N1Φ1=N1Φfer +N1Φf=N1Φfer +l1i1
Justifier alors le schéma proposé pour le transformateur compte tenu de
ces fuites de champ :
(c) Prise en compte des pertes :
Pour tenir compte des pertes fer et des pertes par effet Joule, on ajoute
des résistances r1et r2dues aux enroulements et une résistance RFdue
aux pertes fer :
Pour simplifier l’étude, on privilégie finalement la représentation ci-
dessous pour le transformateur où R2modélise l’ensemble des pertes
dues aux enroulements et L2l’ensemble des fuites de champ.
Cette représentation, qui tient compte des pertes, de la perméabilité finie
et des fuites de champ sera celle utilisée pour la suite de l’étude.
i2
v1RF
R2
v2
im
L1
iF
i1L2
m
transformateur idéal
Justifier qualitativement la possibilité d’une telle représentation.
3. Mesures des caractéristiques du modèle :
(a) Pour le matériau ferromagnétique utilisé, les pertes fer à 50 Hz sont de
2,5 W par kilogramme pour un champ magnétique maximal de 1 tesla.
Calculer les pertes fer au sein du transformateur.
(b) Fonctionnement à vide :
Dans cette partie, le transformateur fonctionne à vide, c’est à dire que
le circuit secondaire est ouvert.
i. Connaissant les pertes fer, déterminer la valeur de la grandeur efficace
du courant IF,v qui traverse RF.
ii. Déterminer le courant I1,v, absorbé à vide par le primaire, ainsi que
le facteur de puissance à vide.
iii. Lors de la réalisation du transformateur, on a mesuré la résistance
des enroulements r1= 0,21 Ω pour le primaire et r2= 0,11 Ω pour
le secondaire.
Déterminer la résistance ramenée au secondaire appelée R2sur le
schéma.
(c) Fonctionnement en court-circuit :
Un essai avec le secondaire en court-circuit a donné les résultats suivants :
I2= 5,0 A et V1= 3,4 V. Déterminer L2ωl’impédance de fuite ramenée
au secondaire.
2 Motorisation auto-focus (extrait CS PSI 2015)
L’autofocus, AF, ou mise au point automatique, permet de régler la netteté de
l’image que donne un instrument d’optique. On s’intéresse dans cette partie à la
motorisation d’un tel système.
L’objectif EF 50 mm 1 :1.8 II, commercialisé fin 1990, possède un micromoteur à
courant continu à aimants permanents.
2.1 Principe d’une machine à courant continu à charge constante
Le rotor est constitué d’un noyau de fer doux, cylindrique, sur lequel sont enrou-
lées Nspires. Chaque spire, représentée sur la figure suivante, est rectangulaire,
de longueur bsuivant l’axe (Oz)vertical ascendant et de largeur a, et est enroulée
sur le noyau parallèlement dans un de ses plans de symétrie. Les Nspires sont
réparties uniformément sur le périmètre du noyau. L’ensemble {noyau + spires}
constitue le rotor. Chaque spire, de résistance Re, est reliée à un générateur de
tension continue Upar l’intermédiaire de deux électrodes Aet Cet est parcourue
par un courant d’intensité iconstante. La position du rotor est repérée par l’angle
θde la base orthonormée directe cylindrique (~er, ~eθ, ~ez). On notera Ω = dθ
dt la vi-
tesse angulaire de rotation du rotor et Json moment d’inertie par rapport à (Oz).
Le rotor est placé dans le champ magnétique stationnaire produit par les aimants
permanents constituant le stator. On admettra que, dans le volume situé entre le
stator et le noyau du rotor, ce champ est radial et de la forme ~
B=B0cos θ~er(avec
B0>0). Le fer doux sera assimilé à un matériau magnétique linéaire, de perméa-
bilité magnétique µ=µrµ0. On négligera tout phénomène d’autoinduction. Le
couplage électromécanique est parfait.
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