Stratégies de rétention de l’orthographe du mot
1- Correction du mot et métacognition
a) L’intervenant écrit le mot en nommant les lettres et en corrigeant les erreurs en couleur.
(Moi aussi j’écris un « p » pour le son « ppp », mais pour le son « in », je choisis d’écrire « ein »
plutôt que « in ».
b) L’élève verbalise sa difficulté ou ses difficultés.
c) L’élève, en interaction avec l’intervenant, identifie une stratégie pour retenir l’orthographe du
mot, surtout en ce qui concerne ses difficultés. L’intervenant peut l’aider à remarquer les lettres
« singes », « girafes », à remarquer les doublets, la forme du mot ou trouver avec l’enfant des
images à ajouter au mot pour aider à la rétention (on peut identifier la stratégie dans un coffre à
outil personnalisé d’orthographe).
d) L’intervenant parle des conventions orthographiques ou des trucs d’orthographe. Ex.: J’ai
choisi deux « s » puisque je veux le son « sss», car un seul « s » entre deux voyelles fait le son
« z »….
e) L’intervenant peut aussi encercler en rouge les graphèmes qui ne correspondent pas bien aux
phonèmes dans les mots irréguliers pour faire remarquer que dans ces mots, les graphèmes ne
représentent pas bien les phonèmes.
2-Visualisation
a) L’élève visualise le mot correct pour le retenir en tentant de prendre une « photo » du mot
3-Copie du mot
a) À partir d’un modèle, l’enfant écrit la séquence des lettres du mot 3 fois en répétant le nom
des lettres chaque fois
4- Écriture du mot sans modèle
a) Visualisation du mot: Avant d’écrire le mot, on demande à l’enfant de voir l’image du mot.
On demande aussi à l’enfant de penser aux carrés (syllabes) et aux jetons (sons) si sa faiblesse
est la voie phonologique.
b) Métacognition: On fait verbaliser ses stratégies.
c) Production du mot: L’élève écrit le mot de mémoire, sans modèle. L’intervenant l’encourage
à dire le nom des lettres pendant qu’il ou elle l’écrit.