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CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Champs électromagnétiques ED 4218
Contrôle par magnétoscopie
Démagnétiseurs
ED 4218
Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
65, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris Tél. 01 40 44 30 00 www.inrs.fr [email protected]
juillet 2014
intense. En présence d’un défaut, les lignes de
champ subissent une distorsion qui génère
un « champ de fuite ». La visualisation de ce
dernier est obtenue grâce à un liquide révé-
lateur ferromagnétique appliqué sur la sur-
face à examiner, soit pendant l’aimantation,
soit après celle-ci. Le révélateur coloré et/ou
fluorescent est attiré au droit du défaut par
les forces magnétiques. Il forme des indica-
tions observables soit en lumière blanche (lu-
mière du jour ou lumière artificielle), soit sous
rayonnement ultraviolet (UVA).
Les défauts sont d’autant mieux détec-
tés qu’ils se situent perpendiculairement
au champ magnétique. C’est pourquoi, le
contrôle est réalisé généralement en effec-
tuant deux aimantations orthogonales l’une
par rapport à l’autre. Il existe deux modes de
magnétisation de la pièce à contrôler (voir
figures 1 et 2 page suivante) :
magnétisation transversale : elle met en
évidence les discontinuités longitudinales
(jusqu’à ± 45° par rapport à l’axe transver-
sal). Elle est obtenue soit par passage direct
du courant dans la pièce, soit par passage du
courant dans un conducteur auxiliaire (barre
en cuivre généralement) dans le cas des
pièces creuses ;
Principe
de fonctionnement
et applications
Magnétoscopie
Le contrôle par magnétoscopie est un procédé
de contrôle non destructif pour la détection des
défauts en surface (défauts dits « débouchants
») ou sous-jacents (jusqu’à quelques millimè-
tres de la surface) dans les matériaux ferro-
magnétiques. Il consiste à aimanter la pièce
à contrôler à l’aide d’un champ magnétique
1re édition • juillet 2014 • 2 000 ex. • Mise en pages : Atelier F. Causse
Référents : Groupe RNI Carsat-Cram/INRS
Ch. Bisseriex, Carsat Auvergne P. Laurent,
Carsat Centre-Ouest C. Bonnet, J. Fortuné, Carsat
Centre E. Marteau, Cram Île-de-France G. Le Berre,
Carsat Bretagne S. Tirlemont, Carsat Nord-Picardie
H. Castro, Carsat Midi-Pyrénées A. Becker,
Ph. Demaret, M. Donati, INRS Lorraine
P. Moureaux, INRS Paris
Contacts : Ph. Demaret, INRS : 03 83 50 85 32
P. Moureaux, INRS : 01 40 44 31 09
Services Prévention des Carsat,
Cramif et CGSS
P   
Directive européenne 2013/35/UE du Parlement européen et du Conseil
du 26 juin 2013 concernant les prescriptions minimales de sécurité
et de sante relatives à l’exposition des travailleurs aux risques physiques
(champs électromagnétiques).
Guide pour l’établissement de limites d’exposition aux champs électriques,
magnétiques et électromagnétiques. Champs alternatifs (de fréquence variable
dans le temps, jusqu’à 300 GHz), INRS, ND 2143.
Site www.inrs.fr, en particulier le dossier « Champs électromagnétiques » :
www.inrs.fr/dossiers/Rni.html.
Fiches de la collection « Champs électromagnétiques », INRS, ED 4200
et suivantes.
Intégrer le risque « rayonnements électromagnétiques » dans le document
unique d’évaluation des risques professionnels, ND 2350, 2011.
Champs électromagnétiques ED 4218 ED 4218 Champs électromagnétiques
place pour diminuer les intensités de champ
électromagnétique au poste de travail.
Réduction à la source
Ce type de solution doit être privilégié quand
cela est possible :
dans le cas d’un processus répétitif, une
automatisation du poste de travail pourra par
exemple être étudiée et mise en place ;
lors de nouvelles acquisitions, le choix
d’équipements à commande déportée sera
privilégié.
Éloignement du poste de travail
Des aménagements permettant d’éloigner l’opé-
rateur ou sa main par un moyen technique
approprié seront étudiés et mis en place.
Ceux-ci peuvent consister à :
rallonger la canne d’aspersion du liquide
révélateur ;
confectionner une poignée rallonge main-
tenant la sonde de mesure du champ magné-
tique tangentiel ;
automatiser le passage des pièces à l’inté-
rieur de la bobine de démagnétisation (tapis
roulant).
Signalisation
Les zones où des personnes sont susceptibles
d’être exposées à des niveaux de champs
électromagnétiques élevés seront matériali-
sées par un marquage au sol ou signalées par
un affichage de pictogrammes.
Une étude réalisée par l’INRS sur une soixan-
taine de postes de travail à proximité de dé-
magnétiseurs et d’installations de magné-
toscopie a montré que la valeur du champ
magnétique au poste de travail dépasse la VA
pour 8 % des applications de contrôle par ma-
gnétoscopie et 30 % des applications utilisant
des démagnétiseurs industriels.
Compatibilité électromagnétique
avec les implants
Il existe un risque de compatibilité électro-
magnétique avec les implants actifs, en par-
ticulier les stimulateurs cardiaques et les
défibrillateurs chez les sujets appareillés. Ce
risque peut se traduire par des perturbations
et des dysfonctionnements (voir la fiche INRS
ED 4206, Les stimulateurs cardiaques). Il peut
être aisément prévenu par éloignement de la
source de rayonnement.
Autres risques
Il existe également d’autres risques spé-
cifiques tels que le risque chimique lié à
l’usage des révélateurs et/ou l’exposition aux
rayonnements ultraviolets. Ces risques ne
sont pas traités dans cette fiche.
M  
La directive prévoit une évaluation de l’expo-
sition au poste de travail. Celle-ci peut être
effectuée par des mesurages dont les résul-
tats sont comparés aux valeurs déclenchant
l’action données ci-contre.
Si ces valeurs sont dépassées, une recherche
de solutions techniques et organisationnelles
efficaces devra être menée. Dans tous les
cas, on cherchera, compte tenu de l’état des
techniques, à réduire l’exposition au niveau le
plus bas possible.
En fonction du type d’équipement et d’or-
ganisation du travail, plusieurs solutions de
prévention existent et pourront être mises en
suite au contrôle par magnétoscopie pour les
rendre magnétiquement neutres.
La démagnétisation des pièces est effectuée
à l’aide d’un démagnétiseur. Le modèle in-
dustriel le plus courant est constitué d’une
bobine d’induction magnétique (voir figures
3 et 4) alimentée par un courant à 50 Hz. La
démagnétisation est obtenue par passage de
la pièce à l’intérieur de la bobine ou inverse-
ment. On estime le parc français de déma-
gnétiseurs industriels à environ 10 000.
V 

La directive européenne 2013/35/UE du 26
juin 2013 concernant l’exposition des travail-
leurs aux champs électromagnétiques défi-
nit des valeurs mesurables de l’intensité du
champ électromagnétique appelées valeurs
déclenchant l’action (VA). En cas de dépasse-
ment, il convient de mettre en œuvre un plan
de prévention de façon à réduire l’exposition
en dessous des VA.
La majorité des équipements fonctionnent à
50 Hz. À cette fréquence, les valeurs déclen-
chant l’action concernant l’exposition à l’in-
duction magnétique sont :
VA basse pour l’ensemble du corps :
1 000 µT (1 mT) ;
VA pour une exposition des membres à
un champ magnétique localisé : 18 000 µT
(18 mT).
Pour les équipements fonctionnant en cou-
rant continu, les valeurs limites concernant
l’exposition au champ magnétique statique
sont :
en condition de travail normal : 2 T ;
pour une exposition localisée des membres :
8 T.
Dans le cas des porteurs de dispositifs médi-
caux implantés actifs, la valeur déclenchant
l’action est fixée à 0,5 mT pour le champ ma-
gnétique statique.
R
Exposition aux champs électroma-
gnétiques
Les effets consécutifs à une exposition au
champ magnétique de basses fréquences
sont décrits dans la fiche pratique ED 4203. Il
s’agit essentiellement d’effets sensoriels tels
que phosphènes rétiniens ou modifications
mineures passagères de certaines fonctions
cérébrales. À des niveaux de champ plus
élevés, l’effet de stimulation du système ner-
veux central est un risque pour la santé.
magnétisation longitudinale : elle met
en évidence les discontinuités transversales
(jusqu’à ± 45° par rapport à l’axe longitu-
dinal). Elle est obtenue soit par un électro-
aimant, soit par une bobine.
Les inducteurs utilisés peuvent être de diffé-
rents types : portatifs ou sur bancs, avec ou
sans contact avec la pièce. On estime le parc
français à environ 10 000 inducteurs portatifs
et 1 000 sur bancs.
Remarque : Des bancs de contrôle par magné-
toscopie utilisent la technologie des champs
tournants. Ces bancs génèrent dans la pièce
simultanément et de manière déphasée un
champ longitudinal et un champ transversal,
permettant d’obtenir un vecteur d’aimanta-
tion résultant tournant.
La puissance électrique des générateurs uti-
lisés varie de quelques kilowatts à plusieurs
centaines de kilowatts. Le courant produit par
le générateur est soit :
un courant alternatif non redressé, géné-
ralement employé pour la détection des dé-
fauts débouchants ;
un courant continu ou courant redressé
(1 ou 2 alternances), pour la détection des
défauts sous-jacents. Plus la composante
continue du courant redressé est importante,
plus la détection des défauts profonds sera
possible.
L’intensité du courant peut varier de quelques
ampères à plus de 10 000 A. La fréquence de
la composante alternative est généralement
de 50 Hz, avec des harmoniques à 150 Hz et
250 Hz de moindre intensité.
Compte tenu de la tension électrique très
basse utilisée pour ce type d’application, le
risque électrique est négligeable au poste de
travail.
La magnétoscopie est un procédé largement
utilisé dans les secteurs tels que la construc-
tion mécanique, la forge, la chaudronnerie,
etc. Elle permet de contrôler des pièces de
géométrie simple ou complexe. Lopération,
relativement rapide, s’effectue aussi bien
sur des pièces de petite taille (vis de dix mil-
limètres de longueur) que sur des pièces de
grandes dimensions (vilebrequins de locomo-
tives, trains d’atterrissage d’avions…).
Magnétisation – fabrication
d’aimants permanents :
Dans le cas de la fabrication d’ai-
mants permanents, la magnétisation
est réalisée par une décharge capa-
citive dans un solénoïde dans lequel
on place la pièce à magnétiser (acier
doux).
Démagnétiseurs
Il peut être nécessaire de démagnétiser des
pièces métalliques en fin de fabrication, suite
à des opérations d’usinage, de soudage ou
Figure 2. Inducteur sur banc de magnétoscopieFigure 1. Magnétisation transversale avec un inducteur portatif
© INRS
Figure 4. Démagnétisation des pièces sur convoyeur
Figure 3. Démagnétisation des pièces tenues
à la main
© INRS
© INRS
© INRS
Figure 5. Signalisation à mettre en place à proximité des installations émettant des champs
électromagnétiques importants
Champ magnétique Rayonnements non ionisants Entrée interdite
aux porteurs d’implants actifs
Champs électromagnétiques ED 4218 ED 4218 Champs électromagnétiques
place pour diminuer les intensités de champ
électromagnétique au poste de travail.
Réduction à la source
Ce type de solution doit être privilégié quand
cela est possible :
dans le cas d’un processus répétitif, une
automatisation du poste de travail pourra par
exemple être étudiée et mise en place ;
lors de nouvelles acquisitions, le choix
d’équipements à commande déportée sera
privilégié.
Éloignement du poste de travail
Des aménagements permettant d’éloigner l’opé-
rateur ou sa main par un moyen technique
approprié seront étudiés et mis en place.
Ceux-ci peuvent consister à :
rallonger la canne d’aspersion du liquide
révélateur ;
confectionner une poignée rallonge main-
tenant la sonde de mesure du champ magné-
tique tangentiel ;
automatiser le passage des pièces à l’inté-
rieur de la bobine de démagnétisation (tapis
roulant).
Signalisation
Les zones où des personnes sont susceptibles
d’être exposées à des niveaux de champs
électromagnétiques élevés seront matériali-
sées par un marquage au sol ou signalées par
un affichage de pictogrammes.
Une étude réalisée par l’INRS sur une soixan-
taine de postes de travail à proximité de dé-
magnétiseurs et d’installations de magné-
toscopie a montré que la valeur du champ
magnétique au poste de travail dépasse la VA
pour 8 % des applications de contrôle par ma-
gnétoscopie et 30 % des applications utilisant
des démagnétiseurs industriels.
Compatibilité électromagnétique
avec les implants
Il existe un risque de compatibilité électro-
magnétique avec les implants actifs, en par-
ticulier les stimulateurs cardiaques et les
défibrillateurs chez les sujets appareillés. Ce
risque peut se traduire par des perturbations
et des dysfonctionnements (voir la fiche INRS
ED 4206, Les stimulateurs cardiaques). Il peut
être aisément prévenu par éloignement de la
source de rayonnement.
Autres risques
Il existe également d’autres risques spé-
cifiques tels que le risque chimique lié à
l’usage des révélateurs et/ou l’exposition aux
rayonnements ultraviolets. Ces risques ne
sont pas traités dans cette fiche.
M  
La directive prévoit une évaluation de l’expo-
sition au poste de travail. Celle-ci peut être
effectuée par des mesurages dont les résul-
tats sont comparés aux valeurs déclenchant
l’action données ci-contre.
Si ces valeurs sont dépassées, une recherche
de solutions techniques et organisationnelles
efficaces devra être menée. Dans tous les
cas, on cherchera, compte tenu de l’état des
techniques, à réduire l’exposition au niveau le
plus bas possible.
En fonction du type d’équipement et d’or-
ganisation du travail, plusieurs solutions de
prévention existent et pourront être mises en
suite au contrôle par magnétoscopie pour les
rendre magnétiquement neutres.
La démagnétisation des pièces est effectuée
à l’aide d’un démagnétiseur. Le modèle in-
dustriel le plus courant est constitué d’une
bobine d’induction magnétique (voir figures
3 et 4) alimentée par un courant à 50 Hz. La
démagnétisation est obtenue par passage de
la pièce à l’intérieur de la bobine ou inverse-
ment. On estime le parc français de déma-
gnétiseurs industriels à environ 10 000.
V 

La directive européenne 2013/35/UE du 26
juin 2013 concernant l’exposition des travail-
leurs aux champs électromagnétiques défi-
nit des valeurs mesurables de l’intensité du
champ électromagnétique appelées valeurs
déclenchant l’action (VA). En cas de dépasse-
ment, il convient de mettre en œuvre un plan
de prévention de façon à réduire l’exposition
en dessous des VA.
La majorité des équipements fonctionnent à
50 Hz. À cette fréquence, les valeurs déclen-
chant l’action concernant l’exposition à l’in-
duction magnétique sont :
VA basse pour l’ensemble du corps :
1 000 µT (1 mT) ;
VA pour une exposition des membres à
un champ magnétique localisé : 18 000 µT
(18 mT).
Pour les équipements fonctionnant en cou-
rant continu, les valeurs limites concernant
l’exposition au champ magnétique statique
sont :
en condition de travail normal : 2 T ;
pour une exposition localisée des membres :
8 T.
Dans le cas des porteurs de dispositifs médi-
caux implantés actifs, la valeur déclenchant
l’action est fixée à 0,5 mT pour le champ ma-
gnétique statique.
R
Exposition aux champs électroma-
gnétiques
Les effets consécutifs à une exposition au
champ magnétique de basses fréquences
sont décrits dans la fiche pratique ED 4203. Il
s’agit essentiellement d’effets sensoriels tels
que phosphènes rétiniens ou modifications
mineures passagères de certaines fonctions
cérébrales. À des niveaux de champ plus
élevés, l’effet de stimulation du système ner-
veux central est un risque pour la santé.
magnétisation longitudinale : elle met
en évidence les discontinuités transversales
(jusqu’à ± 45° par rapport à l’axe longitu-
dinal). Elle est obtenue soit par un électro-
aimant, soit par une bobine.
Les inducteurs utilisés peuvent être de diffé-
rents types : portatifs ou sur bancs, avec ou
sans contact avec la pièce. On estime le parc
français à environ 10 000 inducteurs portatifs
et 1 000 sur bancs.
Remarque : Des bancs de contrôle par magné-
toscopie utilisent la technologie des champs
tournants. Ces bancs génèrent dans la pièce
simultanément et de manière déphasée un
champ longitudinal et un champ transversal,
permettant d’obtenir un vecteur d’aimanta-
tion résultant tournant.
La puissance électrique des générateurs uti-
lisés varie de quelques kilowatts à plusieurs
centaines de kilowatts. Le courant produit par
le générateur est soit :
un courant alternatif non redressé, géné-
ralement employé pour la détection des dé-
fauts débouchants ;
un courant continu ou courant redressé
(1 ou 2 alternances), pour la détection des
défauts sous-jacents. Plus la composante
continue du courant redressé est importante,
plus la détection des défauts profonds sera
possible.
L’intensité du courant peut varier de quelques
ampères à plus de 10 000 A. La fréquence de
la composante alternative est généralement
de 50 Hz, avec des harmoniques à 150 Hz et
250 Hz de moindre intensité.
Compte tenu de la tension électrique très
basse utilisée pour ce type d’application, le
risque électrique est négligeable au poste de
travail.
La magnétoscopie est un procédé largement
utilisé dans les secteurs tels que la construc-
tion mécanique, la forge, la chaudronnerie,
etc. Elle permet de contrôler des pièces de
géométrie simple ou complexe. Lopération,
relativement rapide, s’effectue aussi bien
sur des pièces de petite taille (vis de dix mil-
limètres de longueur) que sur des pièces de
grandes dimensions (vilebrequins de locomo-
tives, trains d’atterrissage d’avions…).
Magnétisation – fabrication
d’aimants permanents :
Dans le cas de la fabrication d’ai-
mants permanents, la magnétisation
est réalisée par une décharge capa-
citive dans un solénoïde dans lequel
on place la pièce à magnétiser (acier
doux).
Démagnétiseurs
Il peut être nécessaire de démagnétiser des
pièces métalliques en fin de fabrication, suite
à des opérations d’usinage, de soudage ou
Figure 2. Inducteur sur banc de magnétoscopieFigure 1. Magnétisation transversale avec un inducteur portatif
© INRS
Figure 4. Démagnétisation des pièces sur convoyeur
Figure 3. Démagnétisation des pièces tenues
à la main
© INRS
© INRS
© INRS
Figure 5. Signalisation à mettre en place à proximité des installations émettant des champs
électromagnétiques importants
Champ magnétique Rayonnements non ionisants Entrée interdite
aux porteurs d’implants actifs
CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Champs électromagnétiques ED 4218
Contrôle par magnétoscopie
Démagnétiseurs
ED 4218
Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
65, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris Tél. 01 40 44 30 00 www.inrs.fr [email protected]
juillet 2014
intense. En présence d’un défaut, les lignes de
champ subissent une distorsion qui génère
un « champ de fuite ». La visualisation de ce
dernier est obtenue grâce à un liquide révé-
lateur ferromagnétique appliqué sur la sur-
face à examiner, soit pendant l’aimantation,
soit après celle-ci. Le révélateur coloré et/ou
fluorescent est attiré au droit du défaut par
les forces magnétiques. Il forme des indica-
tions observables soit en lumière blanche (lu-
mière du jour ou lumière artificielle), soit sous
rayonnement ultraviolet (UVA).
Les défauts sont d’autant mieux détec-
tés qu’ils se situent perpendiculairement
au champ magnétique. C’est pourquoi, le
contrôle est réalisé généralement en effec-
tuant deux aimantations orthogonales l’une
par rapport à l’autre. Il existe deux modes de
magnétisation de la pièce à contrôler (voir
figures 1 et 2 page suivante) :
magnétisation transversale : elle met en
évidence les discontinuités longitudinales
(jusqu’à ± 45° par rapport à l’axe transver-
sal). Elle est obtenue soit par passage direct
du courant dans la pièce, soit par passage du
courant dans un conducteur auxiliaire (barre
en cuivre généralement) dans le cas des
pièces creuses ;
Principe
de fonctionnement
et applications
Magnétoscopie
Le contrôle par magnétoscopie est un procédé
de contrôle non destructif pour la détection des
défauts en surface (défauts dits « débouchants
») ou sous-jacents (jusqu’à quelques millimè-
tres de la surface) dans les matériaux ferro-
magnétiques. Il consiste à aimanter la pièce
à contrôler à l’aide d’un champ magnétique
1re édition • juillet 2014 • 2 000 ex. • Mise en pages : Atelier F. Causse
Référents : Groupe RNI Carsat-Cram/INRS
Ch. Bisseriex, Carsat Auvergne P. Laurent,
Carsat Centre-Ouest C. Bonnet, J. Fortuné, Carsat
Centre E. Marteau, Cram Île-de-France G. Le Berre,
Carsat Bretagne S. Tirlemont, Carsat Nord-Picardie
H. Castro, Carsat Midi-Pyrénées A. Becker,
Ph. Demaret, M. Donati, INRS Lorraine
P. Moureaux, INRS Paris
Contacts : Ph. Demaret, INRS : 03 83 50 85 32
P. Moureaux, INRS : 01 40 44 31 09
Services Prévention des Carsat,
Cramif et CGSS
P   
Directive européenne 2013/35/UE du Parlement européen et du Conseil
du 26 juin 2013 concernant les prescriptions minimales de sécurité
et de sante relatives à l’exposition des travailleurs aux risques physiques
(champs électromagnétiques).
Guide pour l’établissement de limites d’exposition aux champs électriques,
magnétiques et électromagnétiques. Champs alternatifs (de fréquence variable
dans le temps, jusqu’à 300 GHz), INRS, ND 2143.
Site www.inrs.fr, en particulier le dossier « Champs électromagnétiques » :
www.inrs.fr/dossiers/Rni.html.
Fiches de la collection « Champs électromagnétiques », INRS, ED 4200
et suivantes.
Intégrer le risque « rayonnements électromagnétiques » dans le document
unique d’évaluation des risques professionnels, ND 2350, 2011.
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