Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 149 ISSN 1813-548X Composition et structure de la malacofaune dans l’extrême ouest du littoral algérien Amina DAMERDJI Département d’Ecologie et Environnement, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l’Univers, Université Aboubekr BELKAID- Tlemcen, Algérie ________________ * Correspondance, courriel : [email protected] Résumé La région de Béni-Saf (Wilaya d’Aïn-Témouchent) est située sur la côte Nord-Ouest de l’Algérie. Elle est distante de 33 km de la Wilaya d’Aïn-Témouchent, de 67 km de Tlemcen, caractérisée par le climat méditerranéen. La garrigue et le maquis sont des formations végétales qui proviennent toutes les deux de la dégradation de la forêt méditerranéenne. Nous nous proposons d’étudier la malacofaune dans cette région. Pour cela, notre étude porte sur un inventaire des gastéropodes dans deux stations, une garrigue de Sidi-Safi, un maquis de Rachgoun. Les échantillonnages sont effectués d’avril 2004 à janvier 2005, répartis en 20 prélèvements. La richesse spécifique des gastéropodes est estimée à 14 espèces. Une étude comparative concernant les mollusques terrestres est réalisée dans les deux stations. Les variations saisonnière et mensuelle sont données. Nous avons défini la répartition des espèces malacologiques selon les strates végétales (herbacée, arbustive) et autres milieux (sol). Une étude statistique a été réalisée par les indices écologiques de composition et de structure. Mots-clés : malacofaune, composition, structure, répartition verticale, extrême ouest du littoral algérien. Abstract Composition and structure of malacofauna in the extreme west algerian coast The region of Beni-Saf (Wilaya of Ain-Témouchent)is situated in the north-west coast of Algeria. It is distant of 33 km of the Wilaya of Aïn-Temouchent, of 67 km of Tlemcen, Amina DAMERDJI 150 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 characterized by the Mediterranean climate. The garrigue and the scrub are the plant formations that come all two of the Mediterranean forest degradation. We proposed ourselves to study fauna in this region. For it, our survey carries on an inventory of gastropoda in two stations, a garrigue of Sidi-Safi and scrub of Rachgoun. Collecting sample was performed about on 2004 April to 2005 January, distributed in 20 prelevements. The specific richness is estimated to 14 gastropoda. According to stations, we give the comparaison of Molluscs. Also, the importances seasonal worker and monthly are given. We have defined the distribution of species malacologicals according to the plant strata (herbaceous, arbustive) and other surroundings (soil).The statistical study has been achieved by the ecological indications. Keywords : malacofauna, composition, structure, distribution, extreme west algerian coast. 1. Introduction L’intérêt porté par les chercheurs sur la faunistique à travers le monde est témoigné par l’abondance des travaux scientifiques. Concernant la région de Tlemcen en Algérie, des travaux ont été entrepris sur différentes espèces de plantes-hôtes. En effet, dans la région steppique située au Sud de Tlemcen une étude bioécologique sur la faune de Stipa tenacissima L. (Poacées) comprenant notamment des Gastéropodes [1] a précédé une publication sur les Arthropodes dans la même région [2]. Des études bioécologiques sur la faune sont entreprises par la suite sur le ‘’diss’’ Ampelodesma mauritanicum (Poiret) Durd. et Shinz., 1895 (Poacées) dans la région de Tlemcen par [3,4], sur le romarin Rosmarinus officinalis (Lamiacées) par [5] et sur le doum Chamaerops humilis Linné toujours aux alentours de Tlemcen par [6-8]. Sur le Genêt (Fabacées), un inventaire faunistique est réalisé par [9] et sur la biocénose par [10]. Certains auteurs ont travaillé sur la taxonomie et la biogéoraphie des Gastéropodes de la péninsule ibérique et des îles baléares [11-13] ; d’autres ont effectué des études sur les Mollusques terrestres dans des régions bien particulières telles la vallée de Najerilla [14], la commune de Valence [15-16]. B. GOMEZ [11] a dressé un catalogue des espèces de la région ibérique. L. BIGOT et P. AGUESSE [17] traitent des variations de structure de 7 écosystèmes méditerranéens hautement caractéristiques du delta du Rhône (Camargue). Sur la malacofaune proprement dite, [18] a effectué en 2008 une étude écologique dans la zone méridionale de la région de Tlemcen. Ce même auteur ayant travaillé auparavant au niveau des Monts de Tlemcen [19], prenant en considération l’impact des facteurs édapho-climatiques sur les caractères conchyliologiques du peuplement malacologique terrestre de cette région [20]. Amina DAMERDJI Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 151 Dans deux stations prospectées de la zone de Béni-Saf, une étude faunistique plus ou moins complète a été effectuée [21]. Toutefois, aucun travail n’a été fait sur les Gastéropodes vivants dans cette zone littorale occidentale de BéniSaf (Wilaya de Aïn- Témouchent), ce qui justifie l’objet du présent travail. 2. Matériel et méthodes Deux parties sont présentées, la première concerne la présentation des stations d’étude et la seconde la méthodologie adoptée laquelle comprend d’abord le travail de terrain et ensuite les techniques employées pour exploiter les résultats obtenus. 2-1. Choix des stations Béni-Saf, région située sur la côte Nord-Ouest d’Algérie, limitée par la commune d’Oulhaça à l’Ouest, de Sidi- Safi à l’Est, de la commune Emir Abdelkader au Sud et de la Mer Méditerranée au Nord [22]. Pour réaliser ce travail, 2 stations situées dans la région de Béni-Saf à l’extrême Ouest du littoral algérien (1° W – 1° 30’ W; 34° N- 35° N) sont prises en considération. Les 2 stations choisies sont décrites. - La 1ère est une garrigue composée en majorité de sous-arbrisseaux avec plantes annuelles et bulbeuses. - La seconde est un maquis avec un peuplement d’arbustes et d’arbrisseaux. Station n°1 : Garrigue Sidi-Safi (Figure 1) Cette station se situe au nord des Monts des Traras à proximité de la Cimenterie de Béni-Saf. Elle est caractérisée par un sol calcaire, engendré par l’affleurement de la roche mère. Elle présente une altitude de 40m, avec une pente de 20 à 30% et un taux de recouvrement compris entre 30 à 40%. Les espèces végétales qui dominent cette station sont : Ulex parviflorus (Liliacées) ; Calycotome spinosa (Fabacées); Stipa tenacissima (Poacées); Chamaerops humilis (Palmacées); Saturaja graeca (Lamiacées); Cistus monspeliensis (Cistacées) ; Centaurea aspera (Composées) et Asphodelus microcarpus (Liliacées). Nous avons trouvé dans cette station d’autres espèces qui ont une abondancedominance et sociabilité de 1-1 qui sont : Asparagus acutifolius (Liliacées), Brachypodium retosum (Poacées), Pistacia lentiscus (Anacardiacées), Phillyrea angustifolia (Oléacées), Centorium umbellatum (Gentianacées), Ulex europeus (Fabacées), Quercus coccifera (Fagacées), Dacus carota (Ombellifères), Cephalaria leucantha (Composées), Teucrium Amina DAMERDJI 152 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 polium (Lamiacées), Helianthemum helianthoides (Cistacées), Anagallis arvensis (Primulacées), Fagonia cretica (Zygophylacées). Station n° 2 : maquis de Rachgoun (Figure 1) Cette station se trouve près de la zone agglomérée de Béni-ghanem, près de la route nationale N° 22. Elle est caractérisée par une altitude de 48m et une pente inférieure à 5% et un taux de recouvrement de 40 à 50%. Les espèces végétales qui dominent la station 2 sont : Acacia (Mimosacées), Cistus monspeliensis (Cistacées), Pistacia lentiscus (Anacardiacées), Juniperus virginiana (Cupressacées), Quercus coccifera (Fagacées), Stipa torilis (Poacées), Chamaerops humilis (Palmacées), Echium vulgare (Borraginacées), Asphodelus microcarpus (Liliacées) et Ziziphus lotus (Rhamnacées). Nous avons trouvé dans cette station d’autres espèces qui ont une abondancedominance et sociabilité de 1-1 qui sont : Asteriscus maritimus (Asteracées), Avena sterilis (Poacées), Astragalus lusitanicus (Fabacées), Tamarix galica (Tamaricacées) , Pelargonium asperum (Geraniacées) , Hordeum murinum (Graminées), Plantago logopus (Plantaginacées), Pallenis spinosa (Composées), Ballota husuta (Labiées), Lavandula multifida (Labiées), Reseda alba (Resedacées), Atractylis pycnocephalus (Composées), Olea europea (Oléacées), Nerium oleander (Apocynacées), Chamemelum nobile (Asteracées), Lavandula burnatii (Labiées), Pinus halpensis (Pinacées). Du point de vue bioclimatique, les stations étudiées font partie de l’étage semiaride à hiver chaud. Amina DAMERDJI Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 153 Le tableau suivant indique les caractéristiques des 2 stations étudiées. Tableau 1 : Données abiotiques et biotiques des 2 stations prospectées Stations étudiées Station n°1 (garrigue de SidiSafi) Station n° 2 (maquis de Rachgoun) Altitude Pente pH Taux de recouvrement 40 m 25-30 % Alcalin 30-40 % 48 m 0-5 % Acide 40-50 % 2-2. Echantillonnage et identification Sur le terrain, 20 prélèvements sont effectués depuis avril 2004 jusqu’en janvier 2005. Les échantillons sont ramenés au laboratoire où les individus vivants et les coquilles vides sont séparés. Ces dernières sont mises dans des sachets en matière plastique. Les espèces de petite taille sont conservées dans des tubes généralement en verre. Les caractères morphologiques et anatomiques n’ont pas la même importance du point de vue systématique. Cependant il est tenu compte de la forme, de la taille, de la coloration et de l’ornementation de la coquille autant de différences morphologiques pouvant aider dans la détermination. Par ailleurs, les caractères anatomiques notamment de l’appareil génital demeurent des critères déterminants pour l’identification des espèces. A ce propos, le descriptif morphologique s’appuie sur l’étude biosystématique des Mollusques Gastéropodes Pulmonés terrestres de la région de Tlemcen dressé par [23]. 2-3. Traitement des données Parmi les indices écologiques de composition utilisés pour exploiter les résultats il y a lieu de mentionner la fréquence d’occurrence, l’abondance ou fréquence centésimale et la densité. La fréquence d’occurrence d’une espèce est le rapport exprimé en pourcentage du nombre de prélèvements où cette espèce est notée au nombre total de prélèvements effectués : F= Pa x 100 P Amina DAMERDJI (1) 154 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 F est la fréquence d’occurrence de l’espèce. P a est le nombre total de prélèvements contenant l’espèce prise en considération. P est le nombre total de prélèvements faits. En termes de constance, [24] distingue trois groupes. Les espèces du premier groupe sont qualifiées de constantes lorsqu’elles se retrouvent dans 50 % ou plus des relevés effectués dans une même communauté. Celles du second groupe sont accessoires car elles ne sont présentes que dans 25 à 49 % des prélèvements. Enfin, les espèces accidentelles possèdent une fréquence d’occurrence inférieure à 25 %. L’abondance relative d’une espèce correspond au rapport du nombre des individus de cette même espèce au nombre total des individus toutes espèces confondues : A rel = Na x 100 Na + Nb + Nc + N... (2) A rel est l’abondance relative de l’espèce prise en considération. Na, Nb, Nc, sont les nombres des individus des espèces a, b, c. L’abondance relative renseigne sur l’importance de chaque espèce par rapport à l’ensemble des espèces présentes. La densité (D) où, un échantillonnage bien réalisé permet de connaître la densité d’une espèce, c’est à dire le nombre d’individus présents par unité de surface ou de volume [24]. Effectif récolté dans les différents prélèvements d’une même espèce (3) D= Surface (100m²) Ensuite la surface est rapportée à 1m². Parmi les indices écologiques de structure seuls les indices de diversité de ShannonWeaver et de l’équitabilité sont employés. Le calcul de cet indice permet d’évaluer la diversité faunistique d’un milieu donné et de comparer entre elles, les faunes de différents milieux même lorsque les nombres d’individus récoltés sont très différents [24]. Indice de diversité de Shannon-Weaver et équitabilité Le calcul de cet indice permet d’évaluer la diversité faunistique d’un milieu donné et de comparer entre elles, les faunes de différents milieux même lorsque les nombres d’individus récoltés sont très différents [24]. Les indices de Shannon-Weaver et d’équirépartition s’expriment par les formules suivantes : : H’ = - Σ q i log 2 q i H’ max = log 2 S (S = nombre d’espèces) Amina DAMERDJI (4) Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 155 H’ = Indice de diversité exprimé en bits H’ max = Diversité maximale exprimé en bits L’équitabilité (E) est définie comme le rapport de la diversité calculée à la diversité maximale. E= H' H' max (5) 3. Résultats 3-1.Diversité des espèces malacologiques récoltées dans la zone de Béni-Saf En nous basant sur la classification de [25,26], une liste systématique des espèces retrouvées dans la zone de Béni- Saf est établie. Liste des espèces de Gastéropodes Pulmonés recensées dans deux stations d'avril 2004 à janvier 2005 Sphincterochilidae Sphincterochila (Albea) candidissima Draparnaud, 1801 Helicidae Helicinae Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller, 1774 Archelix punctata Müller, 1774 Archelix lactea Michaud, 1831 Archelix lucasi Deshayes, 1848 Archelix polita punctatiana Gassies, 1836 Eobania vermiculata Müller, 1774 Euparypha pisana Müller, 1774 Helix (Alabstrina) soluta Michaud, 1833 Helix (Alabstrina) alabastrites Michaud, 1833 Helicellinae Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, 1778 Helicella (Cernuella) acompsia Bourguignat, 1864 Helicella (Jacosta) explanata Müller, 1774 Subulinidae Rumina decollata Linné, 1758 La richesse malacologique est estimée à 14, répartie en 3 familles à savoir les Sphincterochilidae, les Helicidae et les Subulinidae. La deuxième famille est la Amina DAMERDJI 156 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 plus nombreuse dont 9 espèces appartiennent à la sous-Famille des Helicinae. Les familles des Sphincterochilidae et des Subulinidae sont représentées par une espèce chacune. 3-2. Variations des Gastéropodes retrouvés dans zone de Béni- Saf en fonction des saisons Au printemps, les Gastéropodes sont représentés par 10 espèces dans la station n°1 et 9 espèces dans la station n°2 (maquis de Rachgoun). En été, il est à remarquer la présence de 7 espèces malacologiques dans la 1 ère station alors que la seconde en compte 8. Ces espèces recherchent une certaine humidité. En Automne, la richesse spécifique des Gastéropodes dans les deux stations a augmenté par rapport à la saison estivale. Elle est de 10 espèces dans la 1 ère station et 9 dans la 2 ème station (Figure2) . En saison hivernale, elle est de 8 espèces dans la 1 ère station (garrigue de Sidi-Safi) et 7 espèces dans la 2 ème station (maquis de Rachgoun). Richesse spécifique 12 10 8 6 4 10 9 8 7 10 9 8 7 2 0 S1 S2 Printemps S1 S2 S1 Eté S2 S1 Automne S2 Hiver Saisons Figure 2 : Distribution saisonnière selon la richesse spécifique des Gastéropodes recensés dans les 2 stations 3-3. Variations mensuelles des richesses des Gastéropodes Il est à constater que les Gastéropodes sont présents durant les différents mois de prospection. En avril, nous notons la présence des Gastéropodes dans les deux stations avec une richesse spécifique égale à 6 dans la station n°1 et 7 dans la station n°2 Amina DAMERDJI 157 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 (Figure 3). En mai, le nombre d’espèces malacologiques augmente dans les deux stations où la station 2 reste la plus diversifiée. En juillet, la richesse spécifique des Gastéropodes n’est plus que de 6 dans la première station. En août, il faut compter 7 espèces malacologiques dans la station n° 2, 5 dans la station n°1. En septembre, les Gastéropodes sont faiblement représentés en espèces dans la première station. Il est à noter une augmentation des escargots en espèces en octobre. Cette recrudescence d’activité s’explique par la diminution de la température moyenne et par l’augmentation de l’humidité à la suite des premières chutes de pluies automnales. En effet, 9 espèces sont à mentionner dans la deuxième station. La recrudescence de la richesse se généralise dans deux stations d’étude en novembre. En effet, elle atteint la valeur de 9 espèces de Gastéropodes dans la deuxième station et 10 espèces dans la première. En décembre, la première station se maintient avec une richesse spécifique égale à 8. En janvier, une diminution de la richesse est notée dans la deuxième station avec 6 espèces. 10 Richesse spécifique 8 6 4 2 0 IV V VI VII VIII IX X XI XII I Mois Figure 3 : Distribution mensuelle selon la richesse spécifique des Gastéropodes recensés dans les 2 stations 3-4. Variations mensuelles des nombres d’individus d’escargots recensés dans les 2 stations En considérant les effectifs, nous constatons que la station 1 (garrigue de Sidi- Safi) est la plus importante au cours des différents mois prospectés. Les Gastéropodes ont un effectif qui atteint 125 individus au mois de mai et seulement 29 en juillet dans la station 1 (Figure 4). Amina DAMERDJI 158 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 140 120 100 80if s Ef f ect 60 40 20 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 S1 S2 0 IV V VI VII VIII IX X XI XII I Mois Figure 4 : Distribution mensuelle des Gastéropodes recensés dans les 2 stations (en effectifs) 3-5. Exploitation des résultats par des indices écologiques L’ensemble des espèces malacologiques inventoriées, soit 14 espèces sont prises en considération pour le calcul des indices écologiques. Les résultats concernant ces indices sont placés dans le tableau suivant. 3-5-1. Application de la fréquence d’occurrence aux espèces d’escargots Quatre espèces de Gastéropodes ont une fréquence d’occurrence supérieure à 50%, et sont donc constantes. Nous citons Euparypha pisana , Alabastrina soluta, Helicella virgata , et Rumina decollata . Trois espèces sont qualifiées d’accessoires : Helix aspersa , Archelix polita punctatiana et Eobania vermiculata . Parmi les espèces accidentelles, nous relevons 6 espèces : il s’agit de Sphincterochila candidissima, Archelix punctata , A.lactea, A.lucasi, Alabastrina alabastrites et Helicella acompsia et une espèce très accidentelle : Helicella explanata. Amina DAMERDJI 159 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 Tableau 2 : Fréquence d’occurrence, abondance relative et densité des espèces malacologiques observées dans les deux stations Station 1 Stations Station 2 Moy . F% A% D F% A% D F.O % Classes de constance Espèces malacologiques Sphincterochila 35 0,65 0,16 0 0 0 17,5 Accidentelle Helix aspersa 45 1,06 0,26 40 0,6 Archelix punctata 0 0 0 40 1,77 0,32 20 Accidentelle Archelix lactea 15 0,16 0,04 45 1,6 0,29 30 Accidentelle Archelix lucasi 20 0,16 0,14 0 0 0 10 Accidentelle Archelix polita 25 0,57 0,14 50 9,9 Eobania vermiculata 85 7,13 1,74 0 0 Euparypha pisana 90 12,01 2,93 75 6,58 1,19 82,5 Constante Alabastrina soluta 70 5,82 1,42 30 0,33 0,06 Alabastrina 45 2,7 0,66 0 Helicella virgata 50 0,45 0,11 50 0,71 0,13 50 Constante Helicella acompsia 0 0 0 20 0,27 0,05 10 Accidentelle Helicella explanata 15 0,16 0,04 0 candidissima 0,11 42,5 Accessoire 1,79 37,5 Accessoire punctatiana 0 0 0 42,5 Accessoire 50 Constante 22,5 Accidentelle alabastrites 0 0 7,5 Très Accidentelle Rumina decollata 60 0,98 0,24 85 4,03 0,73 72,5 Constante F % : fréquences d’occurrence ; A % : abondances relatives ; D : densité (sur 100 m2). Amina DAMERDJI 160 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 3-5-2. Abondance relative et densité des escargots Nous avons jugé utile de discuter ces deux indices ensemble. Dans le cas présent, ces deux critères éclairent sur la biologie et l’écologie de la malacofaune récoltée. Euparypha pisana (Helicidae) est très abondante dans la station n°1(garrigue Sidi-Safi) avec 12,01% et une densité de 2,93. Dans la station n°2 (maquis Rachgoun), l’abondance est plus faible égale à 6,58% et une densité de 1,19. Archelix polita punctatiana est plus abondante dans la station n°1 avec 9,9% et une densité de 1,79. Eobania vermiculata a une abondance de 7,13% dans la station n°1 et une densité de 1,74 alors que nous notons son absence dans la station n°2. Sphincterochila candidissima, Archelix lucasi sont moins abondantes dans la station n°1 alors qu’elles sont absentes dans la station n°2. Archelix lactea, Helix aspersa et Helicella virgata présentent une abondance et une densité faibles dans les deux stations. 3-5-3. Indice de SHANNON-WEAVER ou de diversité La faune malacologique est peu différente dans les deux stations, puisque l’indice de Shannon – Weaver est égale à 0,76 dans la station 1 et 0,71 dans la station 2. Certaines espèces sont représentées par un lot important d’individus. Nous citons : Euparypha pisana est la plus importante dans les deux stations avec 293 individus dans la station 1 et 119 dans la station 2. Archelix polita punctatiana est bien représentée dans la station 2 avec 179 individus. Alabastrina soluta est plus importante dans la station 1 avec 142 individus. 3-5-4. Indice d’équirépartition appliqué aux espèces d’escargots L’équitabilité tend vers (1) pour chacune des deux stations étudiées, d’où le peuplement des Gastéropodes est en équilibre. Ce test confirme le précédent puisqu’il montre une pullulation d’ Euparypha pisana dans les deux stations et d’ Archelix polita punctatiana dans la station 2. 3-6. Répartition des Gastéropodes selon les strates végétales dans la zone de Béni-Saf Nous nous proposons d’étudier la répartition des espèces recensées selon les strates végétales (herbacée, arbustive, arborescente) et sol. La répartition des espèces malacologiques inventoriées par strate végétale et autres milieux est donnée dans le tableau suivant. Amina DAMERDJI 161 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 Tableau 3 : Répartition des espèces malacologiques inventoriées par strate végétale et autres milieux (sol) Autres milieux Strate biologique Sol Sphincterochila candidissima Helix aspersa Archelix punctata Archelix lactea Archelix lucasi Archelix polita punctatiana Eobania vermiculata Euparypha pisana Alabastrina soluta Alabastrina alabastrites Helicella virgata Helicella acompsia Helicella explanata Rumina decollata + : Présence + + + + + + + + + + + + Strates végétales Strate herbacée Strate arbustive + + + + + + + + + + + + + + • Au niveau de la surface du sol La majorité des espèces sont recensées sur le sol. • Strate herbacée Cette strate est utilisée comme source de nourriture pour tous les phytophages et comme lieu de ponte pour certaines espèces. Strictement végétariens, les escargots mangent les feuilles et les bourgeons. Un grand nombre des espèces sont retrouvées : Euparypha pisana, Eobania vermiculata, Alabastrina soluta, A.alabstrites, Helix aspersa sont observés sur les tiges. Helicella vigata, H.acompsia sont moins abondantes. • Strate arbustive La strate arbustive comporte moins d’espèces que la strate herbacée. Cinq espèces de Gastéropodes sont recensées : Helix aspersa, Archelix punctata, A. lactea, Eobania vermiculata et Alabastrina soluta. Amina DAMERDJI 162 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 4. Discussion Sur Ampelodesma mauritanicum , [3] a reconnu 13 espèces malacologiques alors que [6] en observe 18 sur Chamaerops humilis et [5] également 18 sur le Romarin . Sur le Calycotome spinosa (Genêt), nous dénombrons 21 espèces de Gastéropodes [9]. Par ailleurs dans les monts de Tlemcen, [19] a récolté 27 espèces d’escargots. De même dans la zone steppique située au Sud de Tlemcen, [18] compte 8 espèces faisant partie de la malacofaune alors que [1] n’en avait noté qu’une seule avec Leucochroa candidissima . Cette espèce actuellement dénommée Sphincterochila candidissima affectionne particulièrement les roches calcaires [23]. Cette dernière montre une forte adaptation morphologique pour son test épais et blanc qui doit la protéger des hautes températures pouvant sévir dans ces pelouses ; elle se ferme en été par un épiphragme corné à l’abri duquel elle entre en diapause. La bioécologie de la malacofaune retrouvée dans 2 stations (Hafir et Zarifelt) des monts de Tlemcen indique la présence de 34 espèces à Hafir et 19 espèces à Zarifelt pendant les années 1999 et 2000. Certains caractères conchyliologiques particuliers dont la taille et la couleur distinguent les espèces susceptibles de s’élever en altitude [27]. Pendant cette même période, une étude portant sur la répartition des espèces malacologiques du littoral (Ghazaouet), en passant par Tlemcen (centre urbain), les monts (Hafir et Zarifelt), Maghnia (plaine) jusqu’à la zone la plus méridionale et steppique (El-Aricha) a permis de relever 5 espèces communes dans ces différents écosystèmes : Sphincterochila candidissima (Sphincterochilidae) ; Archelix lactea , A . punctata et A. zapharina (Helicidae) et Rumina decollata (Subulinidae). Il faut noter que 20 espèces sont considérées comme spécifiques comprenant 14 Helicidae [28]. A titre d’exemple, le 5 ème écosystème considéré (la zone steppique), nous y retrouvons 2 espèces d’Helicidae ( Archelix bailloni et Helicella lemoinei ). Dans son essai d’écologie quantitative sur les Invertébrés de la Sansouire camarguaise, [29] indique en nombre d’espèces les mollusques recueillis dans les principaux milieux de Camargue. Dans la Sansouire, la richesse spécifique est estimée à 8. Les facteurs abiotiques et biotiques restent importants dans la variation de la taille des coquilles de Sphincterochila candidissima [30]. Cette espèce possède en milieu xérophile comme à El-Aricha une forte abondance. Celle-ci est liée cependant à la dégradation du milieu [20]. L.candidissima est très localisé en Camargue où il est connu du domaine de la Amina DAMERDJI Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 163 tour du Valat et de ses environs [31]. La population de L . candidissima de la Camargue tend à montrer un net décollement des spires de sa coquille [32]. [33] signale sa présence principalement dans la Sansouire basse et salée à Arthrocnemum glaucum . Par contre, E. pisana est commun dans toute la Camargue où ses tests s’amassent sous les Salicornia fruticosa et hébergent de nombreux invertébrés [31]. D’autre part, il a été démontré l’impact des facteurs édapho-climatiques sur les caractères conchyliologiques du peuplement des Gastéropodes terrestres dans la région de Tlemcen [20]. Selon [34] une faune importante représentant la majeure partie des ordres d’Invertébrés et à peu près tous les ordres d’insectes connus en Camargue, se réfugiait dans les coquilles vides. Ces tests jouent en effet un grand rôle en tant qu’abris. La faune y trouve un refuge idéal contre les basses températures de l’hiver et contre la canicule. Ces tests sont aussi utilisés comme source de nourriture, voir même de lieu de ponte et de métamorphose. En 1971, [35] a étudié l’écologie comparée des Gastéropodes pulmonés des dunes méditerranéennes et atlantiques. Le phénomène de « grappes » est une marque adaptative poussée vis-à-vis du milieu pour des espèces peu résistantes à l’état isolé. Il se manifeste chaque année dans le delta du Rhône sur 2 ou 3 semaines au minimum et parfois sur plusieurs mois [17]. En hiver les Gastéropodes préfèrent une certaine humidité ce qui permet d’expliquer leur présence dans les 4 stations à Romarin [5]. Parallèlement il est à remarquer que des chercheurs [7,36] ont constaté qu’en hiver la richesse spécifique des escargots est élevée sur le Doum, avec 12 espèces. Par ailleurs Macularia hieroglyphicula est abondante également en hiver sur Ampelodesma mauritanicum [8]. Sur le Romarin, une légère diminution dans la quatrième station est observée par rapport aux trois autres stations [5]. En juin, le nombre d’espèces a tendance à augmenter dans la station n°1. Alors que, [6] constate une diminution du nombre des espèces de Gastéropodes en juin. En janvier, [6] a recensé sur Chamaerops humilis 6 espèces malacologiques dans la 1ère station. Dans l’étude effectuée sur le romarin, c’est la quatrième station qui est la plus importante, mais les fluctuations se font entre 125 individus en avril et 31 en décembre [5]. Dans l’étude effectuée sur Chamaerops humilis par [6] montre que les Gastéropodes occupent la seconde position du point de vue effectif avec 112 individus. La même constatation est faite par [3] sur Ampelodesma mauritanicum avec 98 individus. Il est à souligner que les Gastéropodes sont Amina DAMERDJI 164 Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 présents dans les quatre stations à romarin pendant tous les mois y compris ceux qui sont les plus chauds [5]. Parallèlement sur Chamaerops humilis s ur les 6 espèces prises en considération, 5 d’entre elles sont constantes. Elles sont très fréquentes au niveau de la 4 ème station où l’humidité est suffisante comparativement aux autres stations [7]. [8] sur 9 espèces d’escargots notées sur Ampelodesma mauritanicum remarque une seule espèce constante avec Macularia jourdaniana contre 6 espèces accessoires et 2 accidentelles dont Archelix juilleti et A. polita punctatiana . L’étude effectuée sur le romarin montre que l’équitabilité est élevée puisqu’elle est presque égale à 0,8 [5]. De même sur le Doum, les Mollusques Gastéropodes est un groupe particulièrement caractéristique de la surface du sol [7] et [37]. Dans les stations à Diss, au niveau de la surface du sol, la majorité des Gastéropodes inventoriés s’y trouvent. Macularia , Archelix (Helicidae) et Milax gagates (Milacidae) sont comptées parmi la pédofaune [4]. Concernant le Romarin, 17 espèces d’escargots sont capturées à la surface du sol [5]. Selon [38], la phytophagie est le régime alimentaire d’un grand nombre de Gastéropodes. Ils peuvent fabriquer leurs épiphragmes pour pouvoir subsister aux conditions extrêmes.Les espèces retrouvées sur la tige sont Helix aspersa , Eobania vermiculata , Helicella virgata , H. pyramidata (Helicidae) et Rumina decollata (Subulinidae). Au niveau de la tige du Diss, 4 espèces de Gastéropodes ( Helicella virgata, H. pyramidata, Cochlicella acuta et Rumina decollata ) sont notées [8]. Un phénomène écoéthologique spectaculaire a été constaté : des centaines d’individus appartenant à une espèce précise de mollusque, Euparypha pisana , forment en se groupant sur diverses plantes des « réunions en hauteur », véritables « grappes » assemblant entre 0,30 m et 1,5 m, de 15 à 1500 sujets [39]. 5. Conclusion L’étude bioécologique de la faune malacologique dans la zone de Béni-Saf (Wilaya d’Aïn-Témouchent) dans 2 stations a permis d’inventorier 14 espèces lors des 20 prélèvements effectués d’avril 2004 à janvier 2005. Au printemps et en automne, il est à constater une richesse spécifique élevée en rapport avec l’humidité de la saison. Les Gastéropodes sont retrouvés partout même pendant les mois les plus chauds. Sur les 14 espèces malacologiques analysées, Amina DAMERDJI Afrique SCIENCE 05(3) (2009) 149 - 168 165 4 espèces sont constantes, 3 sont accessoires et 7 autres sont accidentelles. Les calculs de l’abondance et de la densité font ressortir que Euparypha pisana (Helicidae) reste la plus abondante parmi toutes les espèces analysées dans la station 1 (Garrigue de Sidi- Safi), Archelix polita punctatiana reste importante dans la station 2 (Maquis de Rachgoun). L’indice de diversité de ShannonWeaver et l’équitabilité montrent que le peuplement malacologique est en équilibre et une pullulation de Euparypha pisana dans les deux stations. Cet indice varie entre 0,76 et 0,71 bits. Il est le plus élevé dans la 1 ère station. L’équirépartition indique un équilibre entre les effectifs des différentes espèces présentes. Pour ce qui est de la distribution par strate végétale des Gastéropodes, la majorité des espèces inventoriées font partie de la litière. Enfin, si un certain nombre de résultats ont été dégagés au cours de cette étude, beaucoup de points restent à éclaircir, notamment la relation entre la strate végétale et la malacofaune qui y est recensée. Références [1] - M. A. KHELIL, « Bioécologie de la faune alfatière dans la région steppique de Tlemcen ».Thèse Magister, Institut National Agronomique, El-Harrach, Alger, n° 9 (1984) 68p. [2] - M. A. KHELIL, Contribution à l’inventaire des Arthropodes de la biocénose de l’Alfa (Stipa tenacissima L., Graminées) dans la région de Tlemcen (Algérie). La défense des végétaux 257 (1989) 19-24. [3] - M. ADJLANI, « Contribution à l’étude bioécologique de la faune d’Ampelodesma mauritanicum (Poiret) Durd et Shinz, 1895 (Graminées) dans la région de Tlemcen ». Thèse Ingénieur Ecologie, Institut Sciences de la Nature, Université Aboubekr Belkaid, Tlemcen, (1998) 117p. [4] - A. DAMERDJI et M. 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