Elles ne donnent aucune indication sur les trajectoires qu'ils ont (ils possèdent un mouvement, indescriptible
donc non décrit !).
Une loge ne peut contenir qu'un maximum de deux électrons. Puisque chaque loge contient au plus deux
électrons, seulement 4 loges existent simultanément sur la couche périphérique.
La représentation de Lewis consiste à disposer les électrons périphériques dans les quatre loges disponibles
sur la dernière couche, chaque loge pouvant contenir 0, 1 ou 2 électrons.
En tenant compte du fait que les électrons ont d'abord tendance à s'isoler dans les différentes orbitales
(on qualifie ces électrons de célibataires),
puis, lorsque cela n'est plus possible, à partager l'orbitale avec un autre électron
(on parle alors de doublet, de paire d'électrons libres, ou encore d'électrons appariés),
il s'agira de répartir ces électrons au mieux entre ces quatre loges.
Pratiquement, on trace un grand X; les loges sont figurées par les espaces laissés libres entre les bras du X.
Chaque électron, symbolisé par un point, est placé dans une loge ; s'ils se retrouvent à deux, une barre
symbolisera souvent cette paire d'électrons libres.
2 Vers un modèle atomique pratique
Le modèle atomique « dernier-cri » n'est pas le plus utile pour nous.
Limitons-nous à un modèle simple qui explique la plupart des phénomènes que nous rencontrons.
Un atome est
–Un espace vide d'un diamètre
de l'ordre de 10-10 m
Ceci permet d'expliquer
•les densités différentes des matières, et même l'existence
de matières tellement denses que rien ne peut s'échapper
de leur force gravitationnelle (les trous noirs)
•le fait que l'atome échappe à l'observation directe (il est
invisible)
–Contenant en son centre un
noyau d'un diamètre de l'ordre
de 10-14 m, formé d'un ou de
plusieurs protons de charge +1,
accompagnés de neutrons de
charge nulle. Ces deux types de
particules (les nucléons) ont
une masse semblable de 1 uma.
Ceci permet d'expliquer
•l'existence des isotopes
•la présence de l'essentiel de la masse de l'atome dans son
noyau
•la masse atomique relative moyenne
•l'existence de noyaux instables, donc la radioactivité et
l'énergie nucléaire
•l'immobilité des charges positives dans un solide
–Dans lequel un certain nombre
d'électrons chargés
négativement et de masse très
faible, possèdent une énergie
bien quantifiée. Ces électrons
sont plus ou moins bien attirés
par le noyau.
Ceci permet d'expliquer
•la réactivité chimique
•l'émission de lumières colorées
•la classification périodique
•la mobilité des charges négatives dans un solide
conducteur
•l'existence des ions
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