b) L`Autriche

publicité
HISTOIRE
TABLE DES MATIÈRES
PREMIÈRE PARTIE : LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA RÉVOLUTION RUSSE (1914 1924).
Titre premier : La première guerre mondiale (1914-1918).
Section I : Les origines du conflit.
A. Les mouvements nationalistes.
1. Le virus nationaliste depuis le milieu du XIXe s.
a) L’Allemagne : l’unification allemande
b) L’Italie : l’unification italienne
2. Les zones de crise.
a) Les nations mutilées.
- France
- Italie
- Serbie
b) Les nations qui ont été soumises.
- Pologne
- Nations slaves de l’Empire austro-hongrois
- Nationalistes irlandais
c) Les nations insatisfaites.
1/ Les nations balkaniques.
a) la Question d’Orient
b) problèmes nationalistes
c) aspect national
d) aspect international
2/ La nation juive : le sionisme.
B. Les rivalités d’impérialisme.
1. Les grandes puissances.
a) Grande Bretagne
b) Russie
c) France
d) Italie
e) Autriche
f) Allemagne
2. Les impérialismes secondaires.
a) Serbie
b) Bulgarie
3. Les Balkans
C. Perspective d’une guerre comme échappatoire à des difficultés internes.
1. Russie.
2. Autriche-Hongrie.
3. Perspective commune à la Russie et à l’Autriche-Hongrie.
4. Prusse
D. Effondrement du système bismarckien.
E. Psychose de la guerre : paix armée et course aux armements
Section II : Les faits.
A. Guerre de mouvement (Août à novembre 1914).
B. Guerre de position – guerre des tranchés (Novembre à février 1917).
C. Tournant de la guerre (1917).
1
D. 1918
Section III : Les caractères particuliers de la guerre.
A. Durée.
B. Extension dans l’espace.
1. Mentalité de paix armée.
2. Prolongement des hostilités.
3. Multiplication des intervenants.
C. Formes nouvelles.
1. Guerre de masse.
2. Guerre industrielle.
3. Matériel nouveau.
4. Guerre économique.
5. Guerre psychologique.
6. Impact de la guerre sur la population civile.
Section IV : Les conséquences du conflit.
A. Destructions.
B. Population.
C. Conséquences territoriales et géo-politiques
1. Traité de paix.
2. Solutions territoriales
a) L’Allemagne
b) L’Autriche
c) La Hongrie
d) La France
e) La Roumanie
f) La Yougoslavie
g) La Tchécoslovaquie
h) Les Sudètes
i) L’Empire ottoman
j) Le couloir Syro-Palestinien
k) La Russie
3. Solutions dangereuses et problèmes non-résolus.
D. Conséquences politiques.
1. Au plan international.
a) La « paix », traité de Versailles.
2
PREMIÈRE PARTIE : LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA RÉVOLUTION
RUSSE (1914-1924).
(Lors des croisades, nous fûmes confrontés aux Turcs Seldjoukides. Par après ce sont les trucs Ottomans
dont la Capitale de leur Empire était en Asie Mineure et par après à Constantinople. Ils prirent pied en
Europe jusqu’en 1918. (notions-> fin du cahier !)
Titre premier : La première guerre mondiale (1914-1918).
Section I : Les origines du conflit.
A. Les mouvements nationalistes.
La guerre 14-18 est une explosion nationaliste. On parle alors de :
1. Le virus nationaliste depuis le milieu du XIXe s.
Pour être solide, il faudra passer de Nation à Etat.
Attention à ne pas confondre patriotisme et nationalisme !
Patriote : Ardent défenseur de sa patrie, de la terre de ses ancêtres. Qui est prêt à défendre les intérêts
de celle-ci.
Nationaliste : Sentiment plus « passionnel », affectif, qui cherche à valoriser sa Nation au détriment de
celle des autres.
Ce virus nationaliste affecte tout le monde, mais particulièrement les grandes puissances comme :
a) L’Allemagne
Grandes étapes de l’unification de l’Allemagne. (Atlas p.98)
962-1806 : Saint-Empire, Ier Reich, confédération de plus de 300 Etats.
Facteurs de l’unification
1. Le mouvement libéral et nationaliste (pangermanisme) suscité par la lutte contre l’invasion des
troupes françaises de la Révolution et de l’Empire : prise de conscience nationale.
2. Réduction considérable du nombre d’Etats allemands suite au redécoupage imposé par le Congrès de
Vienne.
* 1815-1866, la Confédération germanique, sous l’égide de l’Autriche (Habsbourg de Vienne).
La Diète à Frankfort était divisée en deux :
-ceux qui veulent la grande Allemagne, c’est-à-dire avec
l’Autriche et qui suppose une grande autonomie ;
- et ceux qui préfèrent la petite Allemagne, sans les
Hasbourgs et donc l’Autriche, mais avec la Prusse.
3. Union économique, sous l’égide de la Prusse.
4. Mouvement libéral, démocratique et nationaliste de 1848.
3
5. Guerres de consolidation nationale menées sous l’égide de la Prusse au nom du pangermanisme.
1848 : Printemps des peuples.
On offre alors la couronne au roi de Prusse qui la refuse. La Prusse dirigée par Guillaume Ier va
provoquer des guerres pour montrer aux grandes puissances qu’elle est assez forte pour s’unifier et
gérer seule l’Etat L’Allemagne. De là suivront trois guerres :
1/ 1864 : Guerre des Duchés : première guerre contre le Danemark, et annexion de deux duchés
(Holstein et Stervif) par l’Autriche et la Prusse.
2/ 1866 : Bataille de Sadowa, guerre contre l’Autriche. C’est l’armée prussienne qui en sort victorieuse et
les Autrichiens n’ont alors plus rien à dire sur les affaires concernant l’Allemagne. D’où :
* 1866-1871 : Confédération d’Allemagne du Nord, rassemblant sous l’égide de la Prusse, 22 Etats
allemands et excluant l’Autriche.
3/ 1870 : Guerre franco-prussienne. Victoire sur Napoléon III qui a été amené à déclarer la guerre, au
profit du roi de Prusse Guillaume Ier. Annexion de l’Alsace (Bas-Rhin et Haut-Rhin) et de la Lorraine.
* 18 janvier 1871 : Proclamation de l’Empire allemand à Versailles. Guillaume Ier est alors proclamé
empereur.
* 1871-1918 : IIe Reich, confédération sous hégémonie prussienne.
* 1919-1933 : la République de Weimar.
*1933-1945 : IIIe Reich, Etat unitaire (sous Adolf Hitler)
* 1949- : République fédérale
Grandes étapes de l’unification de l’Italie.
1848 : Italie divisée en plusieurs Etats, après l’échec des révolutions de 1848.
1859 : Annexion de la Lombardie par le Piémont, suite aux victoires de Magenta et Solférino. Cavour,
premier ministre libéral qui veut unifier l’Italie.
1860 : Soulèvement dans le centre de l’Italie et dans les Etats du pape et la France laisse faire, contre la
Savoie et Nice. Ensuite, annexion des régions du Sud au Piémont grâce à Garibaldi.
1861 : Victor-Emmanuel II proclamé roi d’Italie
1866 : Suite à la victoire des Prusse sur l’Autriche, annexion de la Vénétie (qui appartenait à l’Autriche).
20 septembre 1870: Rome est prise, et en 1871, elle devient la capitale de l’Italie.
4
Les Italiens avaient du s’opposer au Nord, à l’Autriche ; au Centre, aux Etats de l’Eglise ; et au sud, au
Royaume des Deux Siciles et de Sardaigne.
Deux problèmes se posent ensuite : les terres irrédentes* et la Question romaine*.
Il faut noter qu’un des germes de ce mouvement nationaliste est la Révolution française. Le nationalisme
suppose un certain orgueil, avec la volonté d’agrandir son territoire par persuasion, conquêtes ou autre.
2. Les zones de crise.
a) Les nations mutilées.
Trois nations se considéraient comme telles, à savoir la France, l’Italie et la Serbie :
- la France qui continue de réclamer la Lorraine et l’Alsace.
- l’Italie qui continue de réclamer les terres irrédentes à l’Autriche.
- la Serbie car la Bosnie et l’Herzégovine ont été annexées par l’Autriche, en 1908. Les Serbes et les
Bulgares souhaitaient reconstituer l’Empire qu’ils possédaient au Moyen Age. Les deux n’étant pas
possible en même temps.
b. Les nations soumises.
1/ Pologne : elle a été partagée entre trois puissances (1795-1919)
Au Sud Ouest, l’Autriche ; au Nord Ouest, la Prusse ; et à l’Est, la Russie.
2/ Nations slaves de l’Empire austro-hongrois (nom officiel de 1867 à 1918).
1867 : Compromis entre Autriche et Hongrie. Acte officiel qui va donner un maximum d’autonomie à la
Hongrie. C’est un Etat multinational, car c’est un Empire.
On distingue deux types de Slaves :
- les Slaves du Nord (Tchèques, Slovaques, Polonais et Ruthènes)
- les Slaves du Sud (Slovènes, Croates, Serbes et Roumains).
Le peuple Slave est le plus nombreux. Les Roumains sont le seul peuple slave à parler une langue romane
et cela car sous Trajan, l’Empire romain s’est énormément agrandit et a pris la Dacie (actuelle
Roumanie).
Les Serbes n’étaient pas seulement dans l’Empire, mais aussi en dehors. Ce qui provoqua un problème
car ils rêvaient de réunir tous les Slaves du Sud. Ils y arriveront et la Capitale sera Belgrade. François Ier,
prénommée François II avant, fut le premier empereur d’Autriche.
5
Les Hasbourgs hésitèrent longtemps sur la question du comment gouverner. Ils hésitèrent entre :
- centralisation : unifier, centraliser, au nom de la raison avec une organisation plus efficace.
- fédéralisme : donner un maximum d’autonomie aux régions.
Ils n’optèrent finalement pour aucun des deux mais pour une sorte de dualisme austro-hongrois : un
maximum d’autonomie avec la Diète, pour les Hongrois. Cela ramènera des problèmes car ces derniers
vont dominer ceux qui ne sont pas Hongrois et qui sont sur leur territoire. Cela ranima alors les
problèmes nationalistes et provoqua aussi un élan de xénophobie entre le Slave et l’Allemand. --(Jalousie de la part des Slaves)
3/ Nationalistes irlandais. L’île avait été progressivement conquise par les Anglais, puis les Ecossais.
Ils faisaient d’être majoritaire sur l’île (point de vue : population).
Après Henry VIII, gros problèmes:
politique :
- nationalistes voulant l’unification et l’indépendance de l’Irlande
- autonomie des irlandais obtenue par la Home Rule (1893-1912), mais pour
certains irlandais ce n’était pas encore suffisant.
religieux :
- les Irlandais protestants ne veulent être mêlés aux catholiques irlandais ou
anglais
- volonté d’Henri VIII d’imposer l’anglicanisme à une île profondément
catholique.
1916 : Pâques sanglantes. Rébellion du peuple contre l’occupant britannique.
c. Les nations insatisfaites.
1. Les peuples balkaniques.
Deux problèmes : a) la question d’orient (glossaire).
Question d’Orient : chute progressive de l’Empire Turc Ottoman causée par les attaques de l’Autriche et
de la Russie. Mais France et GB ont des accords commerciaux avec les Turcs et veulent conserver le statu
quo.
L’Autriche qui fut assiégée par les Turcs à la fin du XVIe et aussi du XVIIe, sortie vainqueur les deux fois.
b) problèmes nationalistes.
Mélange énorme d’ethnies, de culture,…
• Nationalismes serbe et bulgare :
But : restituer l’Etat qu’ils étaient respectivement au Moyen Age (Grande Serbie ou Grande Bulgarie)
Problème : il faut écraser l’autre pour reformer cet Etat.
Conséquences. : Serbie ↔ Bulgarie/Turquie → guerre Balkanique
N.B. : Serbie = Etat jeune → chatouilleux sur le plan de l’orgueil national
6
• Nationalismes turc et arabe : il existe 2 Turquie :
Turquie d’Asie : Turcs ↔ Arabes.
Turquie d’Europe : peuples slaves (not. Serbie) aspirant à l’indépendance, à la faveur de la
décadence de l’Empire Turc.
c) aspect national.
Russie et Empire Austro Hongrois veulent détruire Empire Ottoman pour libérer les Slaves.
d) aspect international
A partir de la fin du XVIIe, Recul progressif de l’empire Ottoman vers le bas de l’Asie en libérant de plus
en plus les peuples slaves, qui eux aussi voudront alors conquérir les autres. L’Empire Ottoman était
surnommé par le Tsar « l’homme malade ».
La Russie souhaitait diviser l’Empire Ottoman entre grandes puissances. Seulement, la France et la
Grande-Bretagne n’étaient pas de cet avis car les deux puissances possédaient des facilités avec l’Empire,
et se situaient trop loin pour qu’un partage soit intéressant pour elles.
De plus l’empire ottoman avait des dettes, et la GB et la France jouaient le rôle de tutelle vis à vis de cet
empire d’un point de vue financier et politique.
1853 : Guerre de Crimée. Les Russes étaient prêts à écraser les Turcs, mais les Anglais et les Français
volèrent au secours de l’Empire.
2. La nation juive : le sionisme.
Sioniste-Sion* : Nom biblique de Jérusalem.
Etablissement d’un Etat Juif en Palestine. (Question palestinienne*).
On ne peut pas parler d’antisémitisme avant le XIXe, mais bien d’antijudaïsme. C’est-à-dire une certaine
hostilité non raciste vis-à-vis des Juifs. On leur faisait grief à cause de leur mauvaise intégration, de leur
appartenance culturelle, religieuse, etc.
Fin du XIXe, ces griefs se multiplient et on leur reprochera même leur race. Cela aboutira donc au
racisme et à l’antisémitisme.
Cette Nation, suite à la diaspora* se retrouvait un peu partout dans le monde.
1349 : Epidémie de peste. Le Juif devient le bouc-émissaire. En effet, ceux-ci sont reconnus coupables
d’avoir un rôle dans cette épidémie.
Recrue des sens … ?
1/ Révolution française qui va exacerbée le sentiment nationaliste. Emancipation des Juifs (fin XVIIIe et
Révolution française).
7
Mouvement libéral qui va « libérer » les Juifs. Mouvement profondément anticléricale. Donc opposition
aux catholiques, d’où les griefs de ceux-ci aux Juifs.
2/ Révolution industrielle et à nouveau émancipation. Certains Juifs vont édifier d’énormes fortunes.
D’où les scandales dû aux jalousies.
On leur avait interdit beaucoup de domaines d’activités. Ainsi il ne restait principalement que le domaine
de la finance, car celui-ci n’était pas très intéressant à l’époque. Par la suite, les Juifs ont réussi à faire
fructifier ces domaines d’où leur fortune. Un des reproches fait aux Juifs étaient le fait que certains
pratiquaient l’usure (prêt d’argent qu’il faut rembourser avec des intérêts exhorbitants)
3/ Nationalisme
La science se développe considérablement et des études sont faites. Il en découle alors une hiérarchie
des « races ». Certains peuples avaient fait leur preuve, ainsi que de bonnes choses pour les autres, etc…
Ceux –ci étaient donc considérés comme des peuples supérieurs, au sommet de la hiérarchie (ex : Grèce,
Inde,…). Tandis que d’autres étaient considérés comme inférieurs, voire dangereux.
En Russie, on constata qu’après l’arrivée de la Révolution industrielle, le pays tentait de se hisser et de
s’en sortir. Mais des crises, des réclamations, des problèmes de nationalités, éclataient un peu partout.
Le Juif devint alors, en cette période de crise, le bouc-émissaire.
La police fermait les yeux sur ce qu’il se passait contre eux car c’était une manière de dévier les
révoltes : on s’attaquait aux Juifs et non au Tsar.
Suite à la persécution, on leur cherche un lieu (Palestine) d’où le sionisme.
B. Les rivalités d’impérialisme.
1. Les grandes puissances.
a) Grande-Bretagne (atlas p.108) : Premier empire colonial du monde, et qui redoute bien entendu la
concurrence (France, principalement en Afrique).
Intérêt : route des Indes libre, et donc sans concurrent sur mer (Canal de Suez) et sur
terre.
Moyens pour maintenir son impérialisme et éviter toute concurrence :
- 1ère flotte et empire colonial
- Congrès de Vienne : s’assure des ponts entre ses colonies pour un accès facilité (Maltes,
Chypre, …)
- intervention sur le continent pour équilibrer les puissances et éviter l’émergence d’une super
puissance.
- pression sur les empires d’Asie décadents : turc, perse et chinois.
8
La Lybie reste un Etat-tampon entre les colonies britanniques et françaises.
Une nouvelle puissance colonisatrice arrive : l’Allemagne (comme pour son unification, elle arrivera +
tardivement). Elle prit pied en Turquie (porte des Indes) et ça ne plait pas à la GB.
De plus, l’Allemagne entretenait de bonnes relations avec Constantinople et obtient une voie ferrée de
Berlin au golfe persique.
Opposition :
- allemande : avancement vers l’est (Inde) et chemin de fer de Berlin au golfe persique
- russe : accès libre à la Méditerranée
- L’Allemagne étant en Turquie (qui est sur la route des Indes) ils se situaient tout près de l’Irak,
tandis que la révolution pétrolière se préparait.
La Grande-Bretagne commença à avoir tellement peur, qu’elle commença à faire des promesses aux
arabes (turcs).
Irak et Syrie étaient intéressants pour GB.
Première flotte au monde MAIS les Allemands commencèrent à faire du bon travail dans ce domaine-là
aussi. On craint une hégémonie allemande, tandis que la Grande- Bretagne a toujours tout fait pour
combattre l’avènement d’une « super » puissance.
(Ex : Guillaume III d’Orange, roi
d’Angleterre, fera partie des grands opposants de Louis XIV. Ce sont également les Anglais qui
s’opposèrent à Napoléon).
b) La Russie : C’est une puissance continentale, handicapée par le fait que ses ports sont situés au Nord
et sont donc paralysés par les glaces en hiver. Cet impérialisme va se diriger alors dans deux directions :
le Sud et le Sud –Ouest.
Au Sud : Tibet, Afghanistan, Perse.
La Russie veut étendre sa domination en profitant du déclin de la Chine, de l’Empire ottoman et de la
perse. Tandis que la Grande-Bretagne s’avance vers le Nord, ce qui fit que la Russie se heurta à
l’impérialisme britannique. => Impérialisme GB >< Impérialisme russe.
Au Sud Ouest : La Mer Noire, les détroits et Balkans.
Atlas p.102
L’Empire russe cherche à évincer définitivement les Turcs d’Europe.
La Russie se dirigea vers le Sud-Ouest en Méditerranée par rapport à la Turquie. Elle voulait imposer sa
domination et avoir pied en Mer Noir afin de faire la loi dans les Détroits, qui correspondent au passage
entre la Méditerranée et la Mer Noir. Elle était donc à la recherche de débouchés portuaires en
Méditerranée et plus spécialement en hiver, car les siens sont paralysés par le gel.
Mais, tandis que Londres veut défendre la route vers les Indes (maritime et terrestre) et défendre ses
intérêts en Turquie, car depuis le XVIe elle a des facilités avec celle-ci, elle se heurta aux intérêts de cette
grande puissance britannique.
Objectifs :
panslavisme.
- étendre son hégémonie dans les Balkans (Roumanie, Bulgarie) au nom du
-Les russes veulent évincer l’Allemagne de l’Europe au nom de l’orthodoxie et du
panslavisme.
9
- libre accès à la Méditerranée. La Russie cherche les débouchés en
méditerranée vu que leurs ports gèlent en hiver.
Intérêts russes :
•
panslavisme : Guerre de Crimée et Question d’Orient.
Cause : protection des peuples slaves dans l’espoir d’une fidélité par reconnaissance ou intérêt.
Conséquence. : Développement du nationalisme slave
•
L’impérialisme russe se déplace dans le SO : mer noire, détroit et Balkans. Elle est intéressée car
elle veut avoir les Balkans comme alliés pour augmenter sa puissance et donc s’arrache les turcs. But :
prendre pied en mer noire et faire la loi dans les détroits (car c’est le passage entre mer noire et
méditerranée)
•
La Russie veut également se venger : 1. de la guerre de Crimée (1853-1856). Elle était prête à
écraser l’Empire ottoman, mais les Français et la GB volèrent au secours des Turcs.
+ Facteur favorable : affaiblissement de l’Empire turc sous les coups de la Russie et de l’Autriche.
+ Facteur défavorable : intervention de la France et de la GB contre la Russie, en faveur de l’Empire turc.
Cause : accords commerciaux avec les Turcs.
Conséquences. : Défaite de la Russie et abandon de ses protectorats.
•
•
•
•
-> Traité de Paris (1856) :
fin de la Guerre de Crimée (1853 à 1856).
liberté de navigation sur le Danube.
Mer Noire neutralisée.
Protectorat des pays balkaniques.
2. se venger de Saint Petersburg. Annexion par l’Autriche-Hongrie de la Bosnie- Herzégovine.
Russe >< Autriche
•
•
•
Oppositions :
britannique : route des Indes libre par terre et par mer.
allemande : chemin de fer vers l’est.
française : conservation des accords commerciaux avec les Turcs.
c) La France : Riche, investit à l’étranger (en Russie par exemple, c’est en partie grâce aux capitaux
français, qu’elle réussit à sortir de ses problèmes suite à la Révolution française). Intérêt : - conserver les Capitulations, accords commerciaux avec les Turcs, ainsi que son empire colonial.
- Défendre son empire contre appétit allemand (qui veut forcer le passage) en 1911.
- Révolution industrielle en France, suite à l’importation massive de matières premières puis
transformation et enfin écoulement des marchandises en masse afin de faire du profit, recherche de
débouchés pour vendre.
10
- Les Allemands qui cherchaient justement ces débouchés avaient des vues sur le Maroc. D’où les
deux crises marocaines (1905 et 1911).
- Défense de ses colonies. Elle donna Cameroun pour garder le Maroc à l’Allemagne.
Oppositions :
•
allemande : volonté d’hégémonie, conflit avantagé contre l’Empire turc.
•
russe : conflit avantagé contre l’Empire turc.
La France est également concernée par la question d’orient >< Russe car protection des
chrétiens d’Orient.
d) L’Italie : Arrivée tard dans la colonisation suite à une unification tardive.
A la clé, irrédentisme car l’Italie n’a toujours pas achevée son unification.
En 1881, elle fut évincée par la France en Tunisie, lors de la course aux colonies. Pour les Français, après
avoir pris l’Algérie, la logique pour eux était la Tunisie.
Mais elle réussit à obtenir l’Afrique orientale : Somalie en 1889, l’Erythrée en 1890 et la Lybie en 1912
(ce qui arrangeait la BG et la France car c’était un Etat-tampon entre les deux puissances).
Voit également dans les Balkans un axe possible pour son expansion.
e) L’Autriche : Grande puissance impérialiste moderne.
Combat entre les chefs de l’Europe : l’Allemagne et la France. Tandis que Londres, pour empêcher
l’avènement d’une super puissance, pratique une politique de bascule. C’est-à-dire qu’elle se met du
côté du plus faible. Les trois grandes puissances de l’Europe étant l’Autriche, la Russie et la Prusse.
Recul de l’Autriche Sud et à l’Ouest, à cause des Italiens qui prendront la Vénétie, à la perte des Pays-Bas,
et au XVIIIe s., le combat entre chefs de la Prusse.
1879 : duplice avec l’Allemagne avec laquelle elle s’était très rapidement réconciliée, et cela au
détriment de la Russie.
Les ambitions de l’Autriche rejoignant celles de l’impérialisme allemand.
f) L’Allemagne : Jeune, unification tarde, mais rattrapage en quelques décennies son retard économique
sur le reste de l’Europe occidentale. -> Envie d’expansion, souhaite rivaliser avec la flotte britannique,
elle regarde donc outre-mer et vers l’Afrique où elle espère trouver des matières premières à bon
marché ou même fonder des comptoirs pour écouler ses produits manufacturés. Cependant, la France et
l'Angleterre se sont depuis longtemps partagées l'Afrique et l'Asie. L'Allemagne, sauf en de rares endroits
comme au Cameroun, Namibie, Tanzanie, Togo ne peut obtenir de zones d’influence dans les colonies.
Elle ressent donc une certaine jalousie et Guillaume II souhaita donc prendre pied au Maroc. Les deux
crises, en 1905 avec le Coup de Tanger et en 1911 avec le Coup d'Agadir, qui l’opposent à la France
conduisent à une multiplication des incidents diplomatiques.
-> Rivalité économique entre la France et l’Allemagne s’accroit.
11
-
Recherche colonie et se heurte à la France.
Recherche de nouveaux débouchés pour augmenter sa puissance
Opposition à la flotte britannique et Route des INDES.
Position de relations avec Constantinople (Turquie) en 1914 : officier allemand devient
L’Allemagne apparaît comme dangereuse car soutient l’idéologie du pangermanisme (le
monde germanique ne se limite pas aux frontières existantes) et du racisme, idée de la
musulmans (écrasement des faibles).
1891 Ligue Germanique.
2. Les impérialismes secondaires.
a) La Serbie : Veut crée une Yougoslavie, avec pour capitale Belgrade, pour réunir tous les slaves (dans et
hors de l’empire ottoman)
b) Bulgarie : Veut retrouver son Empire du Moyen Age, quitte à s’opposer à la Serbie.
3. Balkans
Principal champ de bataille des impérialistes, vu leurs ambitions croisées.
Guerres balkaniques de 1912 à 1913, qui sont à replacer dans un contexte de montée de sentiments
nationaux, dégénérant en nationalismes et apparition de La Question d’Orient, qui concerne les grandes
puissances d’Europe.
a) 1912 : 1ère guerre balkanique.
Bulgarie et Serbie forment une entente balkanique en profitant de la guerre turque et de la Russie.
Contexte : profite que l’empire ottoman est en guerre.
But : pousser les turcs hors d’Europe (de l’autre coté : Russie et Londres attaquent les Turcs, d’où une
diminution de puissance).
Conséquences : les turcs sont divisés et c’est le Traité de Londres. Les Turcs gardent tout de même un
contrôle sur les détroits et entre temps se forme une nouvelle puissance : L’Albanie en 1912
b) 1913 : 2e guerre balkanique.
2ème guerre balkanique car les vainqueurs (Bulgarie et Serbie) ne sont pas content entres eux.
Les Serbes et la Grèce veulent se partager la Macédoine, sur le dos des Bulgares.
Balkans sont pris par les Roumains. Traité de Bucarest (1913) (dernière division avant l’Empire Ottoman
actuel)
c) Conséquences.
Serbes nationalistes renforcent leur puissance.
Bulgarie va s’allier aux ennemis des Serbes dans la guerre mondiale: les Allemands
12
C. Perspective d’une guerre comme échappatoire à des difficultés internes.
Les deux grandes puissances que sont Russie et Autriche connaissaient toutes deux des
problèmes internes.
1. Russie.
- Problème de minorité nationale (se composait des pays baltes, des Polonais et des Finlandais).
- Problèmes d’agitation et révolutionnaires : Révolution en 1905 -> fin de la guerre avec le Japon, dans
laquelle est sortie perdante + deux Révolutions en 1917.
2. Autriche-Hongrie.
- Problèmes de revendications nationalistes.
- Serbes situés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Empire, et qui voulaient réunir tous les Slaves du Sud en
un Empire.
- Prusse veut unifier l’Allemagne et évincer Vienne des affaires allemandes.
- France
déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie car le régime français est presque mort à l’intérieur, il faut donc
trouver des ennemis à l’extérieur.
3. Perspective commune à la Russie et à l’Autriche-Hongrie.
Les empires russes et austro-hongrois voient dans la première guerre mondiale une possibilité pour
résoudre ses problèmes internes ; un moyen de donner un dérivatif aux problèmes internes.
Car cela ne ferait plus penser aux problèmes nationalistes, mais pour ça, il fallait que cette guerre soit
courte et victorieuse.
4. Prusse.
Différences entre les Allemands du Sud et du Nord :
- Au Sud : catholiques, romanisés, détestant le militarisme russe.
-Au Nord : protestants.
Le seul moyen de les rassembler était de «casser du Français ». La guerre était semblait donc une
solution aux problèmes internes.
D. Effondrement du système bismarckien (Atlas p.112).
Bismarck était chancelier de Prusse et devient chancelier du IIe Reich qui fut proclamé à Versailles.
Système bismarckien : construction diplomatique que Bismarck a mit sur pied, a échafaudé.
- 1871 : Traité de Frankfort entre l’Allemagne et la France et cession de 3 départements (Alsace -et
Lorraine).
Système qui repose sur une politique de paix et d’équilibre entres puissances et surtout avec l’Europe.
Celle-ci ne tolèrerait pas d’autres agrandissements de l’Allemagne.
Système qui veut isoler diplomatiquement la France qui ruminait de reprendre ses 3 départements.
- 1872, septembre: Alliance des 3 Empereurs : Allemagne, Autriche et Russie. Coup de force de Bismarck
car les intérêts autrichiens et russes s’opposent dans les Balkans.
- 1879 : la Duplice. Alliance solide entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, dirigée contre la Russie, dans
un but défensif contre cette dernière qui protège les peuples slaves des Balkans.
Elargissement de l’alliance avec l’adhésion de l’Italie aboutissant à :
13
- 1882 : la Triplice. Alliance défensive contre la France, avec l’Italie car elle n’a pas apprécié l’annexion de
la Tunisie par le France. Bonne entente avec la GB.
-> Système fait d’alliances.
L’effondrement des constructions diplomatiques de Bismarck.
- 1888, année des trois empereurs : Montée sur le trône pendant quelques mois de Frédéric III, suite à la
mort de l’empereur, suivit de Guillaume II, sorte de romantique pangermaniste, pratiquant une politique
de colonisation (en Afrique surtout), d’hégémonie et d’expansion.
- Et en 1890, démission de Bismarck avec qui il ne s’entendait pas du tout.
- Alliance russe sacrifiée pour l’alliance autrichienne, au nom du pangermanisme.
- Les Français vont tout faire pour sortir de cet isolement diplomatique dans laquelle ils se trouvent et
vont réussir à établir un nouvel équilibre en faisant 1) une alliance défensive avec la Russie contre
l’Allemagne et en 2) détournant les Italiens de la Triplice, en leur concédant la Lybie.
- 1892 : Cauchemar de Bismarck : l’Allemagne devra combattre sur deux fronts, étant encerclée par
l’Italie et la France.
- 1904 : Entente cordiale : Grande-Bretagne et France s’entendent sur le contentieux colonial. Entente
afin de stopper leur différents coloniaux : France -> Maroc ; GB -> Egypte.
- 1907 : Triple Entente (officialisée en 1914). Rapprochement, grâce à la France de GB et de la Russie,
malgré leurs divergences, étant trop inquiètes des relations de l’Allemagne avec l’Empire.
- Août 1914, le Japon se joint à cette Triple Entente, l’Italie en avril 1915 et les Etats-Unis en avril 1917.
1914 : C’est au tour de l’Empire ottoman de les rejoindre, suivit du Royaume de Bulgarie.
-> Ce que la France avait réussit à faire, ainsi que les actions folles du nouvel empereur détruisirent les
constructions diplomatiques de Bismarck, ce qui alors la «psychose de guerre».
E. Psychose de la guerre : paix armée et course aux armements.
L’état de tension régnant, poussa les grandes puissances dans une course aux armements, et à la paix
armée. Cette idée traîne dans l’esprit des gens de manière obsessionnelle.
Peur de l’encerclement -> mieux vaut mener une action préventive.
-> Rumeur de guerre totale, rapidité des déclarations de guerre qui s’enchainent.
Pour se préparer à la paix, il faut se préparer à la guerre :
- Plus de budget,
- Service militaire plus long : 3 ans pour la France,
- Service militaire obligatoire : Belgique ;
- Nouveaux matériels plus modernes,
- Renforcement des armements.
- La Russie lance un programme afin d’augmenter sa puissance et de rattraper l’Allemagne.
14
Section II : Les faits.
A. Guerre de mouvement (août à novembre 1914).
Avancée allemande importante.
Application du Plan Schlieffen en 1914 (élaboré par Alfred von Sch. depuis 1898, déclaré à Noël
1905 après avoir été remanié).
Double stratégie : offensive à l’Ouest (en finir avec la France)
défensive à l’Est (la Russie effrayée devrait demander la paix. Si elle ne le fait
pas, on s’attaquera à elle).
-
But : - empêcher les russes de rentrer en Allemagne
- contournement par le nord des fortifications françaises (forteresse, muraille)
- passage en Belgique par le Nord (dont les plaines servent aux batailles + nord de la France)
et retour par la Suisse.
- maximum de puissance à l’aile est allemande.
-
Du côté français : - défensive à l’ouest (Allemagne)
- offensive à l’est, on comptait sur l’attaque des Russes contre les Allemands.
Seulement, il y eut des imprévus, dans le plan Schlieffen.
1. Défense des Belges
2. Efficacité et rapidité de l’aide de la Grande-Bretagne et de la France.
3. La Russie va envahir la Prusse. Il faut donc reporter des troupes vers l’Est -> stratégie française.
5-12 septembre: Bataille de la Marne. Le général Joseph Joffre (commandant en chef des armées du
Nord et du Nord Est) et envoi de 134 officiers jugés incapables à Limoge.
B. Guerre de position – guerre des tranchés (novembre 1914 à février 1917
Des offensives meurtrières étaient menées de temps à autre.
La guerre de Verdun est un massacre, mais Pétain reste maître en 1916.
C. Tournant de la guerre (vers 1917).
Guerre sous-marine intensive, qui fit de nombreux dégâts, menée par l’Allemagne.
-> Intervention des USA pour la liberté des MERS et aussi car certains de leurs bateaux ont été coulés (le
Lusitania).
Entrée en guerre en 1917 des USA, en partie au nom de leurs intérêts financiers en France et en GB.
Il faut mobiliser, entraîner les hommes, importer les armes par l’Atlantique.
1917, difficultés militaires pour la France et l’Italie. Avec, en plus, l’abandon des Russes à cause
de la révolution d’octobre/ Bolchévique. S’ensuivit : • la rupture de la Triple Entente
• la Révolution d’octobre amenant des
15
communistes, plus précisément marxistes, au pouvoir.
Problèmes dans les deux camps : •Grave crise morale,
•problèmes d’approvisionnement car les transports sont en
faveur de l’armement
•Disette.
•Augmentation des prix.
•Mutineries suite à l’augmentation de pacifistes qui souhaitent
en finir avec la guerre et qui en ont marre de mourir au combat.
D. 1918




Année de la victoire après la défaite de l’Allemagne. suite à leurs 4 offensives lors de la guerre des
tranchées
Contre offensive énorme dirigée par Foch, chef des alliés (un seul chef pour ≠nations)  victoire 
Effondrement des puissances centrales  écroulement des Balkans, Palestine, Israël
Il y a de nombreuses révolutions : Zagreb, Prague, Allemagne, Berlin (renversement du pouvoir 9
novembre 18  confédération)
Guillaume II doit abdiquer ainsi que tous les souverains allemands.
 Armistice signé dans la forêt de Rotonde le 11 novembre 1918. Foch a attendu de recevoir les
Allemands pour qu’ils capitulent sans condition. C’est le premier traité de paix mais il y en aura
plusieurs :
 Traité de Versailles le 28 juin 19 :
Blessure psychologique pour les Allemands car ils avaient fait signé leur victoire à
Versailles  montée du nazisme.

Entrée triomphale d’Albert 1er dans Bruxelles le 22novembre 1918.

11 nov. 1922 : soldat inconnu enterré en Belgique, GB et Italie.
Section III : Les caractères.
A. Durée.
Durée tout-à-fait inattendue et nouvelle qui a fait qu’elle est devenue mondiale.
Front continu et immobile, rendant la percée impossible. Guerre de position.
B. Extension dans l’espace.
Mondialisation du conflit.
1. Mentalité de paix armée.
Peur d’être encerclés -> action préventive. Jeu des alliances pré-existantes.
16
2. Prolongement des hostilités.
Extension démesurée sur le front.
Hostilités mobilisées -> presque une guerre de siège (comme au Moyen Age).
3. Multiplication des intervenants.
Il y a ceux qui interviennent 1) spontanément
• Espoir de s’agrandir une fois la paix revenue (ex : Roumanie, Japon, Italie-> terres irrédentes)
• Par reflexe, ils choisissent le camp opposé de leurs ennemis (la Chine par rapport au Japon)
2) par des pressions
•intervention des troupes coloniales (Indiens dans les troupes britanniques) -> apport important.
•venant de l’opinion publique (USA, avant l’Italie) dont une partie est pour la guerre.
•venant de ceux qui sont déjà dans la guerre sur les Etats neutres (Grèce, Roumanie et Italie) pour qu’ils
entrent dans leur camp.
3) par la provocation : ex. Allemands contre Américains.
C. Formes nouvelles.
1. Guerre de masse.
Augmentation énorme des effectifs engagés : des dizaines de millions d’individus engagés pendant 4 ans.
En France, jusqu’à 1/5 de la population.
2. Guerre industrielle.
Mobilisation de toutes les ressources matérielles et humaines (matières premières des colonies).
Main-d’œuvre de remplacement : les femmes.
Création d’industries et d’usines d’armements.
3. Matériel nouveau.
Nouveaux matériels : avions, sous-marins, chars d’assaut (les blindés) -> effets psychologiques sur le
moral des ennemis
Début de la production en série.
Utilisation de gaz asphyxiant par les Allemands -> guerre chimique.
4. Guerre économique.
Mobilisation de toutes les ressources économiques (usines d’armement, guerre industrielle,…)
Guerre économique, contre celle de l’ennemi : bombardement d’usines, de moyens de
communications,…
5. Guerre psychologique.
-Vise à atteindre le moral de l’adversaire pour le faire capituler : propagandes, affiches, radios.
-Barbarie pour effrayer l’adversaire. Destructions du patrimoine culturel, bombardements de villes
ouvertes, massacres de civils, incendies volontaires,…ex : la bibliothèque de Louvain
-rejet des titres allemands par la famille royale, changement des noms de rues,…
- approche de la rupture, des deux côtés on est bloqué. Guerre de siège, prolongement.
17
6. Impact de la guerre sur la population civile.
- Guerre psychologique : essai de décourager les troupes ennemies avec la propagande, l’utilisation de
noms ridicules aux ennemis,… (Bochs)
- Guerre morale.
- recul économique et culturel.
- importance des femmes !
GUERRE TOTALE, qui ne vise pas seulement à l’emporter mais surtout à anéantir. Elle vise tous les
domaines d’activités de l’homme.
Révolutions Russes :
La Russie va connaître deux révolutions, la deuxième marque l’arrivée au pouvoir des
Bolchéviques (l’Union Sacrée va voler en éclat) :

Ils veulent imposer la paix à tout prix car pour les socialistes normaux, qui sont
pacifistes, la guerre enrichit les riches et détruit encore plus les pauvres.
Tous les partis de gauche d’Europe vont se sentir pousser des ailes
Les partis, qui avaient laissé de côté leur identité pour combattre un ennemi commun, vont
reprendre leur identité et arrivés le 5 décembre, lors de l’armistice, et vont tenter d’imposer
une « paix blanche » (désertion des soldats).
• Conséquences :
- désenchantent, morosité, scepticisme, parfois misanthropie.
- renforcement de l’avènement soit du pacifisme, soit du nationalisme.
- conversions et abandon de la foi.
Section IV : Les conséquences (manuel doc 26/9).
A. Destructions.
B. Population (gueules cassées).
C. Conséquences territoriales et géo-politiques
1. Traité de Paix
Traité de Versailles (28 juin 1919) : Traité qui a pour but de réglé la position de l’Allemagne, qui limite ses
frontières, qui oblige son désarmement et imposent les réparations auxquelles elle est tenue.
Il y a deux grands principes directeurs de la conférence à Paris :
1/ Le droit des nationalités : met en avant le respect du droit des Nations, en constituant des
Etats-Nations, sans minorité ethnique, économiquement viable et politiquement apte à l’autodétermination (= le fait de pouvoir décider par soi-même des formes politiques qu’on se donnera)
2/ Punition des vaincus : c’est-à-dire de ceux qu’on veut considérer comme les grands
18
responsables de guerre, au profit du camp des vainqueurs.
Ces principes ne seront pas toujours bien respectés car il existe parfois d’autres impératifs (Pologne).
2. Solutions territoriales
a) L’Allemagne (atlas 105) : grande puissance coloniale.
-Perte de toutes ses colonies en faveur de la France, la Grande-Bretagne, la Belgique,.... -> Logique de
retirer aux Allemands leurs territoires coloniaux et de les redistribuer, après la guerre.
-Rwanda et le Burundi confiés à la Belgique, qui reçoit mandat sur les administrés pour mener le peuple
à l’indépendance (doit être capable de se diriger seul).
-Perte de l’Alsace et de la Lorraine au profit de la France.
-Perte de Malmédy, Eupen et Saint-Vith à notre profit (cantons rédimés.
-La Sarre (rive gauche du Rhin) est placée sous le contrôle de la SDN (statut provisoire entre Fr et All, en
1935 il y aura un plébiscite retour à l’Allemagne).
-Restauration de la Pologne grâce à la perte du Dantzig et le sud de la Haute-Silésie qui donnent à la
Pologne et qui lui permettent d’avoir un accès à la mer  le corridor de Dantzig.
-Au nord, le Schleswig est donné au Danemark.
 Toutes ces pertes vont constituer chez les allemands un facteur déterminant dans la naissance d’un
esprit et d’une politique de revanche qui n’acceptera pas le Diktat de Versailles.
-Est, réapparition de la Pologne (au détriment de l’Allemagne).
Mandat : Territoire ou Etat qui, sur base d’un traité ou sur délégation de pouvoirs de la part
d’une organisation internationale, a été mis sous tutelle d’un autre Etat chargé soit de
l’administrer, soit de lui prêter assistance.
b) L’Autriche
1) Traités de St-Germain-en-Laye et de Trianon :
19 septembre 1919 et 02 juin 1920.
-Ils disloquent l’Empire Austro-hongrois, il va être pulvérisé.
-Création de la République Tchécoslovaque constituée de la Bohème et de la Slovaquie enlevée à
l’Autriche et à la Hongrie.
-France déteste les Habsbourg.
-L’empire des Habsbourg va être réduit à des morceaux :
a)
Très réduite :
-Perte du Trentin
-Partage au profit des nations slaves -> application du respect des droits des nationalités
b)
Refus de l’Anschluss :
= Union entre All et Autriche, formation d’un seul état, différent d’annexion, Anschluss réclamé par
l’Assemblée nationale Autrichienne
19
• Arguments pour le rattachement austro-hongrois à l’Allemagne :
-Droit des nationalités et droits des peuples à disposer d’eux-mêmes car ce sont les Autrichiens qui
veulent cette union.
-Impératifs économiques car l’Autriche ne s’en sort pas économiquement, elle a besoin de l’alliance
allemande.
- Créer un cordon sanitaire, càd des barrières d’états solides, contre le communisme.
• Arguments contre :
-L’ Allemagne serait plus grande après la guerre, qu’avant.
- Danger d’ordre stratégique dans l’éventualité d’une revanche.
-Danger d’hégémonie économique allemande dans l’Europe.
=> L’Anschluss sera refusé à l’Autriche.
c) La Hongrie : Fait partie des vaincus, sera très réduite, et amputée de sa minorité ethnique slave.
-Les Magyars qui sont à l’extérieur et à l’intérieur de la Hongrie sont amputés : 13 000 000 d’habitants).
-France intransigeante pour faire barrage au communisme -> cordon sanitaire (isolement, zone délimitée
par des postes de garde).
Traités de Neuilly : 27 novembre 1919
Ampute la Bulgarie au profit de la Grèce de la Roumanie et de la Yougoslavie
d) La France : Elle cherche à :
1. former des blocs solides, pour pouvoir des alliés politiques mais aussi des clients économiques
2. diminuer l’hégémonie économique et militaire des Empire Centraux
3. créer ce que Clémenceau a appelé le « Cordon sanitaire » :
 La contagion du mouvement communiste doit être limitée un maximum.
 Isoler zone contaminée.
Volonté de former un barrage comme en 1815 à Vienne où ils ont créé des états-tampons pour
contrer la France (ex : Belgique avec les Pays-Bas). Ici, entre Ouest et Est de l’Europe.
Barrière d’états solides contre l’expansion communisme.
Cordon sanitaire : Expression de Georges Clémenceau désignant un bloc d’Etats solide, indépendants et
qu’on aurait voulu solidaires, constitué au sortir de la première guerre mondiale aux frontières
occidentales de la Russie bolchévique, afin de faire barrage à une extension du communisme en Europe.
e) La Roumanie : Grande bénéficiaire de ce qu’on a enlevé à la Hongrie, elle vit son territoire presque
doubler.
f) La Yougoslavie : Royaume regroupant les peuples slaves du Sud.
Rêve d’une Grande Serbie est presque réalisé, car c’est Belgrade qui est à la tête du royaume.
Regroupe plusieurs nationalités slaves, et de nombreuses cultures et histoires différentes.
Composée de la Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie, la Macédoine, ainsi
que la république du Kosovo.
20
Les Serbes tentèrent d’imposer leur nationalité dans l’Etat de Yougoslavie.
g) La Tchécoslovaquie :
Ensemble composé de la Tchéquie (Bohème), la Moravie, la Slovaquie et la Ruthénie.
Population essentiellement composée de Russes et d’Allemands (Sudètes)
Limiter les minorités en constituant, comme ici, des pays forts -> droit des Nations
h) Les Sudètes : Descendant de colons allemands du M-A. Minorité allemande de Bohème-Moravie.
Réclamation de l’Anschluss, pour se rattacher à l’Autriche, qui serait elle-même rattachée à
l’Allemagne.
• Arguments favorables à l’Anschluss :
 Nationalisme
 Droits des peuples à disposer d’eux même car ce sont les Autrichiens qui veulent de cette
union  créer nouvel état
 Impératifs économiques car ils ne s’en sortent pas économiquement besoin de l’alliance
allemande
 Créer barrière d’états solides « cordon sanitaire » face au communisme
• Arguments défavorables :
 Argument stratégique invoqué par le gouvernement tchèque  France sensible car il faut un
état solide  cordon sanitaires donc on laisse les Sudètes aux Tchèques
Sudètes mêlés aux populations tchèques  difficulté de faire le tri.
i) Empire Ottoman : 3e grand empire qui engage la guerre. Il va connaître un sort particulier, ayant été
allié aux allemands. Son sort se joue en deux temps à cause de l’action d’un grand personnage : Mustafa
Kemal Atatürk (père de la Turquie moderne).
1ere étape : Le traité de Sèvres, qui complète le bilan des guerres précédents : guerres
balkaniques. Ce traité de paix fut signé le 10 août 1920 à Sèvres, mettant fin à la Grande guerre en ce
qui concerne la Turquie.
Le traité de Sèvres instituait : 1. La réduction du territoire turc.
- une Arménie indépendante dans le nord-est de la Turquie actuelle
- un Kurdistan autonome dans le sud-est,
- perte de la Thrace orientale et la région de Smyrne, toutes deux peuplées de populations
mélangées (turques et grecques), à la Grèce.
- dissolution de l'armée ottomane, et placement de ce qui reste de la Turquie sous le contrôle
des Britanniques, des Français et des Italiens, lesquels se partagent le pays en zones d'influence.
- partage des îles de la mer Egée furent Italie et Grèce.
- perte des provinces arabes : Irak, Syrie, Israël, Liban, Jordanie.
21
2. Limitation de la souveraineté turque :
- Réinstauration des Capitulations.
- Ouvrir les détroits à la navigation.
2e étape : Refus du traité de Sèvres par le mouvement national mené par Mustafa Kemal
Atatürk, s’opposant à l’acceptation du traité par le Sultan.
Octobre 1921, traité de paix entre la France avec le gouvernement kémaliste, puis vente
d’armes, pour lutter contre les forces grecques, pendant l’hiver 1921-1922.
Guerre (1920-1922) menée par Kemal contre le pouvoir du Sultan, contre les troupes
arméniennes, contre les autonomistes kurdes et contre les troupes d'occupations étrangères (Italie,
France, Grande-Bretagne).
En février-mars 1921, révision du traité de Sèvres.
Traité de Lausanne (24 juillet 1923) entre la Turquie d'une part et la France, l'Italie, l'Angleterre,
le Japon, la Grèce, la Roumanie, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes d'autre part.
Les frontières de la Turquie moderne sont redéfinies :
- Elle reconnaît l'appropriation de Chypre par les Britanniques et du Dodécanèse par l'Italie.
- Récupère la Thrace orientale.
- Récupère le Kurdistan, l’Anatolie et l'Arménie (pas d’indépendance pour eux).
- La souveraineté est rétablie sur les détroits des Dardanelles qui seront ouverts dans certaines
limites à la navigation étrangère.
- Le traité de Lausanne met également fin au régime des Capitulations.
j) Le couloir syro-palestinien : Considérés comme inaptes à être dans la Société des Nations. Elle
renonce à ses anciennes provinces arabes, ce qui l’arrangeait plutôt bien. Ces provinces arabes passèrent
aux vainqueurs qui s’étaient le plus opposés à l’Empire : Liban et Syrie passèrent à la France ; Jordanie
(Trans-Palestine) et Palestine à la Grande-Bretagne.
k) La Russie : Rejetée sur toute la ligne.
Perte des trois états baltes : Lettonie, Lituanie et Estonie, qui acquièrent leur dépendance.
Au Nord, perte de la Finlande.
Au centre, formation de la Pologne à son détriment. Guerre russo-polonaise en 1920-1921.
Défaite russe qui doit reconnaître ses pertes baltes et polonaises. Mais également, toutes ses conquêtes
des deux derniers siècles précédents.
Au Sud, perte de la Moldavie, au profit de la Roumanie.
22
3. Solutions dangereuses et problèmes non résolus.
- Question irlandaise : rappel des mouvements nationalistes.
- Question flamande : Albert Ier estima après la guerre qu’il était temps de faire plusieurs choses,
•concernant ce problème francophone-flamand :
•droit de suffrage,
•mettre enfin sur un même pied d’égalité flamands et francophones,
•fin de cette discrimination flamande,
•instauration du bilinguisme en Flandre,
•exigence d’une université flamande qu’avait promis Albert Ier en 1922, lors d’un de ses discours, et qui
•ne fut ouverte qu’en 1930.
- Question des Sudètes.
- Les terres irrédentes : Problème non résolu ! 2/5 des régions ont été annexées alors que la France et la
Grande-Bretagne avait promis aux Italiens l’ensemble des terres irrédentes, en échange de quoi l’Italie
devait être leur alliée pendant la guerre.
- Question d’Orient : l’Arménie et le Kurdistan appartiennent toujours à la Turquie mais ne sont toujours
pas indépendants.
- Question palestinienne.
4. Nations frustrées.
- La Russie qui est amputée.
- L’Allemagne en partie occupée et démilitarisée.
Montant exagéré des réparations et dommages de guerre.
Blessure psychologique qui reste dans les esprits allemands -> Humiliation.
NB : Etudier l’évolution du régime électoral et les Traités!!!
23
D. Conséquences politiques.
1. Au plan international.
a) La « paix » : traité de Versailles (doc 27/6 p.63)
Introduction :
Progrès du mouvement démocratique :
La guerre est un facteur de progrès de la démocratie sur deux plans :
1.
Au plan international :
vague soulevée et pression faites par les USA pour le Traité de paix (refusé car trop lourd pour
les vaincus)
victoire de la république sur la monarchie
victoire de la démocratie sur le régime totalitaire
2.
Au plan National :
La façon dont on perçoit la solidarité nationale, le civisme change : Les gouvernements ont une
dette morale vis-à-vis des veuves, des morts,…
Glissement vers la gauche de la population, demande de plus de démocratie
Conséquences :
Interne :
Développements des partis politiques
Age électoral diminue
Les femmes vont pouvoir voter
Poussée des forces progressistes, de gauches
a)
Le système politique :
•
Disparition des grands empires :
En Turquie, Mustafa Kemal est un opposant voulant créer un Etat Turc puissant :
a)
b)
c)
d)
1920 : déchéance de Mohamed 6
1922 : le sultanat est déposé de ces fonctions
1923 : proclamation d’une république turque LAIC
1924 : abolition du califat
Mise en place d’un nouveau régime et l’Etat est catapulté dans la modernité
•
Les systèmes politiques vont s’orienter, s’aligner sur le système et le régime Français car ils
doivent énormément à la France (ex : Pologne, Tchèque.)
•
Il tend à se démocratiser
b)
•
a)
b)
La participation au pouvoir :
Il y a bcp de changements :
Du corps électoral
Des élus (voir page 23)
c)
Vote obligatoire sinon trop d’abstention, sinon il n’y a que les extrême qui votent, permet aux
ouvriers de voter, pour que se soit représentatif de toute la population ->manque de légitimité
24
Compromis : Le VOTE PLURAL (saute après la deuxième guerre car mauvais système)
•
•
•
Elargissement du corps électoral :-> suffrage universel pur et simple (hors femme)
Elargissement du droit de vote pour les femmes pour les élections communales
Démocratisation du régime représentatif :
Mode de scrutin à représentation proportionnel (pas majoritaire)
1.
majoritaire :
- la majorité l’emporte sans tenir compte des suffrages de la minorité (exclusion de la liste
minoritaire).
- 2 tours : premier tour … puis s’il y a encore un ballotage on recommence pour les sièges qui
restent on refait des élections ac les perdants (= 2x le nombre de sièges restants) du premier tour.
- Pas de place pour la minorité politique (gouvernement homogène plus facile à gouverner, plus
solide,… MAIS risque de retour en arrière avec un changement de gouvernement).
2.
proportionnel :
- Les élus de chaque parti vont siéger en nombre proportionnel au nombre de voix obtenu par le
parti.
- Chaque liste va obtenir autant de siège que son nombre de voix contient de fois le quotient
électoral (division du nombre total de votes valables dans l’arrondissement par le nombre de sièges total
à pourvoir).
- >partis représentés proportionnellement
- >plus démocratique
3.
apparentement :
- pour les sièges qui restent à pourvoir, les voix qui restent seront comptées dans la province et
puis on va additionner les voix de même listes ou apparentées.
Externe :
•
Apparition de la SDN :
1.
siège à Genève.
2.
Institution nouvelle en rapport avec le progrès de la Démocratie.
3.
Projet de Wilson à partir de 18 et proposer en 19 à partir des 14 points de celui-ci.
4.
naissance officielle en 20 en même temps que le traité de Versailles.
5.
progrès :
• parlement international
• assemblée ou l’on discute de manière Politique et non guerrière
•délibération publique où les questions pendante sont laissées à la majorité
•diplomatie publique
6.
important car on décide de ne plus régler les conflits par la force mais bien par le droit.
25
Dans le domaine économique et social :
o
Nouveauté : le pouvoir se mêle de l’économie et du social -> BIT
o
BIT :
1.
bureau international du travail
2.
siège à Genève
3.
instauré sur l’idée que de trop grandes différences entre les pays pourraient être des
germes de conflits -> charte international du travail (règle le statut des travailleurs et des patrons)
4.
mnt = OIT
5.
le traité de Versailles est le premier à s’occuper des relations du travail
6.
remarquable car concerne tout le monde (INTERNATIONAL) et change aussi pas mal de
choses au niveau national (journée de 8h changement de législation,…)
E. Conséquences économiques.
o
Beaucoup de destructions ont eu lieues pendant la guerre -> reconstruction plus modernes
o
Le financement de l’effort de guerre de chaque belligérant -> grands troubles monétaires et
financiers
o
Financement de la part des gouvernements qui ont besoin d’argent -> impôt, emprunt, planche à
billet
=> Manque d’argent, inflation, transfert de leadership monétaire vers les USA
o
Hausse des prix et augmentation de l’argent en circulation
Stocks épuisés -> trop de demande pour pas assez d’offre
Marché noir
Augmentation des salaires pour pas qu’il y ait de révoltes sociales -> les banques mettent plus d’argent
en circulation
o
Endettement des belligérants et transfert des réserves d’or
Les pays se sont endettés durant la guerre auprès des pays neutres le remboursement doit avoir
lieu en OR
o
Problème des réparations
L’Allemagne devait payer mais elle en était incapable
réunion pour diminuer la dette deux fois …
26
Vocabulaire :
Question romaine : Contentieux politique, idéologique et territorial, suscité en Italie entre 1849 et 1929
(par les accords du Latran) par l’antagonisme entre le pouvoir temporel de l’Eglise (Papauté) et
l’établissement d’un Etat national unitaire, au régime est laïque, avec Rome pour capitale.
Question d’Orient : Problématique touchant les grandes puissances impérialistes européennes (Russie,
Autriche, Grande-Bretagne et France), à partir du XVIIIe s, à propos de l’Empire ottoman de plus en plus
décadent (instabilité politique, dépendance économique, difficultés financières et revendications
nationalistes) qui recule en Europe et dont certains envisagent le démembrement.
Question irlandaise : Ensemble de graves problèmes, principalement politiques (mais aussi d’ordre
économique, religieux, social et culturel) suscité par l’antagonisme entre les autorités anglaises et
l’Irlande suite à l’imposition par le pouvoir anglais d’un régime de colonisation (dès le XIIe s.) et de
discrimination au détriment des Irlandais, et en particulier des catholiques (à partir d’Henry VIII). La
problématique actuelle concerne la coexistence sur l’île de deux communautés religieuses rivales, l’une
protestante et protégée par Londres, l’autre catholique.
Irrédentisme : Mouvement nationaliste italien, actif surtout entre 1870 et 1945, et prônant le
rattachement à l’Etat italien de toutes les terres de langue et de culture italienne. Les terres irrédentes
situées au nord et au nord-est du pays, étaient d’anciennes possessions de la République de Venise,
passées à l’Autriche au Congrès de Vienne.
Diaspora : Exil, dispersion (forcée ou volontaire) de communautés juives hors de Palestine (Israël) à
partir du VIIe ACN (déportation à Babylone) et de 135 PCN (par l’empereur romain Hadrien, qui fit de
Jérusalem une ville païenne)
Pangermanisme : Mouvement nationaliste allemand, actif entre 1815 et 1945, visant à rassembler en un
seul Etat les peuples de langue et de culture allemande.
Panslavisme : Idéologie nationaliste des peuples slaves prônant une sorte de solidarité inconditionnelle
entre eux, sur base de la religion orthodoxe et sous l’égide de la Russie.
Sionisme : Mouvement nationaliste Juif né au sein de la Diaspora, le plus souvent d’inspiration politique
ou religieuse, dont le but était le retour des Juifs en Palestine, considérée par eux comme leur terre, puis
la création dans ce pays d’un Etat Juif indépendant.
Totalitarisme : Régime politique apparu au XXème siècle et reconnaissable aux traits suivant :
- 1 /Fondé sur une idéologie officielle, c.à.d. un ensemble de principes qui s’impose à
toute la nation et aux individus comme le seul vrai, le seul valable, le seul admis : une
raison d’Etat à laquelle sont systématiquement subordonnés les droits et devoirs de
la personne ;
- 2/ Animé et contrôlé à tous les échelons de pouvoir et dans tous les secteurs par un
parti unique et strictement hiérarchisé, conduit par une oligarchie ou par un
dictateur, et qui est censé représenter l’ensemble de la Nation considérée comme un
corps unanime dont il se veut l’avant-garde, l’élite et le guide ;
- 3/ Absolutisme ;
27
-
4/ Visant à mobiliser toutes les forces vives de la Nation en tendant à réglementer la
totalité des activités humaines et cela principalement par l’organisation d’un
encadrement très stricte des individus, avec un contrôle policier permanent et
omniprésent assortie d’un contrôle policier permanent et omniprésent assorti d’un
système pénal impitoyable et sans aucune dogme, et dans l’intérêt supposé de la
Nation tout entière, un parti politique qui s’est arrogé tous les pouvoirs impose dans
tous les domaines une ligne de conduite uniforme, au sein d’un Etat-providence.
Antisémitisme : Xénophobie raciste dirigée contre les Juifs. Doctrine ou mouvement d’opinion qui, à
partir de la seconde moitié du XIXe siècle surtout, s’est développé dans certains pays à l’encontre des
Juifs, prônant à leur égard des mesures d’exception.
Antijudaïsme : Xénophobie dirigée contre les Juifs, et cela sur base de griefs essentiellement religieux ou
socio-culturels, mais non racistes.
Colonie : Groupe d’hommes partis d’un pays pour aller s’établir en bloc dans un autre, notamment dans
le but de l’exploiter. C’est la population qui se perpétue à l’endroit où se sont fixés les fondateurs de
l’établissement colonial.
Colonisation : Action de coloniser, càd de peupler, développer et exploiter un pays que l’on a conquis
dans ces buts.
Communisme : Organisation économique et sociale fondée sur la suppression de la propriété privée au
profit de la propriété collective.
Cordon sanitaire : Expression de Georges Clémenceau désignant un bloc d’Etats solide, indépendants et
qu’on aurait voulu solidaires, constitué au sortir de la première guerre mondiale aux frontières
occidentales de la Russie bolchévique (Finlande, Etats baltes, Pologne, Tchécoslovaquie, Roumanie), afin
de faire barrage à une extension du communisme en Europe.
Flamingant : Qualifie les régions du comté de Flandre où l’on parle flamand, par opposition à celles où
l’on parle le français, qualifiées de Flandre gallicante ou Flandre Wallonne. Qualifie une personne, un
groupe ou un mouvement militant au nom des intérêts supposés de la Flandre, entendue au sens de
région de la Belgique où l’on parle le flamand ou le néerlandais.
Ghetto : Quartier habité quasi exclusivement par une communauté étrangère suite à l’impossibilité (plus
ou moins subie ou voulue selon les cas) d’intégration à la communauté nationale.
Guerre totale : Conflit armé entre Etats qui concerne et affecte, en plus du secteur strictement militaire,
tous les domaines d’activité des belligérants (diplomatique, industriel, financier, moral, social,
culturel,…), mobilisant et visant tous les secteurs pour amener l’adversaire à la capitulation, et tendant
par là à l’anéantissement de l’ennemi et pas seulement à sa défaite par les armes.
Impérialisme : Politique d’un Etat visant à étendre sa domination politique ou économique, voire
culturelle.
28
Judaïsme : Religion née au sein du peuple juif et qui a très longtemps fait partie intégrante de son
identité culturelle et politique.
Juif : Personne appartenant au peuple sémitique se disant descendant d’Abraham et caractérisé
historiquement par le judaïsme.
Marxisme : Doctrine socialiste de type communiste fondée sur le matérialisme historique et prônant le
renversement du système capitaliste et l’instauration d’un Etat totalitaire chargé de liquider les
anciennes classes dirigeantes au profit des classes précédemment dominées, pour permettre
l’avènement d’une société collectiviste sans classes ni contraintes.
Territoire sous mandat : Territoire ou Etat qui, sur base d’un traité ou sur délégation de pouvoirs de la
part d’une organisation internationale, a été mis sous la tutelle d’un Etat chargé soit de l’administrer
(l’amener à l’autonomie, voire l’indépendance), soit de lui prêter assistance.
Mandataire : Personne qui a été chargée par une autre de remplir une mission, d’assumer un pouvoir,
en son nom.
Nationalisme :
Neutralité : Statut d’un Etat qui ne participe pas à une guerre, qui ne se range dans aucun camp lors d’un
conflit.
Patriotisme : Attachement sincère à la patrie, avec tout ce qu’elle comporte, dans une démarche
identitaire collective. Impliquant la fierté d’appartenir à une communauté nationale, la solidarité vis-à-vis
de ses membres et la détermination à la défendre contre toute forme d’agression.
Pogrom : Soulèvement violent, souvent meurtrier, organisé contre une communauté juive de la
Diaspora.
Protectorat : Régime politique de semi-dépendance imposé à un pays en vertu d’un traité international,
par une puissance impérialiste qui s’y est octroyé d’importants privilèges économiques et, sous couvert
de protection, y assure à son profit un contrôle strict, en particulier dans le domaine de la sécurité et des
relations extérieures, tout en maintenant en place le pouvoir indigène avec plus ou moins d’autonomie.
Sudètes : Nom donné, entre les deux guerres mondiales, aux populations de langue et de culture
allemande établies dans cette région, aux fonds de l’Allemagne et de l’Autriche.
Tutelle : Etat de dépendance où se trouve un pays que, faute de pouvoir coloniser par la conquête, une
puissance impérialiste a placé sous son contrôle en lui extorquant d’importants privilèges économiques
et en lui consentant des prêts, le tout souvent en recourant à l’intimidation, voire à la force.
29
QUESTION CS : LES TRAITES ONT-ILS APPLIQUES LES PRINCIPES
DIRECTEURS ? OUI ? NON ? POURQUOI ? QUELS PAYS CONCERNES ?
DATES ?
Principe directeurs des traités :
 droit nationalité  mettre en avant respect des
nations, on crée état-nation sans minorité
ethnique et économiquement viable (pas sur pour
tutelle) et politiquement apte à l’autodétermination.
 punition des vaincus (à ceux qu’on désigne
comme responsable) au profit des camps des
vainqueurs

CHAPITRE II : L’entre deux guerres et la Seconde guerre mondiale
CHAPITRE III : Le monde dans la seconde moitié du XXe s.
3.1 Relations internationales depuis 1945 (guerre froide, construction de l’Europe,…)
3.2 L’Afrique et l’Asie depuis 1945 (décolonisation,…)
30
Téléchargement