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• Identifi cation de stratégies et d’outils de coopération pour chacune des fi lières
Face aux défi s économiques et sociaux, la coopération - qu’elle passe par la mise en réseau, la mutualisation,
l’association - est une des clés de développement pour les fi lières culturelles. Les OPP, les discussions au sein des
commissions sectorielles doivent permettre de dégager des orientations et projets de coopération pertinents au
regard des besoins (groupements d’employeurs, plateforme de ressources, mutualisation de fonctions supports...).
• Plan d’actions en faveur des entreprises culturelles et créatives
Face à la fragilité actuelle de l’économie culturelle et créative, sa structuration et sa reconnaissance comme une
fi lière économique sont considérés comme des impératifs. L’ambition à l’échelle locale consiste à poser les bases
d’une connaissance commune de la diversité des formes d’organisations économiques pour les entreprises cultu-
relles et créatives, et de les promouvoir ; d’identifi er et de valoriser la diversifi cation des fi nancements publics et
privés et de cibler et défi nir les besoins d’accompagnement pour la consolidation de l’activité dans les fi lières et
leur structuration.
Mais aussi:
• Lancement d’un dialogue sectoriel sur l’emploi-formation
• Elaboration d’une charte de responsabilité sociale
• Défi nition d’indicateurs de richesses
• Plan d’actions Culture et Numérique
• Parcours d’éducation artistique et culturelle
LA COOPÉRATION ENTRE LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET L’ETAT
«La CRCC, processus de concertation et d’échanges, permet le partage d’informations et la construction d’une
vision globale commune du territoire régional, des enjeux, des tensions et propositions des acteurs, par tous les
représentants des fi lières, des collectivités et de l’Etat.
Chacune des collectivités peut s’impliquer, déterminer ses orientations, ses choix, les expliciter selon les enjeux
qu’elle priorise pour son territoire et ses habitants. Cette démarche qui a rme la nécessaire diversité territoriale,
l’existence de « polycentres » en région selon les contraintes, l’histoire, les orientations de chaque collectivité,
permet de rendre cohérentes les approches diverses, de les accompagner, les renforcer et de créer des réseaux
intra régionaux et internationaux.
Cette méthode qui ouvre des espaces de réfl exivité, de dialogue entre les partenaires permet la recherche «
ensemble » de nouvelles expérimentations pour promouvoir du commun et non du semblable et de l’uniformité,
pour être attentif à l’émergence et à l’innovation et non à l’édiction de normes, de critères, de priorités et
d’évaluations par l’un ou l’autre des décideurs, et ce quelles que soient les conditions de chaque collectivité et
territoire.
Par la confi ance et le débat chacun doit être en mesure d’entendre les choix et les contraintes de tous, pour une
vision globale assumée, pour des réalisations concertées.
Dans cette démarche, les apports des chercheurs, des universitaires, des praticiens d’autres régions ou d’autres
pays, l’accompagnement d’une expertise indépendante* favorisent la distance nécessaire à la « décision
publique».
Si pour Julien Gracq « Il n’y a pas de ville sans une représentation mentale de la ville », l’appropriation collective
du territoire régional et de la politique culturelle en région passe par la volonté d’un imaginaire construit et
alimenté en commun par tous les acteurs et toutes les institutions, par une représentation mentale à partager à
expérimenter avec les habitants.»
Jean-Louis BONNIN
consultant
*L’accompagnement de cette démarche est assuré par la société Décision Publique –www.decisionpublique.fr