En 1956 Robinson et Dadson effectuèrent des nouvelles mesures, considérées comme plus précises. Celles-ci furent la
base du standard ISO226 qui fut considéré comme définitif jusqu'en 2003.
En raison de divergences entre les mesures anciennes et les récentes l'Organisation internationale de normalisation (ISO)
a actualisé, en 2003 la norme ISO 226, en se basant sur plusieurs études de chercheurs japonais, allemands, danois,
britanniques et nord-américains.[1]. La nouvelle norme est l'ISO226:2003 (image de droite).
Le dB pondéré : dBa
Pour prendre en compte cette sensibilité de l'oreille par rapport aux fréquences, le dBa est utilisé. En effet, celui-ci utilise
la courbe isosonique, correspondant à un niveau perçu de 40 dB pour un son pur de 1 kHz. L’inverse de cette courbe
pondère le signal et l’on obtient le niveau en dBa par intégration sur toutes les fréquences. Cette unité est très
fréquemment utilisée dans les indicateurs acoustiques du bruit.
Divers exemples sur l'échelle du bruit
De 0 à 10 dB : désert
De 10 à 20 dB : cabine de prise de son
De 20 à 30 dB : conversation à voix basses
De 30 à 40 dB : forêt
De 40 à 50 dB : bibliothèque
De 50 à 60 dB : lave-vaisselle
De 60 à 70 dB : téléviseur
De 70 à 80 dB : aspirateur
De 80 à 90 dB : tondeuse à gazon
•
De 90 à 100 dB : route à circulation dense
•
De 100 à 110 dB : marteau-piqueur
•
De 110 à 120 dB : discothèque
•
De 120 à 130 dB : avion au décollage (à 300 mètres)
•
180 dB : décollage de la fusée Ariane
Au-dessous de 20 dB, le son est pratiquement inaudible pour l'oreille humaine. Il commence à devenir douloureux au-
delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et carrément insupportable dès 120 dB.
Le seuil de perception auditive
Le niveau de 0 phone ou 0 dB
SPL
est un niveau vraiment bas. Pour s'en rendre compte, voici à quoi ce niveau de 0 dB
SPL
correspond :
•
en puissance par mètre carré : à 0,5 watts repartis sur toute la surface de la France métropolitaine ;
•
en pression : à la pression due au poids d'une couche de 2.10
-9
m d'eau (environ 20 atomes d'épaisseur) ;
•
en déplacement des molécules dans l'air : à une oscillation (crête à crête) de 2.10
-11
m, c’est-à-dire 2 dixièmes de
l'épaisseur d'un atome !
Phone (acoustique)
L'appréciation de l'intensité d'un son est corrélative de la fréquence et ne dépend donc pas uniquement de l'amplitude, de
l'énergie vibratoire : l'intensité perçue s'évalue par une unité sans dimension, appelée phone. Cette unité caractérise les
niveaux de perception équivalente de l'intensité, ce que l'on dénomme l'isosonie d'un son ou d'un bruit.
Historique et définition
Le sone est une unité inventée par Heinrich Georg Barkhausen. Le phone a été adopté par la première Conférence
Internationale de Paris en 1937, comme étant le volume d'une onde sonore, jugée par une personne ayant une audition
normale et dans des conditions standard d'écoute, qui a le même volume qu'une onde sonore ayant un niveau de pression
acoustique de 1 décibel à 1 kilohertz. Un bruit a un volume de p phone(s) si l'auditeur le perçoit de la même façon qu'un
son de 1 kilohertz et de p décibel(s) d'intensité. Aux États-Unis, la sone est privilégiée au phone avec x (sones)=
10*log_2(x)+40 (phones)