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2. Ce que l'occident devrait faire
Le danger de l'Islam est d'autant plus grand qu'une partie importante de la classe politique, des
médias et de la justice accepte, voire encourage son développement en Occident. Les citoyens
semblent beaucoup plus inquiets. Pour résister, il convient de s'appuyer sur trois leviers : les
musulmans eux-mêmes, la force de notre civilisation et la liberté économique.
− Il faut multiplier les relations avec les musulmans hostiles à la violence
Il y a quatre catégories de musulmans avec qui on peut espérer bâtir une cohabitation pacifique.
a) Les musulmans non pratiquants.
Ils sont très nombreux en occident. Ils ont renoncé à ce qui dans le Coran heurte de front la
cohabitation avec les non musulmans. Ils se sont intégrés à nos sociétés ou aspirent à le faire,
travaillent et vivent au milieu de nous sans grand problème. Ils conçoivent l'islam comme un fond
culturel, un sentiment d'appartenance, un peu à la manière des occidentaux non croyants qui ont
« sécularisé » des valeurs et des coutumes d'origine chrétienne. Ces musulmans peu ou pas
pratiquants existent aussi dans les pays musulmans en plus ou moins grand nombre selon les lieux.
Il convient toutefois de savoir que certains musulmans à l'apparence pacifique mentent pour
mieux infiltrer le monde occidental comme les y invite l'Islam.
D'autres musulmans, aujourd'hui pacifiques, peuvent être retournés demain par des éléments
radicaux.
b) les musulmans dont la pratique est sélective.
De même que beaucoup de catholiques ignorent l'ancien testament et ont une pratique limitée
inspirée du nouveau testament, beaucoup de musulmans ignorent les versets violents et croient
sincèrement que l'Islam n'est que tolérance et générosité. Ils ont été élevés comme ça et n'ont pas été
contredits par ceux de leurs Imams qui diffusent cette vision.
c) Les musulmans réformistes.
De nombreux musulmans souhaitent que l'Islam abandonne son idéologie politique dominatrice
et violente pour devenir une religion plus compatible avec le reste du monde et tenant compte de la
modernité, ce qui suppose une évolution de l'interprétation des textes. Ils pensent que le texte du
Coran doit être compris dans le contexte des mœurs de l’époque, et qu'il faut remonter à l’intention
profonde, indépendamment de ce contexte. Ils contournent ainsi l’argument des traditionalistes qui
s’appuient sur la lettre d’un texte « dicté par Dieu » (« incréé »), puisqu’elle proclame la fidélité à
ce texte. Il est à noter que cette démarche existe aussi chez les chrétiens. Il y a dans la Bible de
nombreuses préconisations, soi-disant dictées par Dieu, que les chrétiens ont abandonné. On en
trouvera divers exemples en Annexe 2.
Il y a déjà eu dans le passé des efforts de réinterprétation. Après une longue période de gel il
semble que cette mise à jour de la compréhension des textes fasse de nouveau l'objet de travaux
chez divers groupes de lettrés et de religieux. A titre d'exemple un groupe de 25 érudits Egyptiens
dont certains savants de l'université El-Azhar ont publié très récemment un document préconisant
une réforme profonde de nombreux concepts incompatibles avec nos valeurs.
d) Les opposants.
Il existe aussi dans le monde musulman des gens qui s'opposent totalement à l'islam et en
dénoncent sans ménagement la nature totalitaire, les pratiques barbares et son incapacité à évoluer.
Ce sont souvent des femmes courageuses dont certaines sont devenues célèbres comme Ayaan Hirsi