HORMONOLOGIE REPRODUCTION – Physiologie de l'axe gonadotrope féminin. Morphophonologie de la grossesse et de
la lactation. Physiologie de l'axe gonadotrope masculin.
II. Axe gonadotrope ou hypothalamo-hypophyso-gonadique
A l'étage hypothalamique, on a la sécrétion de GnRH (Gonadotropin Releasing Hormon, anciennement
appelée LHRH) par les neurones situés dans le noyau arqué (NA). Elle va aller agir au niveau de
l'antéhypophyse pour stimuler les cellules gonadotropes. Cette stimulation va entraîner la sécrétion de deux
hormones différentes appelées gonadostimulines ou gonadotrophines : FSH (Follicule Stimulating hormon)
et LH (Luteinizing Hormon).
Ces dernières vont aller stimuler les gonades pour permettre les fonctions exocrine et endocrine. La FSH va être
surtout impliquée dans la fonction exocrine (production des gamètes) et la LH dans la fonction endocrine
(production des hormones sexuelles). Chez l'homme c'est très bien compartimenté alors que chez la femme
moins.
Il existe un phénomène de rétrocontrôle des hormones sexuelles gonadiques à l'étage hypophysaire et
hypothalamique : ce rétrocontrôle peut être négatif ou positif (voir plus bas). Il est toujours négatif chez
l'homme mais chez la femme, il y a des variations en fonction du cycle menstruel avec un rétrocontrôle négatif
qui va devenir à un moment du cycle positif pour une des hormones sexuelles (la LH).
La sécrétion de GnRH est fortement modulée par des facteurs externes (activation ou inhibition).
a. GnRH
Elle est sécrétée par les neurones du noyau arqué de façon pulsatile +++ (non continue). Cette
sécrétion pulsatile est importante car si elle est abolie, on aura des anomalies de fonctionnement gonadique.
Une fois sécrétée, elle va passer dans la circulation locale : hypothalamique puis circulation porte
hypophysaire, et elle va stimuler les cellules gonadotropes qui produisent les gonadotrophines LH et FSH.
La synthèse et la sécrétion de GnRH (fréquence et amplitude des pulses) sont influencées par différents
facteurs:
•Des stimuli sensoriels vont stimuler la sécrétion de GnRH
•Les facteurs inhibiteurs : le stress, tous les problèmes psychologiques, dénutrition et maigreur
(anorexie mentale), le surentraînement physique. Tous ces facteurs peuvent inhiber la sécrétion de
GnRH et donc retentir sur la fonction gonadique, c'est pour ça que chez la femme, on a souvent des
aménorrhées chez les personnes stressées, sportives de haut niveau ou anorexiques)
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