
409.1
Pzer AG
Aricept
®
(donépézil) : traitement
de 1ère intention de la maladie
d’Alzheimer
Aricept
®
, inhibiteur sélectif de
l’acétylcholinestérase, a fait ses preu-
ves dans le traitement de la maladie
d’Alzheimer : il permet une stabilisa-
tion des fonctions cognitives, le main-
tien des gestes de la vie quotidienne
et une réduction des troubles du com-
portement. Le recours à Aricept
®
ent-
raîne un report de presque deux ans du
placement en EMS, ce qui représente
une épargne considérable si l’on consi-
dère les coûts de la santé publique. En
réduisant l’ampleur des soins, le traite-
ment par Aricept
®
soulage également
les proches des malades.
Edité en collaboration avec la Société Suisse de
Neurologie. Comité consultatif de rédaction :
Pr Dr C. Bassetti, Pr Dr Ch. Hess, Pr Dr L. Kappos,
Dr P. Myers, Pr Dr A. Schnider, Dr M. Wiederkehr ;
rédaction : S. Jambresic
Edition:
IMK Institut pour la médecine et la communication
Parution: 6 x par an
ISSN 1661-4860 © IMK
Les noms de marque peuvent être protégés par le
droit des marques, même si l’indication correspon-
dante devait faire défaut. Aucune garantie n’est
donnée en ce qui concerne les indications relatives à
la posologie et à l’administration de médicaments.
Avec l’aimable soutien de
Merck Serono (division de Merck (Suisse) SA),
CSL Behring, Pzer AG, UCB-Pharma AG.
Les sponsors n’exercent aucune inuence sur le
contenu de la publication. Ils peuvent faire paraître de
brefs communiqués sous la rubrique Pharmanews.
Edition n° 1, vol. 4, mars 2009
Tous les textes publiés sous la rubrique Pharmanews sont des
armations émanant de l’industrie.
Merck Serono
Traitment à long terme de la
sclérose en plaques
Nouveau: désormais, Rebif Nouvelle
Formulation est disponible et remp-
lace le Rebif actuel. Il ne contient pas
de serum-albumine humaine, présen-
te une meilleure tolérance cutanée lo-
cale et une immunogénicité reduite1.
Des symptômes pseudo-grippaux peu-
vent être traités par des analgésiques
antipyrétiques
2
.
Giovannoni G. et al. Multiple Sclerosis 1.
2009; 15: 219-228.
Compendium suisse des médicaments 2.
2009.
patient. Grâce à cette neuroréha-
bilitation structurée, il est possible
d’obtenir une réduction signicative
de la mortalité, du placement en in-
stitution et de la dépendance.
Après un AVC, les mesures de réha-
bilitation devraient être instaurées
rapidement, après avoir évalué, à la
phase précoce, les risques individu-
els liés aux processus physiopatho-
logiques. Dans la majorité des cas,
une mobilisation croissante et un
entraînement actif devraient déjà
être possibles quelques jours après
un infarctus cérébral, ce qui accé-
lère la récupération et permet une
réduction signicative des séquelles
à long terme et des limitations en
termes d’activité et de participation.
Ces eets positifs sont indépen-
dants du degré de sévérité et de
l’âge. Pour cette raison, une telle
neuroréhabilitation spécialisée de-
vrait être envisagée précocement
chez tous les patients victimes d’un
accident vasculaire cérébral.
Concepts thérapeutiques
spécifiques et développe-
ments novateurs
Les concepts thérapeutiques ac-
tuels reposent sur un entraîne-
ment individualisé orienté vers les
tâches et le quotidien, se dérou-
lant dans des conditions propices à
l’apprentissage. Pour y parvenir, la
condition de base reste un entraîne-
ment le plus intense et actif possible
des fonctions perturbées et la mise
en pratique de ces exercices dans
les activités quotidiennes. Grâce
aux connaissances récentes sur
l’inhibition interhémisphérique, un
nombre croissant d’approches thé-
rapeutiques visent à compenser ou
réduire ce déséquilibre. La thérapie
par contrainte induite (« constraint-
induced training » - CIT), qui consiste
à immobiliser la main saine au moyen
d’une attelle ou d’un plâtre, permet à
la fois d’inhiber l’hémisphère sain hy-
peractif par inactivation et d’activer
l’hémisphère lésé par une utilisation
forcée. Des eets similaires peuvent
être obtenus par stimulation mag-
nétique transcrânienne répétitive :
la stimulation facilitatrice à haute
fréquence de la région cérébrale
touchée et la stimulation inhibitrice
à basse fréquence (ou Theta-burst)
de l’hémisphère sain controlatéral
peuvent améliorer la récupération
fonctionnelle. Une autre possibilité
de moduler l’activité corticale est la
stimulation transcrânienne à courant
continu (« transcranial direct current
stimulation » - tDCS) qui, en fonction
de la polarisation (anodique ou ca-
thodique), permet une stimulation
ou une inhibition de l’aire cérébrale
correspondante. Ces techniques per-
mettent non seulement d’améliorer
les fonctions motrices mais elles
peuvent également être utilisées pour
corriger les troubles de la percepti-
on (par ex. négligence). Même si ces
techniques ne sont pas encore utili-
sées en routine, elles pourront peut-
être considérablement améliorer la
plasticité corticale et donc le suc-
cès du traitement dans le futur. Les
formes d’entraînement robotisé ou
assisté par ordinateur sont d’autres
innovations techniques importantes,
qui pourraient contribuer à élargir
les possibilités de réhabilitation. Les
développements techniques, la mise
au point de nouveaux concepts de
réhabilitation ainsi que la meilleure
sélection des sous-groupes appro-
priés devraient à l’avenir permettre
de mieux spécier les possibilités
de réhabilitation. De cette façon, le
recours aux diérentes ressources
devrait devenir plus ecace et plus
économique.
Bibliographie : www.neurology.ch