Chimie - Biochimie - Sciences du vivant - Terminale STL, CRDP Aquitaine, 2013
2‐1OnobservepourleratD(rattémoin)uneréponsehumoraledetypeprimairecequiparaitlogiquecar
ilreçoitpourlapremièrefoisuneinjectiond’anatoxinetétanique.
Parcontre,pourleratB,onobserveuneréponsehumoraledetypesecondairealorsqueceratreçoit
pourlapremièrefoisuneinjectiond’anatoxinetétanique.
2‐2LamémoireimmunitaireaététransféréeduratAauratB.Lesacteursimpliquésdanslephénomène
delamémoireimmunitairesontdoncleslymphocytesquiontétéproduitslorsdelaréponseprimaire
dansleratApuisinjectésdansleratBquiamisenplaceuneréponsesecondairelorsdel’injection
d’anatoxinetétanique.
3‐1Lesdeuxinjectionsenprimovaccinationconstituentunschémaclassiquepourlaplupartdesvaccins
inactivés.Lapremièreinjectionpermetunesensibilisationdusystèmeimmunitaireetlaseconde
injectionpermetd’atteindreuntauxenanticorpsantitoxinesuffisantpourobteniruneffetprotecteur.
Eneffet,onconstatequedanslecasdelavaccinationantitétanique,l’immunisationn'apparaîten
primovaccinationqu’àpartirdeladeuxièmeinjection.
Aucoursdutemps,letauxd’anticorpsantitétaniquesdiminue.Doncpourrenforcerouprolonger
l’immunitéconféréeparlevaccin,ilestnécessairedeprocéderrégulièrementàunrappel.Lesrappels
permettentainsidemaintenirunemémoireimmunologiqueetdoncunétatimmunisétoutaulongde
lavie.
3‐2Hypothèse:effectuétroptôt,lerappelpourraitêtreinopérantcarl’antigèneréintroduitpourraitêtre
détruitparlesanticorpsencoreprésentsengrandnombredansl’organisme.
3‐3Lagrippeestuneinfectionrespiratoiresouventconsidéréecommebénigne.Cependant,l’évolutionde
l’infectionpeutêtrecompliquéechezlespersonnesfragilesprésentantdesfacteursderisques
particuliers.Cescomplicationsontlieusurtoutchezlespersonnesâgées.L’objectifdelavaccination
chezlespersonnesâgéesestdoncderéduirelerisquededécèsetdecomplicationsgravesencasde
grippe.
Lavaccinationdoitêtrerenouveléechaqueannéecarlesvirusquicausentlagrippeévoluent
continuellementpouréchapperausystèmeimmunitairedel’hôte.Ainsi,lesanticorpsprésentsdans
l’organismenereconnaissentpasd’uneannéesurl’autrelesprotéinescomposantleviruscarcelui‐ci
mute.
4‐1Lamortalitéliéeàlagrippedespersonnesâgéesabaisséd’unfacteur10àpartirdelafindesannées
70suiteàlamiseenplacedelacampagnedevaccination.
4‐2Beaucoupdecontre‐véritéssurlavaccinationcirculentsanscontrôle(entreautressurinternet).
LadisparitiondesmaladiesinfectieusesenFranceestinterprétéeparlasociétéfrançaisecommela
disparitiondudanger.
Lesfrançaisconsidèrentquelerisqued’êtreaffectéparunemaladieinfectieuseestnulalorsquele
risqued’effetssecondairesliéàlavaccinationestimportant.
Leseffetssecondairesliésàlavaccination(scléroseenplaques,autisme,myofasciite)nesontpas
démontrés:chaquepaysdéclenchesespropresfantasmesvis‐à‐visdesvaccins.
Lesenseignantsnesontpasforméssurlavaccinationcommenotiondeprévention.Ainsi,iln’yapas
unenseignementsurcettequestionàl’école.
Danslesfacultésdemédecineoudepharmacie,lavaccinationn’estpasbienenseignée.Ilfaut
renforcerlaformationàlaprévention.
Seulement15%dupersonneldeshôpitauxsefaitvaccinercontrelagrippe.
Certainsmédecinsetpédiatresdissuadentdevaccinerlesenfants.
Lesinterventionsdespolitiquesministériellesetlapolitisationdesdiscoursontdeseffetsnégatifssur
lavaccinationdelapopulation.
4‐3Lavaccinationprotègel’individuvacciné:c’estunactedeprotectionindividuelle.
C’estaussiunactedeprotectioncollectivepourcertainesmaladiescontagieuses.
Ainsi,lorsqu’elleestappliquéeàungrandnombred’individusd’unepopulation(pourcentageélevéde
vaccinésauseindelacollectivité),lavaccinationempêcheaussilapropagationdugermeinfectieux
verslessujetsnonvaccinés:lesindividusvaccinésassurentindirectementlaprotectiondespersonnes
quin’ontpasencorepubénéficierdelavaccinationouquinepeuventpasrecevoirlevaccinpourdes
causesmédicalesoudespersonnespourlesquelleslevaccinn’apasétéefficace.