand α1 est stimulé, on a des PPSE, le potentiel de membrane augmente,
formation de PA. α2 agit de façon négative sur la synthèse et la libération de la noradrénaline.
C’est une boucle de rétrocontrôle négatif. β1 agit comme α1, stimule des PPSE. β2 fait des
PPSI, effet inhibiteur sur la musculature lisse, responsable de la vasodilatation, la broncho
dilatation.
V. Pharmacologie du système nerveux autonome
(Apprendre page 14 polycopié).
Agoniste : mime l’action du neurotransmetteur
Antagoniste : bloque l’action du neurotransmetteur
Il y a 2 types de sympathicomimétiques : direct et indirect. Les indirects ont le même rôle que
les directs, mais agissent différemment. Ces 3 molécules ne sont pas des neurotransmetteurs,
mais ils favorisent la neurotransmission, en augmentant la production de noradrénaline ou
adrénaline.
La réserpine agit et bloque au niveau du stockage et de la synthèse de noradrénaline. La
guanéthidine bloque la libération de la noradrénaline. Les 2 suivants sont des antagonistes des
α. Le dernier est antagoniste des β.
On a aussi des parasympathicomimétiques et dans antagonistes. L’acétylcholine a un effet très
court car il est détruit en permanence par l’acétylcholinestérase. C’est pourquoi on a mis au
point les suivants, agonistes des récepteurs.
Les potentiateurs n’ont pas un effet direct, mais ils augmentent l’effet de l’acétylcholine, en
augmentant la réponse de l’acétylcholine sécrétée, en inhibant l’action de
l’acétylcholinestérase.
Les médicaments qui bloquent l’activité cholinergique muscarinique sont l’atropine et la
scopolamine, qui bloquent bien les effets à l’organe cible, mais ne bloquent pas l’effet
nicotinique.
Les récepteurs nicotiniques étant dans tous les ganglions relais, on aura 2 effets, un pour
chaque système. Ils sont donc peu utilisés. On peut quand même bloquer l’activation des
synapses dans les ganglions, puisqu’on a des antagonistes : l’hexaméthonium et le
pentolinium. L’effet sur le système sympathique est le plus fort.
VI. Effet physiologique du système nerveux autonome
(Voir page 15 polycopié)
Dans le système autonome, on ne peut rien généraliser. Les grandes classes d’effets
physiologiques sont au nombre de 4 :