Sacrements, prière et formation. Chers Fidèles de

n°01 - janvier 2014
Sacrements, prière et formation.
Chers Fidèles de Saint Bruno,
« Ce qui a été au commencement, ce que nous avons entendu, ce que nos
yeux ont vu......du Verbe de Vie : la Vie s'est manifestée, nous L'avons vue et nous
en témoignons, et nous vous annonçons la Vie éternelle....pour que, vous aussi, vous
possédiez, avec nous, la Société, et que notre Société soit avec le Père et Son Fils,
Jésus-Christ. » ( Ière. Épître de Saint Jean. I. 1-5.)
En ce temps de Noël, c'est l'évangéliste Saint Jean qui nous dévoile
l'essentiel. L’Église nous a fait entendre, lors de la messe du jour de Noël, son
extraordinaire Prologue : « In principio erat Verbum. » L'Enfant-Dieu que nous
avons reçu dans la nuit de Noël nous fait pénétrer dans le mystère de la Sainte
Trinité. Alors que rien n'existe encore, Dieu est là, de toute éternité. C'est un
immense silence, mais un silence de Dieu, un silence qui vit de Sa toute-puissance,
de Son infinie Sagesse. C'est un silence riche de Sa présence infinie. C'est dans ce
silence divin que la décision d'Amour de Charité décide, de toute éternité, la création
universelle et celle de l'homme en particulier. C'est de ce mystère que témoigne
d'abord Saint Jean : sa pureté de cœur l'a fait pénétrer dans l'intelligence de Dieu. S'il
l'a comprise à un degré élevé, pour autant, il ne l'explique pas. Cœur aimant du
Christ, il sait qu'il existe un secret de Dieu qu'il faut respecter, auquel notre vie sur
terre nous prépare.
Cette préparation, seul le Verbe éternel lui donne tout son éclat dans notre
âme. « A tous ceux qui L'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir fils de Dieu. »
Car nous ne sommes plus de la chair, ni de la volonté de l'homme : nous sommes de
Dieu. Saint Jean nous en supplie : puisque le Verbe s'est fait chair, notre propre
chair, notre intelligence, toute notre âme doivent être possédées par le Christ.
L'amour de Dieu veut faire participer l'homme, Sa créature, à Sa divinité.
En conséquence de quoi le monde actuel ne doit pas nous effrayer, mais
nous encourager à témoigner chaque jour davantage de notre vie en Dieu. Chers
fidèles, la lutte fortifie l'Espérance. La lutte pour la sainteté montre à Dieu que nous
sommes de Lui. Parce-qu'Il sait notre faiblesse, il nous livre Sa grâce. « Je me réjouis
de ma faiblesse, car, en elle, je me sens fort. » Nous devons être les instruments de
Dieu, encore plus en ces jours qui nous inquiètent.

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Le diable se sert des hommes qui ne veulent pas reconnaître la Lumière « qui est venue
pour tout homme en ce monde. » Mais le diable en fait trop ces derniers temps !
Voyant le monde auquel nous n'appartenons pas se précipiter avec délectation dans le
déni de Dieu, il en rajoute, veut presser le mouvement, désirant une gloire éphémère
qui lui explosera au visage : c'est la fausse victoire de l'orgueil vaincu par l'éternité de
la Croix.
Notre combat de l'essentiel :
rester unis par la Foi, l'Espérance et la Charité.
Alimenter ces trois vertus théologales par les moyens que le Christ nous a
mérités sur la Croix : les sacrements et la prière.
« L'action véritable est fille de la prière. Ceux qui n'agissent pas assez, ou pas
assez bien, c'est parce qu'ils ne prient pas assez, et non parce qu'ils prient trop. » (Jean
Madiran.)
La vie des sacrements demande souvent des sacrifices : sacrifice de notre
orgueil, sacrifice de notre confort, renonciation à des plaisirs honnêtes, mais qui
peuvent parfois gêner ou affaiblir la vie de la Sainte Trinité dans notre âme.
Le temps est plus que jamais à la prière ; vos prêtres sont là pour donner la
nourriture : la Messe, la Confession, la formation.
Voila donc mes trois vœux de Noël et du nouvel an : sacrements, prière et
formation.
Bonne et, surtout, sainte année.
Abbé Denis COIFFET, chapelain.

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Le cycle de l'année liturgique
- Bonne et sainte année, monsieur l'abbé !
- Bonne et sainte année avec un bon mois de retard !
- Un mois de retard !?
- Oui, le début de l'année liturgique commence, au premier dimanche de
l'Avent. Nous revivons pendant ce temps, cette attente de l'Avènement (Adventus en
latin) du Messie en ce monde, l'Incarnation du Fils de Dieu.
L'Église, chargée par Dieu de nous sanctifier, a établi le cycle liturgique dont
le but est de nous montrer Notre Seigneur dans ses grands mystères. C'est aussi une
méthode de sainteté qui veut assimiler nos âmes à Jésus, car, dit saint Paul, le Père
nous a prédestinés « à devenir conformes à l'image de son Fils ».
La liturgie célèbre donc chaque année les différents anniversaires du Christ
pour nous permettre de participer à tous les mystères, de les offrir par nos prêtres en
hommage à Dieu à la sainte messe et de recevoir toujours davantage en nous les
effets salutaires. Ces fêtes étant très variées, très différents sont aussi leurs effets
dans nos âmes. Il importe dès lors grandement que nous connaissions l'esprit qui
caractérise chaque époque de l'année liturgique afin que nous soyons toujours dans
les dispositions voulues pour donner à Dieu cette gloire spéciale et pour bénéficier
de cette efficacité propre.
« Dans le christianisme, écrit Jean-Paul II dans la lettre apostolique Tertio
millennio adveniente (1994), le temps a une importance fondamentale. C'est dans sa
dimension que le monde a été créé, c'est en lui que se déroule l'histoire du Salut qui a
son apogée dans la "plénitude du temps" de l'Incarnation, et atteint sa fin dans le
Retour glorieux du Fils de Dieu, à la fin des temps. En Jésus-Christ Verbe incarné, le
temps devient une dimension de Dieu qui est en lui-même éternel. Avec la venue du
Christ, commencent les "derniers jours" (cf. Hébreux 1, 2), la "dernière heure" (1
Jean 2, 18), avec elle commence le temps de l'Église qui durera jusqu'à la Parousie...
Chaque année, chaque jour, chaque moment est inclus dans l'Incarnation et la
Résurrection du Christ pour se retrouver ainsi dans la Plénitude du temps. C'est pour-
quoi l'Église, elle aussi, vit et célèbre la liturgie dans l'espace d'une année. L'année
solaire est ainsi imprégnée par l'année liturgique qui reproduit en un sens tout le
mystère de l'Incarnation et de la Rédemption en commençant par le premier di-
manche de l'Avent pour se terminer par la solennité du Christ-Roi [il s'agit de la
forme ordinaire], Seigneur de l'univers et de l'histoire. Chaque dimanche rappelle le
jour de la Résurrection du Seigneur. »
L'année liturgique est structurée par les grandes fêtes qui reprennent
l'ensemble du mystère du Christ. Mais son centre est la Fête de Pâques.

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Le cycle est rythmé par les grandes fêtes (Noël, Pâques, Ascension,
Pentecôte, Assomption, Toussaint) et les temps de préparation : l'Avent qui prépare
à Noël, le temps de la septuagésime et du Carême qui préparent à Pâques. A ces
fêtes qui rythment le temps liturgique, qu'on appelle aussi le Temporal, s'ajoutent
toutes les fêtes de saints pour aider les chrétiens à vivre de leur exemple et de leur
intercession tout au long de l'année. Cet ensemble de fête de saints forment un
second cycle qu'on appelle le Sanctoral.
Le cycle du Temporal détermine la succession des temps liturgiques. Il est
essentiellement mobile, dans la mesure où il est fixé par rapport à la date de
Pâques qui change chaque année.
Le cycle du Sanctoral, lui, comprend les dates auxquelles l'Église fête certains
événements de la vie du Christ, mais aussi de la Vierge et des saints, en premier
lieu les Apôtres et les martyrs.
Au sein du calendrier liturgique, l'Église distingue encore les fêtes
universelles, célébrées par l'ensemble du monde catholique, et les fêtes
particulières à une ville, un diocèse, un pays, une région du monde ou une famille
religieuse. Les jours de l'année (qu'ils soient de fête ou de férie* ) sont classés par
ordre d'importance décroissante : 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème classe. Les jours de
première classe sont les plus importants : il s'agit des grandes fêtes, mais aussi de
certains dimanches (comme ceux de l'Avent) et de certaines féries qu'aucune fête
ne peut supplanter (la Semaine Sainte, par exemple). Les jours de 2ème classe,
nous trouverons des fêtes importantes comme celles de la Sainte Vierge ou des
apôtres (si elles ne sont pas premières classes). Les jours de 3ème classe concer-
nent principalement les fêtes de la plupart des saints, ainsi que certains jours de
férie (ceux de l'Avent, par exemple). Les jours de 4ème classe sont uniquement
des jours de férie.
Voilà cette petite introduction
concernant le cycle liturgique.
Profitons du temps qui nous est
donné pour nous sanctifier au
contact de Notre Seigneur, de sa
Sainte Mère et de tous les saints.
Je vous souhaite une bonne et
sainte année... liturgique !
* Un jour de férie est un jour où aucun saint n'est spécialement fêté.

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A nnonces de Janvier
Nous avons la joie d’accueillir un nouveau diacre : l’abbé de Nedde. Il sera
ordonné prêtre au mois de juin prochain. N’hésitez pas à l’inviter pour faire sa
connaissance…
Apéritif paroissial : le dimanche 12 janvier à l’occasion de l’Epiphanie.
Bénédiction de l’Epiphanie : le rituel romain prévoit une bénédiction spéciale
des maisons pendant le temps de l’Epiphanie. N’hésitez pas à la demander à un
de vos prêtres.
Pour les enfants :
- Samedi 11 janvier de 14h00 à 17h00 à saint Bruno : Patronage des Amis de
Saint Dominique Savio.
Pour les adolescents :
- Catéchismes lycéens : vendredis 10 et 24 janvier.
- Teen Star : Vendredis 17 et 24 janvier
Pour les étudiants :
- Mercredi 08 janvier : café-caté pour les étudiants à Saint-Bruno.
- Mercredi 15 janvier : conférence de Jean Sévillia.
- Mercredi 29 janvier : café-caté pour les étudiants à Saint-Bruno.
Pour les adultes :
- Cours pour adultes dispensé par l’abbé Coiffet (au 31 rue Billaudel) : vendredi
10 janvier.
- Réunion du groupe « Foyers Saint-Joseph » : vendredi 10 janvier.
- Réunion du groupe « Soirée Saint-Bruno » : samedi 11 janvier.
- Conférence de Jean Sévillia : mercredi 15 janvier.
- Concert spirituel de Noël et galette paroissiale : vendredi 17 janvier.
- Ordre du Malt : Mercredi 22 janvier.
- Réunion du groupe « Villa Christiana » : vendredi 24 janvier.
- Réunion du groupe « soirée Saint-Fort » : vendredi 31 janvier.