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€. 30 € servent à payer l’acte médical du radiologue et 100 € permettent le remboursement  et 
la rentabilisation de la machine. 
 
Son utilisation sur le corps humain : 
 
Le scanner permet une exploration du corps humain, non invasive. Il est utilisé pour observer, 
le thorax, le cerveau, l’abdomen, les organes, les os (et plus particulièrement les articulations). 
Il  s’avère  particulièrement  utile  en  cancérologie  dans  la  recherche  de  tumeurs  et  de 
métastases, ou lors du suivit post-chimiothérapie. 
Il  nécessite  néanmoins  d’exposer  le  patient  aux  rayons  X,  dont  l’accumulation,  peut,  à  long 
terme, provoquer l’apparition de tumeurs. Il est donc déconseillé de pratiquer un tel examen 
chez  les  enfants,  les  adolescents  ou  les  femmes  enceintes,  ou  tout  du  moins  d’en  éviter  la 
répétition. Néanmoins la dose de rayons et le temps d’exposition restant faibles, il ne présente 
généralement aucun risque. L’examen est aussi déconseillé aux personnes claustrophobes. Un 
sédatif pourra pourtant être administré. 
Le patient est installé dans la machine, qui se présente sous forme d’un tube rotatif, nommé 
anneau, au centre duquel la table d’examen peut coulisser. Comptes tenus de l’exposition aux 
rayon X, aucune personne, proche ou personnel médical, n’est autorisé à rester dans la salle. 
Les  médecins  observent  le  patient  au  travers  d’une  vitre  plombée  et  analysent  les  images 
obtenues,  sur  des  moniteurs,  relié  à  l’appareil.  La  communication  est  assurée  par  un 
microphone, placé à l’intérieur de la cabine. 
L’arthroscanner  (ou  arthrographie) :  Cet  examen  nécessite  un  produit  de  contraste  qui  est 
injecté  par  infiltration  dans  la  cavité  intra-articulaire.  Il  permet  d’étudier  le  contenu  de 
l’articulation.  La  durée  moyenne  d’exposition  aux  radiations,  lors,  par  exemple,  d’un 
arthroscanner de l’épaule, est de 15 secondes. 
Angioscanner : Cet examen nécessite l’injection par intraveineuse d’un produit de contraste. Il 
permet de visualiser le système vasculaire, (vaisseaux sanguins, veines, artères), à l’exception 
des vaisseaux capillaires qui sont trop fins. Ses contre-indications sont l’insuffisance rénale et 
l’allergie à l’iode contenue dans le  produit de contraste. L’angioscanner est utile dans les cas 
d’embolie pulmonaire, d’AVC ou de ruptures d’anévrismes intracrâniens.  
Scanner  cérébral  (ou  scanner  rachidien) :  Cet  examen  comprend  l’observation  de  la  boîte 
crânienne,  des  nerfs  optiques  et  auditifs,  de  l’hypophyse  et  du  cerveaux  en  général.  Il  ne 
nécessite pas de façon systématique, l’emploie d’un produit de contraste, mais ce dernier peut 
être nécessaire. S’il l’est, son injection se fera par voie intraveineuse. Il est utilisé dans les cas 
de traumatismes crâniens, les maux de tête aggravés ou les AVC. 
Scanner  thoracique :  Cet  examen  permet  d’observer  la  présence  d’anomalies  ou  de  nodules 
dans  le  thorax  et  de  contrôler  la  taille  des  ganglions  lymphatiques  situés  à  proximité. 
L’injection  d’un  produit  de  contraste  n’est  pas  systématique.  Il  est  utilisé  chez  des  patients 
atteints  d’asthme,  de  bronchites,  de  cancer  pulmonaires,  de  tuberculose,  d’épanchement 
pleural, d’hémoptysie, de pneumothorax ou exposés à l’amiante. 
Scanner abdomino-pelvien : Cet examen permet d’observer les organes abdominaux, comme la 
rate,  le  foie,  l’intestin,  le  côlon,  le  péritoine  et  le  pancréas,  mais  aussi  les  reins,  les  voies 
biliaires,  les  vaisseaux  abdominaux  et  la  paroi  musculaire  et  graisseuse.  L’utilisation  d’un 
produit de contraste n’est pas systématique, lorsqu’il est utilisé, il est administré par voie orale. 
Il  est  utilisé  pour  l’exploration  des  organes  ci-dessus,  notamment  dans  la  recherche  de 
tumeurs. Il est aussi utilisé pour détecter une appendicite, bien qu’on lui préfère normalement 
l’échographie. Ou pour conclure sur les avancées d’un traitement (dans des cas d’ictère ou de 
maladies inflammatoires).