Doryphore de Polyclète. Parallèlement, de véritables originaux grecs sont importés, réadaptés et exposés à Rome
dans les monuments publics, comme les temples, ou , pour décorer habitations et jardins. Des copies romaines
s’en inspirent, pour représenter les divinités (Vénus génitrix des collections des rois de France, Diane archaïsante
du Musée national romain, Charis du Palatin…) et les héros (groupes d’Oreste et Pylade du Louvre, et d’Oreste et
Electre du musée de Naples). Le parcours évoque également l’adhésion des habitants de l’empire – aristocratie
romaine et provinciale, affranchis, plébéiens – au nouveau régime politique, à travers des œuvres de prestige qui
se multiplient et véhiculent l’image du princeps. Celle-ci apparaît sur des gemmes d’une qualité remarquable, tels
le camée d’Auguste du trésor de Saint-Denis (Cabinet des médailles), celui de l’ancienne collection Blacas (British
Museum), ou celui de la collection Malborough (Metropolitan Museum).
L’Empire. La section consacrée à Auguste et les Provinces permet d’élargir le propos à l’ensemble de l’Empire,
avec des prêts exceptionnels, comme la statue équestre en bronze d’Athènes, et le portrait de Méroé conservé
au British Museum, évoquant respectivement les provinces de Grèce et d’Egypte. La Gaule est naturellement bien
représentée grâce à des mobiliers funéraires qui témoignent du phénomène de romanisation (Arras, Antran), à des
éléments de trophée (Glanum, La Turbie) et des portraits (Glanum, Saintes).
Mort et apothéose. Enn vient la célébration d’Auguste après son décès : l’empereur apparaît désormais tel un
dieu, en nudité héroïque (statue colossale du théâtre d’Arles). Livie devient la première prêtresse du culte impérial
(statue de Livie en orante), tandis que l’image d’Auguste est inlassablement répétée par ses successeurs, qui en
font aussi bien un modèle que le fondement de leur légitimité (skyphoi historiés de Boscoreale).
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commissaires : Cécile Giroire et Daniel Roger, conservateurs au Département des Antiquités grecques, étrus-
ques et romaines, musée du Louvre ; Eugenio La Rocca et Annalisa Lo Monaco, Università degli studi di Roma
«La Sapienza» ; Claudio Parisi Presicce, Sovrintendente Capitolino ai Beni Culturali.
ouverture : tous les jours de 10h à 20h
nocturne le mercredi jusqu’à 22h
Fermé le mardi et le 1er Mai
tarifs : 13 €, TR 9 € (16-25 ans, demandeurs
d’emploi, famille nombreuse)
gratuit pour les moins de 16 ans, bénéciaires
du RSA et du minimum vieillesse
accès : métro ligne 1 et 13 ‘Champs-Elysées-
Clemenceau’, ou ligne 9 ‘Franklin D. Roosevelt’
informations et réservations sur
www.grandpalais.fr
publications :
- aux éditions de la Réunion des musées
nationaux - Grand Palais, Paris 2014 :
• catalogue de l’exposition, relié, 24,5 x
29 cm, 320 p., 330 ill., 45 €
• album de l’exposition, broché, 48 p., 40
ill., 10 €
• le petit journal de l’exposition, 20 x 29
cm, 16 p., 26 ill., 3,5 €
- aux éditions Artlys, Paris 2014 :
• Auguste, Tibère, Caligula... Une
dynastie d’empereurs romains, par
Xavier Darcos
broché, 11 x 18 cm, 128 p., 30 ill., 12 €
- application mobile gratuite La Fabrique
romaine, pour smartphones et tablettes
contacts presse :
Réunion des musées nationaux
- Grand Palais
254-256 rue de Bercy
75577 Paris cedex 12
Florence Le Moing
01 40 13 47 62
Julie Debout
01 40 13 41 36
Exposition réalisé avec le concours exceptionnel
de la Bibliothèque nationale de France
Exposition qui bénécie du soutien de GDF SUEZ