Intro. Le 17/11/2016 : recapitulons.
Globalement une galaxie apparaît comme un tout avec une géométrie stable,
permanente, elle a une dimension qui la caractérise, par exemple la voie lactée 100.000 AL ou
30.000 pc de diamètre. En ce sens elle représente une structure, ou elle est structurée. Cela
veut dire que l’on peut lui attribuer une loi générale d’organisation interne qui rend compte
de ses caractéristiques permanentes. Parmi celles-ci, il y a aussi le fait que cet ensemble est
doté d’une vitesse de rotation telle qu’il lui faut de l’ordre de 200-250 millions de nos années
pour faire un tour complet. C’est-à-dire chaque élément constitutif de ce tout retrouve sa
position précédente au cours de ce même laps de temps. C’est-à-dire chaque élément est doté
d’une vitesse de rotation propre en fonction de sa distance au centre géométrique de la
galaxie, ici la voie lactée.
Plongeons notre regard dans celle-ci et arrêtons-nous sur notre étoile, nous mesurons sa
vitesse et observons 220 km/s. Puisqu’elle a une vitesse de rotation nous en déduisons qu’elle
subit l’effet d’une force centrifuge mais sa trajectoire est stable dans l’ensemble dans lequel
elle se meut. Donc une force centripète doit agir et compenser exactement cet effet.
Jusqu’à présent ce sont les ressources du physicien observateur qui sont en action.
Maintenant c’est le physicien pensant qui entre en action avec le bagage de la connaissance
de la loi de Newton pour déterminer la grandeur de cette force centripète compensatrice. Il
se trouve que cette grandeur est insuffisante. C’est-à-dire que toute la matière visible et
évaluée dans le volume intérieur bordé par la trajectoire du soleil n’est pas suffisante pour
permettre cette compensation. Il manquerait donc de la masse et il faut arbitrairement en
rajouter pour une valeur qui permet d’atteindre la compensation. Quand on fait le calcul pour
les trajectoires suivies par des étoiles plus proches du centre, les calculs avec Newton sont
corrects : pas de matière noire à rajouter. Le problème du rajout de matière se pose donc sur
une trajectoire frontière lorsque Newton commence à être pris en défaut. Chaque galaxie a
donc sa trajectoire frontière puisque cela ne dépend que de la quantité de matière baryonique
et de sa distribution (densité) constitutives.
Maintenant faisons un bilan : impossibilité (conservatisme ?) intellectuelle de la part
du physicien pensant de remettre en cause Newton, préférence donc de formuler l’hypothèse