Physiologie animale, les grandes fonctions S5 Le système nerveux

Physiologie animale, les grandes fonctions S5
Le système nerveux autonome
L’objectif est d’avoir une vision globale du système nerveux autonome.
Il est par exemple régulateur de la motricité de l’intestin.
I. Introduction
On distingue 2 systèmes nerveux : le système nerveux central et le périphérique.
Le système nerveux central est composé de l’encéphale et de la moelle épinière, le SNP
regroupe tout le reste. On le divise en 2 systèmes : SN autonome (muscles lisses, glandes et
viscères) et le SN somatique (muscles squelettiques).
Le SNA (ou végétatif) assure le maintient et la régulation de l’équilibre interne de
l’organisme. On y retrouve les muscles lisses des vaisseaux, les muscles cardiaques, et
certains vaisseaux cutanés. Il participe aussi aux réactions émotionnelles et aux
comportements fondamentaux, tels que la faim, la soif, et la thermorégulation.
II. Organisation du système nerveux autonome
(Page 3 poly)
2 neurones : connecteurs, effecteur dont ganglions relai avec synapse. Neurone ganglions :
connexion synaptique.
Neurone vient du grec « qui se gouverne par ses propres lois ». Il se régule donc lui-même. Il
est capable d’un fonctionnement indépendant, voir involontaire. Il peut fonctionner par lui-
même. Bien que les organes soient sous régulation nerveuse, il y a aussi un contrôle
hormonal. La régulation nerveuse est rapide et de courte durée, alors que la réponse
hormonale est plus lente, mais plus longue. C’est une réponse durable.
1. Neurone connecteur
2. Ganglion relais
3. Neurone effecteur
4. Viscère
5. Voies afférentes
6. Formation réticulée
7. Voies descendantes
8. Cortex limbique
9. Cortex fronto-orbitaire
10. Cortex moteur
On distingue 2 ensembles de fibres nerveuse :
- Le système (ortho) sympathique : alerte, réponse à stress ou stimulus, permet fuite ou
lutte, accélère la fréquence cardiaque, dilate la pupille.
- Le système parasympathique : entretient des fonctions normales de l’organisme,
opposé au système sympathique, baisse fréquence cardiaque, contracte la pupille.
La plupart des organes recoivent des terminaisons sympathiques et parasympathiques
III. Anatomie des voies motrices autonomes
(Voir page 5 poly)
Plus la fibre est grosse, et plus la vitesse de propagation sera élevée. On classifie les fibres B
et les fibres C. Dans le SNS, la vitesse est de 30 m.s-1, donc les fibres nerveuses autonomes
sont donc moins rapides. Les fibres du SNA, sont dites toniques, elles vont générer en
permanence des potentiels d’action à une certaine fréquence. Dans la régulation du SNA, ça
sera une augmentation ou une diminution du tonus basal qui fera varier le diamètre des fibres.
A. Système nerveux sympathique
Système nerveux sympathique
Une partie des relais se fait dans la chaine sympathique paravertébrale, c’est une série de
ganglions, dans lesquels on a les relais neurone effecteur-neurone connecteur.
Nerf sympathique : entre T1 et L3 au niveau de la ME.
SYMPATHIQUE PARASYMPATHIQUE
Les ganglions annexes sont le ganglion cœliaque ou dans le ganglion mésentérique, qui font
les relais qui ne se font pas dans la chaine nerveuse paravertébrale. La médulo-surénale est
une exception, le nerf vient directement faire sa synapse sur l’organe.
Les cellules nerveuses sont transformées en cellules sécrétrices et sécrètent de l’adrénaline.
Celle-ci est libérée non pas au niveau de l’organe cible, mais dans la circulation sanguine.
Produire une hormone dans le sang permet de stimuler tous les organes cibles. Elle confère
donc une action massive et étendue dans l’organisme. Ca intervient donc dans le système
d’alerte et de fuite, en stimulant tous les organes.
B. Système nerveux parasympathique
SYMPATHIQUE PARASYMPATHIQUE
Le relai se fait soit au niveau de l’organe cible, ou très proche, dans le plexus nerveux. Le
neurone connecteur est très long, le neurone effecteur est très court, puisqu’il se situe dans la
paroi de l’organe cible.
Au niveau sacré, ce sont les organes bas qui sont concernés. Au niveau céphalique, on a
d’autres nerfs parasympathiques, le neurone connecteur est très long, et le neurone effecteur
est très court.
Le nerf vague (nerf X (10) ou nerf pneumogastrique) innerve tous les organes de l’organisme.
Pour les différents organes, il y a souvent la double innervation. Ca permet une régulation très
fine des organes.
(Tableau page 10). Noter la différence de ratio fibres pré et post ganglionnaires. Le SNP aura
une action plus ciblée, alors que le SNS aura une action plus globale, pour le système d’alerte.
IV. Neurotransmission du système nerveux autonome
A. Fibres adrénergiques et cholinergiques
(Voir schéma page 11 polycopié)
B. Neurotransmission cholinergique
Toutes les synapses relais sont de type cholinergique. Dans les synapses cholinergiques, on
retrouve tous les neurones post ganglionnaires (effecteur) parasympathiques. Le SNP est donc
cholinergique.
On 2 types de récepteurs : muscarinique et nicotinique.
Voir page 12
Ganglion relai : transmission cholinergique récepteur nicotinique. Au niveau de l’organe
effecteur : récepteur muscarinique. Au niveau de la médulosurénale : stimulation nicotinique
et cellules chromaffines.
C. Neurotransmission adrénergique
Les neurones effecteurs du système sympathique libèrent de l’adrénaline. Les effets sur
l’organe sont donc différents du SNP. On retrouve des neurones effecteurs qui secrètent de
l’acétylcholine dans les glandes sudoripares et dans les vaisseaux des muscles squelettiques.
Pour chaque neurotransmetteur, on a plusieurs types de récepteurs. On en a 4 ici : α1, α2, β1 et
β2.
Les pré-synaptiques sont : α2
Les post-synaptiques sont : α1, β1 et β2
On note que quand α1 est stimulé, on a des PPSE, le potentiel de membrane augmente,
formation de PA. α2 agit de façon négative sur la synthèse et la libération de la noradrénaline.
C’est une boucle de rétrocontrôle négatif. β1 agit comme α1, stimule des PPSE. β2 fait des
PPSI, effet inhibiteur sur la musculature lisse, responsable de la vasodilatation, la broncho
dilatation.
V. Pharmacologie du système nerveux autonome
(Apprendre page 14 polycopié).
Agoniste : mime l’action du neurotransmetteur
Antagoniste : bloque l’action du neurotransmetteur
Il y a 2 types de sympathicomimétiques : direct et indirect. Les indirects ont le même rôle que
les directs, mais agissent différemment. Ces 3 molécules ne sont pas des neurotransmetteurs,
mais ils favorisent la neurotransmission, en augmentant la production de noradrénaline ou
adrénaline.
La réserpine agit et bloque au niveau du stockage et de la synthèse de noradrénaline. La
guanéthidine bloque la libération de la noradrénaline. Les 2 suivants sont des antagonistes des
α. Le dernier est antagoniste des β.
On a aussi des parasympathicomimétiques et dans antagonistes. L’acétylcholine a un effet très
court car il est détruit en permanence par l’acétylcholinestérase. C’est pourquoi on a mis au
point les suivants, agonistes des récepteurs.
Les potentiateurs n’ont pas un effet direct, mais ils augmentent l’effet de l’acétylcholine, en
augmentant la réponse de l’acétylcholine sécrétée, en inhibant l’action de
l’acétylcholinestérase.
Les médicaments qui bloquent l’activité cholinergique muscarinique sont l’atropine et la
scopolamine, qui bloquent bien les effets à l’organe cible, mais ne bloquent pas l’effet
nicotinique.
Les récepteurs nicotiniques étant dans tous les ganglions relais, on aura 2 effets, un pour
chaque système. Ils sont donc peu utilisés. On peut quand même bloquer l’activation des
synapses dans les ganglions, puisqu’on a des antagonistes : l’hexaméthonium et le
pentolinium. L’effet sur le système sympathique est le plus fort.
VI. Effet physiologique du système nerveux autonome
(Voir page 15 polycopié)
Dans le système autonome, on ne peut rien généraliser. Les grandes classes d’effets
physiologiques sont au nombre de 4 :
1) Type on/off : 1 seul type d’innervation, que le système sympathique (voir para, mais
rare). Il y a unicité de l’innervation, par exemple les vaisseaux sanguins de la peau
(constriction ou dilatation).
2) Type réciproque : la majorité des cas, double innervation, l’un opposé à l’autre, dualité
d’innervation. Par exemple : œil : Myosis ou Mydriase ; cœur ; poumons (effet opposé
à cœur).
3) Type synergique : fonctionnent ensemble, dualité d’innervation, les 2 systèmes
fonctionnent dans le même sens. On a donc même activité, à quelques nuances près.
Par exemple : glandes salivaires (qualité différente, sécrétion aqueuse
parasympathique, visqueuse sympathique).
4) Type coopératif : Les 2 effets ensemble, en même temps, dans le même sens. Ils
agissent simultanément. C’est le cas des organes génitaux, les 2 participent à
l’érection. L’éjaculation ne dépend que du système sympathique.
VII. Les réflexes autonomes
I. Réflexes courts (intramuraux)
II. Réflexes médulaires (moelle
épinière)
III. Réflexes longs (structures
centrales)
Réflexes courts : régulation viscéro-viscérale
Réflexe médulaire : récepteurs viscéraux reçoivent une information, et il y a une transmission
vers la moelle épinière. Arc réflèxe.
Réflexes longs : l’information sensitive remonte vers la structure centrale (Bulbe rachidien,
hypothalamus, cortex). Réponse qui va transiter vers la voie des neurones autonomes. C’est
cette sensation qui sensation de faim, de soif, et la plénitude d’organes creux.
Réflexes inconscients : respiration, inflation et déflation des poumons, et réflexes modules
d’activité des entrées respiratoires, réflexe Hering-Breuer.
A. Les centres d’intégration
Tronc cérébral; formation réticulé : Réflexes respiratoires, cardiovasculaires, digestifs,
mictionnels, adrélino-secréteurs… Convergeance d’affluences descendantes ou ascendantes.
Effets en retour via le pneumogastrique (X).
Hypothalamus : (parois latérale et inférieure 3e v.) Mise en jeu des systèmes endocriniens
hypophysaires. Efférences vers les structures végétatives et cortex.
Cortex : (limbique, moteur, fronto-orbitaire) Etape ultime du système anatomo-fonctionnel.
Genèse des comportements fondamentaux. (alimentaires, sexuels, d’agression, de fuite). Vie
émotionnelle (joie, peur, colère, souffrance…)
B. Organisation d’un Arc Réflexe
1) Intérorécepteur : Sensible à différents paramètres physiologiques, barorécepteurs
(aorte, carotide) (=pression artérielle), tension = tensorécepteurs (étirement) (vessie,
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