c'est un synonyme de « pluie »
et de « vitesse ». or, le premier
paragraphe évoque les deux
idées (à travers les verbes de
mouvements, notamment). La
pluie est bien nommée : c'est
une... précipitation. (le mot
« chute », lui aussi, à la ligne 2,
est ambigu : est-ce une chute au
sens de barrage, comme les
chutes du Niagara) ou une chute
au sens de « tomber », comme
dans l'expression « faire une
chute » ?)
2°) La chute du poème, partie
importante est : « il a plu ».
Alors que le poète s'est attaché
à faire disparaître le mot
« pluie » (présent deux fois
seulement, dans le premier
paragraphe), il fait réapparaître
l'idée de pluie à la fin du texte,
c'est-à-dire au moment où la
pluie s'achève. « Il a plu » est à
la fois un retour à la réalité
(« Moi, poète, je parlais bien de
la pluie ») et aussi l'occasion
d'un jeu de mots : « il a plu »
peut aussi se comprendre
comme « ce spectacle/ ce
brillant appareil a plu » (du
verbe « plaire ». L'ambiguïté est
possible, parce que le dernier
groupe nominal utilisé avant
cette proposition est « le brillant
appareil » (groupe nominal
masculin, non pas féminin
comme le groupe nominal « la
pluie »).
une fraction intense / du
météore pur.
La sonnerie au sol /des
filets verticaux, /le glou-glou
des gouttières,/
le brillant appareil / s’évapore :
il a plu./
Vers blancs On trouve çà et là dans le texte
des alexandrins. Evidemment,
on peut considérer qu'il s'agit de
purs hasards. Mais ils se
trouvent à des endroits précis
du texte :
- à la fin de la deuxième
paragraphe, qui marque un
emballement : le mot « pluie »
disparaît pour laisser place à
une gradation (« rideau »,