Annexe : Les organes de l’appareil végétatif
Document 1 : Structure d’une feuille.
Plusieurs tissus composent l'architecture des feuilles. Depuis la face supérieure de la feuille se succèdent :
un épiderme supérieur formé d'une couche unique de cellules et recouvert d'une cuticule épaisse à rôle
protecteur ;
un parenchyme chlorophyllien constitué de cellules aux parois cellulaires minces, dont les vacuoles sont bien
développées et présentant de très nombreux chloroplastes dans le cytoplasme ; ce tissu se divise en :
- parenchyme palissadique comportant deux assises de cellules plus hautes que larges
- parenchyme lacuneux. Ce dernier, limité vers le bas par l'épiderme inférieur, comporte de très
nombreux espaces, les lacunes. Le volume de ces lacunes est approximativement 4 à 5 fois plus
important que celui des cellules qui les entourent. Une véritable atmosphère interne existe donc dans
une feuille.
un épiderme inférieur formé d'une couche unique de cellules et recouvert d'une cuticule épaisse à rôle
protecteur présentant de multiples stomates, présentant des « orifices » de communication entre
atmosphère interne et extérieur.
Document 2 : Les stomates sont les orifices de la feuille.
Un stomate est fondamentalement constitué par une ouverture, l'ostiole, délimitée par deux cellules
s'affrontant par leurs bords plus ou moins concaves, les cellules stomatiques. Ces dernières contiennent des
chloroplastes et ont une paroi cellulosique épaissie en regard de l’ostiole. Sous chaque stomate se trouve une
très vaste lacune : la chambre sous-stomatique. Ainsi, à travers l'ostiole, l'atmosphère interne de la feuille
communique avec l'extérieur. Du fait du grand nombre de stomates présents, 170 par mm2 d'épiderme
inférieur chez le houx, une circulation des gaz s'avère possible.
Le dioxyde de carbone pénètre dans les lacunes, atteint les cellules parenchymateuses puis, du fait de sa
grande solubilité dans l'eau, se dissout à l'intérieur du cytoplasme. Parallèlement, le dioxygène produit lors de
la photosynthèse peut suivre le trajet inverse.
A gauche : stomate fermé, à droite : stomate ouvert.
Document 3 : La structure racinaire
L’extrémité des racines est structurée en trois zones : zone de prolifération de cellule qui permet à la racine
de s’allonger, une zone de croissance des cellules et une zone de différenciation cellulaire. A ce niveau les
cellules épidermiques prennent une forme particulière : elles s’allongent et s’appellent alors poils absorbants.
On retrouve au niveau de la racine les vaisseaux conducteurs du xylème (au centre) et les vaisseaux du phloème
en périphérie.
Document 4 : Les vaisseaux de la tige
Des systèmes de conduction des sèves existent chez les plantes à fleurs. Ces systèmes de conduction existent
chez toutes les plantes terrestres même s’ils présentent des différences d’un groupe à l’autre. Ils se mettent
en place grâce à des différenciations cellulaires poussées qui peuvent aller jusqu’au suicide des cellules. On
distingue deux types de vaisseaux selon la nature de la sève et le sens de conduction, regroupés en faisceaux.
Les vaisseaux du xylème constitués de cellules réduites à leurs parois longitudinales épaissies en motifs
spiralés ou annelés, transportent la sève brute (riche en eau et minéraux) des racines aux parties aériennes.
Les conduits appelés tubes criblés du phloème, constitués de cellules vivantes mises bout à bout dont les
parois transversales sont perforées, transportent la sève élaborée riche en glucides.