UE 3A UE 3A Organisation des appareils et des systèmes : Organisation des appareils et des systèmes : Aspects fonctionnels et méthodes d’étude Dr Tristan Richard L1 santé – année universitaire 2009/10 Rayons X et gamma – Rayonnements particulaires Natures et propriétés des REM Principales caractéristiques des rayonnements α et β I t Interaction avec la matière: effet photo‐électrique, diffusions, matérialisation ti l tiè ff t h t él t i diff i té i li ti Détection • • • • • • Physique Nucléaires : Généralités La Radioactivité La Radioactivité Interactions Rayonnements – Matière Les Réactions Nucléaires Les Réactions Nucléaires Les Rayons EM Les Détecteurs Les Détecteurs L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 2 Les Réactions Nucléaires L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 3 Les Réactions Nucléaires 1. Généralités 1.1 1.2 La radioactivité artificielle Les principales réactions 2. Accélérateurs de particules 2.1 Accélérateur de Van de Graaff 2 1 A élé t d V d G ff 2.2 Accélérateur linéaire (LINAC) 2.3 Cyclotron 2.4 Synchro‐cyclotron y y 2.5 Synchrotron 2.6 Bêtatron 3. La Fission nucléaire 3.1 3.2 Réaction de fission Réacteur nucléaire 4. Réactions en chaîne non contrôlées 4.1 4 1 4.2 Fission Fusion 5. Préparation des radioéléments artificiels 5.1 5.2 5.3 Activité de la source formée Séparation des radioéléments Utilisations des radioéléments 6. Datation 6.1 6 1 6.2 Datation D t ti 14C C Autres méthodes de datation par radioactivité L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 4 1. Généralités 1.1 La radioactivité artificielle La radioactivité artificielle bombardement de noyaux par des particules F. et I. Joliot‐Curie f formation de radioéléments artificiels Î ti d di élé t tifi i l Î transmutation nucléaire t t ti lé i historique 1919 expérience de Rutherford Î mise en évidence réaction nucléaire 4 2 He + 14 7 N → 11p + 17 8 O 1932 J. Chadwick Î découverte du neutron 4 2 He + 49 Be → 10 n + 12 6 C schéma de l’expérience de Rutherford 1934 F. et I. Joliot‐Curie Î F et I Joliot‐Curie Î premier radioélément artificiel premier radioélément artificiel 4 2 He + 30 15 P 27 13 Al → 10 n + 30 15 30 15 P P instable, T = 2,5 min 30 30 15 P → 14 Si + L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 0 + 1β + ν 5 réaction nucléaire noyau cible X + x → y + Y particule incidente (projectile) notation noyau résiduel particule émise réaction (x,y) ou X (x,y) Y section efficace: p probabilité d'interaction d'une particule pour une réaction p p surface utile du choc présentée par le noyau cible au projectile incident σ= nombre de réactions par noyau cible par unité de temps nombre de photons incidents par m 2 (flux incident) unité usuelle: le barn (b) ( ) 1 barn = 10 – 28 m2 projectiles: particules lourdes nucléons (protons et neutrons), particules α lé ( ) i l ou noyaux Particules chargées : doivent être accélérées (pour pouvoir vaincre la répulsion électrostatique du noyau) répulsion électrostatique du noyau) L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 6 énergie libérée par la réaction (Q) X + xx → y + Y X Y conservation de l’énergie (MX + Mx)c2 + Ecx = (MY + My)c2 + EcY + Ecy EcY + Ec + Ecy – Ecx = (M = (MX + M + Mx)c2 – (MY + M + My)c2 Q = EcY + Ecy – Ecx = (MX + Mx)c2 – (MY + My)c2 Q > 0: milieu extérieur réaction toujours possible (même si Ecx = 0) réaction exo‐énergétique Q < 0: réaction possible si Ecx > Q réaction endo‐énergétique Y Y + y Σ Q > 0 (réaction exo‐énergétique) X + x → y + Y Q < 0 (réaction endo‐énergétique) transfert d’énergie Q < 0 Q X + x L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 7 1.2 Principales réactions capture radiative capture radiative 11 B (p , γ ) 12 C 5 6 X (x,γ) Y 11 5B réaction photonucléaire é ti h t lé i X (γ,n) Y 12 6C 12 6C + hν γ → 2 H +hν γ 1 2 1 1 H( γ , n)1 H réaction de transmutation (transfert) X (α,n) Y 32 32 S (n ,p) 15 P 16 X (p n) Y X (p,n) Y X (n,p) Y + 11 p → 7 7 Li (p ,n) 4 Be 3 + hν γ 11 1 6C+ 0n → 11 H + 01 n Béryllium 7 10 Li ( α ,n) 5B 3 Bore fusion X (x,y) Y 9 Be (6 Li ,n) 14 N 4 3 7 y noyaux de tailles voisines fission k neutrons X ( k ) Y Y’ X (x,kn) Y+Y’ fragments de fission 235 U (n ,3 n)140 Cs + 93 Rb 92 55 37 Césium L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 Rubidium 8 2. Accélérateurs de particules particules chargées (α, p, noyaux): accélération des particules incidentes pour interagir avec les noyaux cibles accélération électrostatique → V1 → V2 Particule chargée q (q > 0) potentiel t ti l conservation de l’énergie conservation de l énergie U1 U2 < U1 U2 1 1 2 mV1 + qU1 = mV2 2 + qU2 2 2 énergie électrostatique variation énergie cinétique ΔEc = Ec2 – Ec1 = q(U1 – U2) = qΔU différence de potentiel L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 9 2.1 Accélérateur de Van de Graaff accélération en une fois par une grande différence de potentiel concept proposé par R. Van de Graaff (∼ 1930) système de collecte des particules des particules générateur é é t de haute tension tube à vide dans lequel sont accélérées les particules accélérées les particules accélérateur de Van Graaff (©CNRS/IN2P3 (2003)) système d injection système d’injection des particules Terre (V = 0) différence de potentiel ΔU = 6.10 6 V énergie cinétique 6 MeV L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 10 70 2.2 Accélérateur linéaire (LINAC) plusieurs accélérations consécutives par de faibles différences de potentiel l i élé i é i d f ibl diffé d i l 1 U tension alternative ~ 2 3 4 5 etc... source de particules traversée de l’électrode 3 à vitesse constante U(t ) U(t ) ΔU traversée de l’électrode 2 à vitesse constante vitesse constante t t T différence de potentiel ΔU ≈ kV fréquence f ≈ MHz ≈ MHz L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 11 énergie acquise à l’entrée de la nième électrode ΔEn = (n – 1) qΔU longueur de la nième longueur de la n électrode T Ln = vn 2 vitesse de la particule à de la nième électrode ll’entrée entrée de la n Énergie totale acquise : MeV – GeV 3,2 km accélérateur linéaire à électrons déclenche par laser (©CNRS/IN2P3 (2000) ) (©CNRS/IN2P3 (2000) ) accélérateur linéaire de stanford L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 12 2.3 Cyclotron plusieurs accélérations consécutives par de faibles différences de potentiel, plusieurs accélérations consécutives par de faibles différences de potentiel trajectoires circulaires champ magnétique uniforme → B électrodes (dees) électrodes (dee → B ΔU T tension alternative injection des particules chargées entre les dees: accélération électrostatique dees: mouvement circulaire uniforme induit par champ magnétique p p g q L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 13 paramètres d’un cyclotron énergie acquise entre les deux électrodes énergie acquise entre les deux électrodes ΔE = q E = qΔ U m vn rayons des trajectoires circulaires R n = qB v n qB pulsation du cyclotron ω cyclotron = = Rn m condition de synchronisation ω cyclotron = ω 0 = vitesse de la particule 2π T pulsation signal électrique accélérateur énergie totale acquise: é e g e tota e acqu se keV e – MeV e au delà de 50 MeV d là d 50 M V comportement relativiste des particules ⇒ déphasage L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 cyclotron médical 14 2.4 Synchro‐cyclotron grande énergie: correction déphasage relativiste par variation fréquence ω0 grande énergie: correction déphasage relativiste par variation fréquence ω énergie totale acquise ∼ 100 MeV appareils de grandes dimensions il d d di i 2.5 Synchrotron grande énergie: variations du champ magnétique de façon à garder le rayon de la trajectoire R ç g y j constant énergie totale acquise très grande amélioration des performances en injectant des amélioration des performances en injectant des particules pré‐accélérées par un accélérateur linéaire ESRF (Grenoble) (European Synchrotron Radiation Facility) L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 15 2.6 Bêtatron grande énergie: variations du champ magnétique de grande énergie: variations du champ magnétique de façon à garder le rayon de la trajectoire R constant énergie totale acquise ∼ 100 MeV énergie totale acquise 100 MeV accélérateur d’électrons Production de rayons X 1er Bêtatron Bêt t d D K t (1940) de D. Kerst Bêtatron donut 35 MeV (1940) L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 16 3. La fission nucléaire 3.1 Réaction de fission Réaction de fission Plusieurs noyaux légers (2 ou 3) noyau lourd (Z > 90) → 1 1 H + Neutrons A 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 0 ‐1 Fusion Fission ‐2 3 ‐3 B − (MeV) A ‐4 ‐5 Noyaux stables 6 3 Li 208 82 Pb ‐6 4 2 He ‐7 8 ‐8 ‐9 ‐10 235 23 92 56 26 U Fe 57 26 Fe L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 17 3.1.1 Fission spontanée fission du noyau sans perturbation extérieure probabilité de fission par désintégration (%) nucléide 235 Uranium U 238 U Uranium 239 Plutonium Pu 240 Pu Plutonium 252 Californium Cf ‐9 7.10 ‐5 5,4.10 ‐10 3,1.10 ‐6 nombre de neutrons émis par fission 1,86 2,07 2,16 5,7.10 2,21 3,09 3,73 L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 18 3.1.2 Fission provoquée faible apport énergie extérieure faible apport énergie extérieure neutrons lents (réaction neutronique) 235 U + 1 n → 146 La + 87 Br 92 0 57 35 Lanthane 235 1 140 93 U + n → Cs + 92 0 55 37 Rb + 3 01 n + 3 01 n énergie libérée par la réaction Q = (MU – MLa – MBr – 2mn)c2 Q ≈ (235,12 – 145,99 – 86,94 – 2x1,01)x931,5 ≈ 158,4 MeV Î 0,7 MeV / nucléon (= 158,4 / 235) énergie considérable énergie considérable ∼ 80 % sous forme d’énergie cinétique L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 19 section efficace σ élevée pour neutrons lents f t forte probabilité de réaction b bilité d é ti émission neutrons émission neutrons réactions possibles neutrons formés avec noyaux voisins réaction en chaîne réaction en chaîne différents produits de fission possibles (même noyau initial) p p ( y ) noyaux formés souvent radioactifs réactions possibles avec neutrons réactions possibles avec neutrons baisse rendement 1 0 Baryum n+ 235 92 n+ 235 92 n+ 235 92 1 0 1 0 U → 140 56 U → 139 54 U → 137 52 L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 Ba + 94 36 Xe + 95 38 Tellure Te + Krypton Kr + 2 01 n 96 40 Strontium Sr + 2 01 n Zirconium Zr + 3 01 n 20 80 1 0 n+ 235 92 U → 137 52 Tellure Te + 96 40 Zirconium Zr + 3 01 n dégradation radioactive des produits de fission : 137 52 β- Te ⎯⎯→ ⎯ 137 53 β- I ⎯⎯→ ⎯ 137 54 β- Xe ⎯⎯→ ⎯ 137 55 β- Ce ⎯⎯→ ⎯ 137 56 Ba bl é bilan énergie dégagée : dé é Énergie (MeV) % de l’énergie totale (204 MeV) Énergie cinétique des fragments de fission 166 81,5 Énergie cinétique des neutrons de fission 5 2,5 É Énergie des γ de fission i d d fi i 8 39 3,9 179 87,7 Énergie des particules β 7 3,4 Énergie des particules γ 7 3,4 Énergie des neutrinos 11 5,5 25 12 3 12,3 Type d’énergie Fission Total Radioactivité des produits de fission Total L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 21 82 3.2 Réacteur nucléaire dispositif dans lequel une réaction nucléaire en chaîne peut être initiée, dispositif dans lequel une réaction nucléaire en chaîne peut être initiée modérée et contrôlée Uranium naturel combustible Uranium 235 combustible Uranium 235 obtenu à partir Uranium naturel par enrichissement 235U 0,72 % 238U 97,27 % réaction en chaîne → neutrons lents matériau riche en combustible eau lourde (D2O) ou graphite contrôle réaction → capteurs de neutrons lents eau lourde (D2O) ou graphite eau lourde (D O) ou graphite l ti ralentisseur Modérateur (plus ou moins enfoncé dans le réacteur) fluide de refroidissement (récupération de l’énergie thermique) L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 schéma réacteur 22 centrale nucléaire L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 23 4. Réaction en chaîne non contrôlées 4 1 Fission 4.1 conditions pas de modérateur facteur de multiplication k > 1 Nombre de neutrons utiles à la ( n + 1) ième génération k= Nombre de neutrons utiles à la n ième g génération masse combustible > masse critique masse critique: masse au‐dessous de laquelle la réaction ne peut diverger p ( q ) emballement réaction: explosion (bombe atomique) explosion nucléaire: énergie ∼ 1000 tonnes TNT L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 24 4.2 Fusion lé (Z 60) → noyaux légers (Z < 60) 1 1 H 1 noyau lourd l d + neutrons ou protons A 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 0 ‐1 Fusion Fission ‐2 ‐3 B − (MeV) A ‐4 ‐5 Noyaux stables 6 3 Li 208 82 Pb ‐6 4 2 He ‐7 ‐8 ‐9 ‐10 235 92 56 26 U Fe 57 26 Fe L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 25 réactions produisant des neutrons 2 1H + 2 1H + 2 1H → 3 1H → 3 H + 2 He 4 2 He + 1 0n 1 0n 3,3 MeV 17,6 MeV réactions produisant des protons 2 1H + 2 1H + 2 3 1 H → H + 1 1 1p 3 4 1 He → He + 1p 2 2 4M V 4 MeV 18,4 MeV réactions très énergétiques (plus énergétiques fission) fusion non contrôlée fusion non contrôlée réactions de fusion naturelles: soleil, étoiles bombe thermonucléaire fusion contrôlée axe de recherche (Tokamak et Stellarator) moins de déchets + combustible inépuisable H moins de déchets + combustible inépuisable H L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 JET tokamak (Joint European Torus)) ( p 26 5. Préparation des radionucléides artificiels 5 1 Activité de la source formée 5.1 Activité de la source formée soit un noyau radioactif B⊗ A +n → B⊗ → C A et C stable B radionucléide artificiel (constante radioactive λ) section efficace de réaction de réaction nombre de noyaux B⊗ formés par unité de temps = ΦσNA flux de projectiles (neutrons) nombre de projectiles par unité de temps et par unité de surface temps et par unité de surface σ= nombre de réactions par noyau cible par unité de temps nombre de photons incidents par m 2 (flux incident) variation du nombre de noyaux B⊗ formés dNB = Φ σ N A − λNB dt L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 27 par intégration NA ∼ constant (peu de noyaux irradiés) → (p y ) ΦσNA ∼ constant Φ σ NA NB = λ activité ( 1 − e − λt ) AB = ΦσNA(1 – e – λt) 5 2 Séparation des radioéléments 5.2 Séparation des radioéléments élément formé isotope de la cible p non isotope de la cible p séparation physique séparation chimique 31 P (n, γ) 32 14 P séparation par addition d’entraîneur effet Szilard Chalmers effet Szilard‐Chalmers N (n, p) 14 C extraction par solvant distillation‐Sublimation séparation par résine échangeuse d’ions L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 28 5.3 Utilisations des radioéléments applications biologiques et médicales traceurs (diagnostic, exploration fonctionnelle) ( g , p f ) radiothérapie (traitement) applications chimiques polymérisation marquage micro‐analyse applications industrielles stérilisation té ili ti gammagraphie autres… L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 29 6. Datation 6 1 Datation 6.1 Datation 14C mesure variation de l’activité d’un élément entre deux instants → temps écoulé entre ces deux instants 1946: idée utilisation rapport isotopique 14C/12C pour dater débris végétaux recueillis (W.F. Libby) 1950 il d d ibili é ffi l i ∼1950: appareils de mesures de sensibilité suffisante pour la mise en application de cette méthode de datation origine du 14C réactions nucléaires dans la haute atmosphère 14 1 14 1 N + n → C + 7 0 6 1p 14 14 0 C → N + −1 e 6 7 +ν radioactivité β– neutrons cosmiques ou issus de réactions entre les rayonnements cosmiques et les molécules de l’atmosphère 14C absorbé par les organismes vivants (14CO ) 2 dissolution CO2 dans l’eau puis absorption de l’eau par les êtres vivants photosynthèse respiration et nutrition (absorption de végétaux, directe ou non) L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 30 activité du C : 13,56 dpmg (désintégrations par minute et par gramme) Abondances naturelles des isotopes du C : • • • période du 14C datation T = 5700 ± 30 ans 13C : 1,108 % 14C : 1,17.10 C : 1 17 10‐10 % activité à la mort de l’être vivant supposée constante et homogène activité actuelle activité actuelle loi de décroissance radioactive 12C : 98,89 % A = A0 e – λt temps écoulé depuis la mort de l’être temps écoulé depuis la mort de l être vivant: vivant: corrections T ⎛ A0 ⎞ t= ln⎜ ⎟ ln(2) ⎝ A ⎠ A 0 n’est pas constant (activité humaine, …) ’ t t t ( ti ité h i ) A 0 n’est pas homogène fractionnement isotopique (activité variable d’une espèce à l’autre) précision méthode fiable jusqu’à 30000 ans (précision 2000 à 3000 ans) i ili bl inutilisable au‐delà de 50000 ans d là d 0000 L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 31 6.2 Autres méthodes de datation par radioactivité Méthode Datation Matériaux U‐Pb Uranium‐Plomb Uranium Plomb 10.106‐1.109 ans Roches 206Pb‐207Pb 100.106‐1.109 ans Roches U‐Th U Th Uranium‐Thorium 0‐400000 ans Ossements K‐Ar Potassium‐Argon 0‐1.10 0 1 109 ans Roches 39Ar‐40Ar 0‐1.109 ans Roches Rb‐Sr Rubidium‐Strontium 10.106‐1.109 ans Roches Sm‐Nd Samarium‐Néodyme 100.106‐1.109 ans Roches 14C 0 50000 ans 0‐50000 ans Restes or aniq es Restes organiques L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 32