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pharmacologiques (Ferrelle, 1995 dans Tse, Pun & Benzie, 2005). Près de 58% des
répondants de l’étude pilote de Tse et al. (2005), pensent que les interventions non
prescrites sont efficaces pour soulager la douleur. Par ailleurs, 68% des participants
utilisent un moyen non pharmacologique pour soulager leur douleur. Malgré la sévérité de
la douleur, 70% des participants à cette étude pilote ne choisissent pas les médicaments par
voie orale.
De même, les aînés ayant participé à l’étude de Ross et al. (2001) sont réticents à
prendre la médication pour soulager leur douleur, par peur de la constipation et d’autres
effets indésirables. Pour gérer leur douleur, ces aînés vont opter pour des approches non
pharmacologiques. Par exemple, certains d’entre eux vont décider d’ignorer leur douleur,
alors que d’autres vont se distraire, faire des exercices, appliquer du froid ou du chaud sur le
site de la douleur ou méditer (Ross & al.). Les croyances des aînés ainsi que leurs attentes
les influencent dans leur choix de stratégie à utiliser. Ignorer la douleur par les aînés signifie
garder le sourire, penser positivement, ne pas laisser la douleur les dominer, supporter la
douleur, accepter ses limites, ajuster ses activités, prendre un jour à la fois, faire une activité
agréable, avoir un sens de l’humour à propos de la douleur et penser à des lendemains
meilleurs. Les aînés expriment qu’ils ont des connaissances au sujet de l’utilisation des
stratégies alternatives en combinaison avec des approches pharmacologiques mais ne sont
pas toujours motivés à les utiliser. Leur motivation varie d’une journée à l’autre et selon
l’intensité de la douleur (Ross & al.).
Dans l’étude de Blomqvist et Edberg (2002), les stratégies les plus communément
utilisées sont : la médication, le repos, la mobilisation, les distractions et la communication