3è5 Correction du contrôle de fin de séquence IV I

publicité
3è5 Correction du contrôle de fin de séquence IV
I- L'anecdote
1. a) « qui dépassait nos moyens » est une proposition subordonnée relative : le pronom relatif « qui » représente
son antécédent « somme » dans la proposition subordonnée. b) La difficulté du narrateur est pécuniaire : il ne
peut s'offrir la qualité de membre du club de tennis, puisque « la somme » « dépassait nos moyens ».
2. « eux » de la ligne 20 représente « le secrétaire du club » (lignes 12-13) et « le président du du Club, lequel
portait le nom admirable de Garibaldi » (lignes 15-16). En effet, ce sont les deux personnages qui se trouvent
devant la mère au moment où elle s'exprime.
3. L'indignation de la mère se manifeste par l'adverbe « Comment », mot constituant à lui seul une phrase
exclamative (ligne 20) et marquant son intonation. Elle se manifeste aussi par la répétition d'e l'exclamation
dans la phrase suivante : deux phrases consécutives, l'une courte, l'autre développée, sont exclamatives et
traduisent l'emportement de la mère. (Tout cela est rapporté au discours indirect libre, puisque indépendant
d'un verbe de parole, mais avec les temps et personnes du récit, les types de phrases variés du discours direct.)
4. « tout » est un pronom indéfini. Il représente les reproches de la mère au président du club et au secrétaire.
5. « qu'on m'admît séance tenante sur les courts du Club » (ligne 31) est une proposition subordonnée
conjonctive.
6. « étonnées » (ligne 37) exprime l'effet des paroles de la mère sur le président et le secrétaire : la mère est
expressive dans son indignation (« Comment ! » ligne 20 en était un exemple) et elle est ferme dans ses
propos, comme l'indiquent « séance tenante » (ligne 31) ou « exigeait » (ligne 30).
7. a) « Ma mère » pourrait ancrer l'énoncé dans la situation d'énonciation, puisque la première personne est
employée. Cet énoncé pourrait ne pas avoir le même sens, selon la personne qui le prononce. b) L'énoncé est
pourtant coupé de la situation d'énonciation, puisque le système temporel du passé est employé : « hésita » est
au passé simple, et empêche l'appropriation de l'énoncé par une autre personne que le narrateur.
8. Le « vieux monsieur » ligne 51 est « le roi Gustave V de Suède » (ligne 55), dont il est dit qu'il est « à quelques
pas d'ici » dans la prise de parole précédente.
II- Les différentes époques
9. « se situe » ligne 5 est un présent d'énonciation. Au moment où le narrateur-personnage met en ordre ses
souvenirs, il place celui-là à cet endroit de son oeuvre. Le présent renvoie au moment où il est écrit.
10. Entre les lignes 25 et 29, la première époque mentionnée est celle de la scène faite au club de tennis : « ce que
ma mère tenait à dire à ces messieurs » contient l'imparfait du souvenir. La deuxième époque est celle d'après
la naturalisation française, puisque le narrateur précise : « je n'étais pas encore naturalisé, à cette époque ». Il y
a donc bien un moment où il n'est pas naturalisé, un moment où il l'est, postérieur à celui de l'anecdote.
11. « emplit » ligne 41 mène l'introspection au moment de l'écriture de la scène, en raison des deux adverbes
« encore aujourd'hui », qui montrent l'écho du souvenir jusque là.
12. a) « je vous prie » ligne 43 est prononcé au moment de l'échange entre la mère et le président du club – sujet
du verbe de parole « dit ».
b) L'énoncé est ancré dans la situation d'énonciation, par l'emploi de la première personne et du présent.
13. Ligne 97, il s'agit d'un présent de répétition, par l'emploi de l'adverbe « parfois », qui a ce sens.
III- Un regard sur soi-même et sur les siens
14. a) « que je connaissais si bien » est une proposition subordonnée relative.
b) Cette proposition permet d'indiquer la répétition de ce « sourire » de la mère, par les adverbes « si bien ».
15. a) « qui j'étais » est une proposition subordonnée interrogative indirecte, dans une phrase déclarative. Elle peut
être transformée en interrogation directe : qui étais-je ?
b) Les propositions de cette phrase indiquent que la mère et le fils sont proches, ils sont attentifs l'un à l'autre.
16. a) « pantin désarticulé » (ligne 101) est une comparaison humoristique. Le personnage est dans une situation
désespérante, il doit jouer en public contre un entraîneur alors qu'il n'a « tenu que trois ou quatre fois une
raquette » (ligne 32). Pourtant, il parvient à rire de lui-même par cette comparaison dévalorisante.
b) « j'allai à mon exécution » ligne 96 est de l'humour, par le même procédé : le narrateur-personnage est dans
cette situation difficile et parvient à l'exagérer, il ne s'agit pas d'une exécution au sens propre.
17. a) Ce qui est romanesque, c'està-dire semblable à l'imaginaire propre au roman, est le fait de se trouver
justement face à un roi, au moment où le manque d'argent pose problème.
b) Romain Gary est un écrivain d'origine russe, qui vécut en France et sur le continent américain, au XXè
siècle. Il choisit d'écrire en français et d'être diplomate pour représenter la France, dans des oeuvres surtout
romanesques comme Les racines du ciel.
c) Cet extrait peut provenir
d'une autobiographie, par la première personne qui représente le narrateur, le personnage principal et qui peut
être aussi l'auteur, par la double temporalité. Pourtant, l'intervention du roi semble invraisemblable, imaginaire.
d) Le roi de Suède s'adressa alors à moi : - Je vois la tendre sollicitude dont votre mère vous entoure, je
comprends que pécuniairement ce vous soit difficile de payer cette cotisation. Aussi, quels que soient les signes
objectifs de la qualité de votre jeu, je vous propose de vous offrir la cotisation. En vous voyant, me vient la
réminiscence de l'attitude de mon frère, qui avait toujours du courage et du mordant. Je ne me permettrai
jamais de stigmatiser quelqu'un qui saurait affronter ainsi toutes les situations, même les plus difficiles. Par
ailleurs, je vous félicite d'avoir su résister aux regards de ma cour altière, d'avoir joué malgré ceux qui vous
regardaient de haut.
Téléchargement