NOTICE 06/2006 TELEBRIX 30 MEGLUMINE
3. Comment utiliser TELEBRIX 30 MEGLUMINE, 300 mg d’I/ml, solution injectable ?
Posologie, mode et voie d'administration
Les volumes de TELEBRIX 30 MEGLUMINE à injecter sont à adapter au type d’examen, au
territoire étudié et sont fonction de l’état du patient. En cas d’insuffisance rénale, la dose injectée
sera réduite et on veillera particulièrement à une hydratation suffisante du patient.
Idéalement, il convient d’administrer le TELEBRIX 30 MEGLUMINE à température corporelle.
Le patient devra être surveillé pendant une demi-heure après l’examen étant donné la possibilité
d’effets indésirables.
Valeurs indicatives :
• Chez l’adulte (patient 75 kg) :
Urographie perfusionnelle : 100 ou 140 ml, en 3 à 10 minutes.
Phlébographie des membres inférieurs : 70 ml/membre, en 0.5 à 2 minutes
Tomodensitométrie computérisée : perfusion 100 ou 140 ml, en 3 à 10 minutes
E.R.C.P. : dilution 50/50 avec de l’eau
• Chez l’enfant :
Il est préférable chez l’enfant d’avoir recours à des produits de contraste de faible osmolalité.
Angiographie : 1 à 1,5 ml/kg
Urographie : pour un poids > 5 kg : dose en ml = poids en kg + 6 ml
Si vous avez pris plus du TELEBRIX 30 MEGLUMINE, 300 mg d’I/ml, solution injectable que
vous n’auriez dû
L’administration de volumes trop importants de produits de contraste uro-angiographiques peut
donner lieu à des symptômes de surdosage de différents types.
L’hypervolémie consécutive à un surdosage peut être à l’origine de problèmes cardiovasculaires
chez des sujets à l’équilibre hémodynamique précaire.
Tous les risques sont majorés chez les patients présentant une insuffisance rénale, cardiaque ou
hépatique sévère, les diabétiques, les myélomateux, les hyperuricémiques, les très jeunes enfants
et les sujets âgés.
La notion de surdosage est indépendante des risques d’intolérance par phénomènes allergoïdes.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les produits de contraste iodés, le TELEBRIX 30 MEGLUMINE peut entraîner des
effets indésirables, pouvant aller jusqu’à des réactions d’intolérance parfois graves, voire même
fatales. Ces réactions sont plus fréquentes chez les sujets ayant eu antérieurement une injection
mal tolérée de ces produits ou chez ceux qui présentent des antécédents allergiques (asthme,
eczéma, urticaire, rhume des foins, allergies diverses alimentaires ou médicamenteuses, ...), mais
elles sont toujours imprévisibles.
Parmi ces effets indésirables, des incidents bénins sont fréquents :
• sensation de chaleur, surtout laryngée et abdominopelvienne; rougeur des téguments, en
particulier de la face
• manifestations cutanées : érythème souvent de type urticarien, sans grande gravité
particulière
• manifestations digestives : nausées, vomissements.
Des accidents plus sérieux sont possibles : réactions d’intolérance, de gravité variable avec tous
les intermédiaires entre les formes mineures et les formes graves, voire occasionnellement
mortelles (1 cas/50.000 examens) :
• troubles respiratoires : bronchospasme, oedème de la glotte
• survenue d'un choc anaphylactique d'apparition presque toujours immédiate, sans rapport
avec la quantité de produit injecté ni la vitesse d'injection; ce choc se traduit essentiellement
par une chute tensionnelle. Dans ce cas le schéma thérapeutique suivant est proposé (cf.
Répertoire commenté des médicaments 2000, page X).
• L’épinéphrine (adrénaline) est la base du traitement. L’épinéphrine est administrée par voie
intramusculaire. L'administration intramusculaire est à préférer à l'administration sous-
cutanée en raison de la meilleure résorption en cas d’hypotension. L’injection intraveineuse
ne se fera de préférence que lorsqu’une surveillance étroite du patient est possible et par
une équipe spécialisée ; la solution d’épinéphrine doit d’abord être diluée et l’injection doit se
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