RÉSUMÉ
Ce mémoire porte sur la place de l’économie sociale dans les régions-ressources
québécoises, en particulier en ce qui concerne le milieu forestier. Nous examinons l’approche
globale de l’économie sociale, approche qui s’applique à l’étude des organisations
d’économie sociale de type forestier (coopératives forestières et organismes de gestion en
commun). L’industrie forestière au Québec est donc perçue comme un laboratoire pour,
d’une part, évaluer quelle peut être l’ampleur de l’économie sociale et, d’autre part, pour
expliquer comment elle peut contribuer au développement socio-économique des régions.
Dans une première partie, nous définissons le concept d’économie sociale et nous décrivons
le modèle de développement solidaire qu’elle véhicule. Ensuite, nous traitons de la
dévitalisation socio-économique des régions-ressources et de l’exploitation forestière. Cette
dernière constitue un moteur important de développement des régions-ressources. Ceci nous
amène à décrire les entreprises collectives forestières, les coopératives forestières et les
organismes de gestion en commun. Finalement, nous présentons le bilan social de ces
entreprises. Les résultats de cette évaluation sont présentés dans quatre sections : la rentabilité
sociale, le rapport au secteur forestier, le rapport entre les entreprises collectives forestières et
les innovations sociales. Cette étude montre que les entreprises collectives forestières
répondent à une nouvelle demande en émergence, celle d’être rentable socialement. Elles
prennent place dans des secteurs marchands, sans abandonner leur mission de contribuer
efficacement à un développement plus harmonieux des régions-ressources du Québec.
MOTS-CLÉS
ÉCONOMIE SOCIALE, ÉCONOMIE PLURIELLE, MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT,
BILAN SOCIAL, RENTABILITÉ SOCIALE, INNOVATION SOCIALE,
DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL, RÉGION-RESSOURCE, ENTREPRISE COLLECTIVE,
COOPÉRATIVE FORESTIÈRE, ORGANISME DE GESTION EN COMMUN.