Ils ont appelé les pays développés à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30%
par rapport aux niveaux d’émissions de 1990. Et si aucun accord mondial ne peut être
conclu, l’Union s’est engagée à réduire ses émissions d’au moins 20% d’ici 2020.
Il s’agit d’objectifs ambitieux qui ne pourront être atteints sans la mise en œuvre de
nouvelles technologies telles que la capture du carbone.
Interview : Matti Vainio, Unité Energie & Environnement, Commission européenne
(anglais)
Ceci va revêtir une importance considérable parce qu’en Europe, par exemple, les
producteurs d’électricité ont estimé que la capture et le stockage de carbone pourraient
représenter jusqu’à 40% de l’effort de réduction requis d’ici 2030. Et sur le plan mondial,
en particulier dans les pays qui utilisent beaucoup de charbon, comme les États-Unis et la
Chine, la capture et le stockage de carbone sont susceptibles de constituer un volet très
important de leur arsenal de lutte contre le changement climatique.
Commentaire (images de la réunion des experts pour l’Initiative transatlantique
relative aux techniques de capture et de stockage du carbone, mai 2007)
La capture du carbone stimule les esprits des décideurs politiques et des scientifiques du
monde entier. Des experts des États-Unis se sont rendus à Bruxelles en mai dernier à
l’occasion d’un échange transatlantique d’idées et de vues sur les meilleures pratiques en
la matière et pour débattre du cadre réglementaire de l’utilisation future de cette
technologie.
Interview : Boyden Gray, Ambassadeur des Etats-Unis auprès de L’Union
européenne (anglais)
Ceci ne revêt pas seulement une importance en termes de réchauffement climatique
planétaire, mais également en termes de sécurité énergétique. Le charbon est une
ressource très abondante, majoritairement aux mains de pays amis alors que pour le
pétrole, 90% des réserves mondiales ne se trouvent pas dans des pays amis. Par
conséquent, le charbon est une ressource que nous souhaitons utiliser. Et si cette
utilisation peut se faire proprement, tant mieux.
Commentaire (Images de l’installation de forage gazier Statoil Sleipner West, Mer
du Nord. Animation du projet de capture du carbone Statoil)
En mer du Nord au large de la Norvège, un gisement de gaz naturel exploité par Statoil a
été le premier endroit au monde où l’on a procédé à la capture et au stockage de carbone
à une échelle commerciale.
Depuis 1996, le CO2 extrait lors de la production de gaz du gisement de Sleipner a été
stocké à 1000 mètres sous le fond marin au lieu d’être éjecté dans l’atmosphère.
Interview : Arve Thorvik, Statoil (anglais)
Nous avons éliminé de l’atmosphère un million de tonnes de CO2 par an. Il s’agit certes
d’une quantité considérable, mais ce qui à mon avis revêt une importance encore plus
grande c’est que nous avons démontré que le stockage était sûr, qu’il était réalisable