Inflammation aigue et chronique

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REACTION INFLAMMATOIRE
DEFENSE
AGRESSION
REPARATION
MECANISMES DE DEFENSE
AGRESSION
MECANISMES DE DEFENSE
NON SPECIFIQUES
MECANISMES DE DEFENSE
SPECIFIQUES
MECANISMES DE DEFENSE
AGRESSION
MECANISMES DE DEFENSE NON
SPECIFIQUES :
MECANISMES DE DEFENSE
SPECIFIQUES:
REACTION INFLAMMATOIRE AIGUË
REACTION IMMUNITAIRE
REACTION INFLAMMATOIRE AIGUË
INDUCTION
HISTAMINE
MAINTIEN
LEUKOTRIENES
PROSTAGLANDINES
AMPLIFICATION ET REGULATION
CYTOKINES
REPARATION
FACTEURS DE CROISSANCE
vaisseau
Ici !!
TISSU CONJONCTIF
CHORION D’UNE MUQUEUSE (COLIQUE)
CONDUITE DIAGNOSTIQUE
• Diagnostic positif : identifier les lésions et
proposer un diagnostic
• Diagnostic différentiel: éliminer d’autres
pathologies susceptibles de donner des lésions
similaires
• Diagnostic étiologique: identifier la cause (ou le
mécanisme) des lésions
• Diagnostic de gravité: faire le bilan des lésions,
en déduire leur sévérité et leur évolutivité, établir
un pronostic
DIAGNOSTIC POSITIF
• Affirmer le diagnostic d’inflammation
aiguë:
– Œdème
– Congestion vasculaire
– Infiltrat inflammatoire
DIAGNOSTIC POSITIF
• Affirmer le diagnostic d’inflammation
aiguë:
– Œdème
Oedème
– Congestion vasculaire Vasodilatation
– Infiltrat inflammatoire Granulome
DIAGNOSTIC POSITIF
• Affirmer le diagnostic d’inflammation
aiguë:
– Œdème
– Congestion vasculaire
– Infiltrat inflammatoire
Phase vasculaire
Phase cellulaire
DIAGNOSTIC POSITIF
• Affirmer le diagnostic d’inflammation
aiguë:
– Œdème
– Congestion vasculaire
– Infiltrat inflammatoire
artériole
capillaire
capillaire
artériole
capillaire
artériole
TISSU CONJONCTIF
DIAPEDESE
MARGINATION
INFILTRAT INFLAMMATOIRE
Infiltrat inflammatoire aigu
• Cas typiques
– Polynucléaires neutrophiles
– Monocytes et macrophages
Infiltrat inflammatoire aigu
• Cas typiques
– Polynucléaires neutrophiles
– Monocytes et macrophages
CELLULES PHAGOCYTAIRES
Infiltrat inflammatoire aigu
• Cas particuliers
– Polynucléaires éosinophiles
• Parasitoses
• Allergies
INTERET POUR LE DIAGNOSTIC
ETIOLOGIQUE
Inflammation aiguë
• « Formes cliniques »
– Inflammation oedémateuse
– Inflammation cellulaire
2 MM
Diagnostic
• Gastrite aiguë oedémateuse et congestive
Gastrite de stress
Gastrite médicamenteuse (AINS)
Muqueuse normale
Diagnostic
• Colite aiguë
Diagnostic étiologique
• Arguments directs: identification de la
cause des lésions
– Agent infectieux (virus, parasite)
• Arguments indirects: identifier le
mécanisme des lésions, ce qui oriente le
clinicien dans la recherche de l’étiologie
– Composition de l’infiltrat inflammatoire
Arguments directs
Diagnostic
• Colite aiguë avec des inclusions
nucléaires très caractéristiques
Colite aiguë à CMV
Arguments indirects
Diagnostic
• Colite aiguë riche en polynucléaires
neutrophiles
Colite aiguë bactérienne
Diagnostic
• Colite aiguë riche en polynucléaires
éosinophiles
Colite aiguë médicamenteuse
Diagnostic de gravité
• Importance des destructions tissulaires
locales
– Altérations des cellules parenchymateuses
– Pertes de substance (ulcérations, ulcères …)
– Formation d’abcès
• Atteinte d’autres organes
– Organes de voisinage
– Organes à distance
Diagnostic de gravité
• Importance des destructions tissulaires
locales
– Altérations des cellules parenchymateuses
– Pertes de substance (ulcérations, ulcères …)
– Formation d’abcès
• Atteinte d’autres organes
– Organes de voisinage
– Organes à distance
Muqueuse normale
Diagnostic
• Colite aiguë, probablement bactérienne,
avec lésions épithéliales d’intensité
modérée
Muqueuse normale
Diagnostic
• Colite aiguë, probablement bactérienne,
avec lésions épithéliales sévères
Prédiction de l’évolution clinique
Gastrite ulcéro-nécrotique
Berge d’ulcère
Réparation d’une gastrite aiguë
iatrogène
Gastropathie ulcéro-nécrotique
avec régénération
Dysplasie de haut grade de
l’estomac
Diagnostic de gravité
• Importance des destructions tissulaires
locales
– Altérations des cellules parenchymateuses
– Pertes de substance (ulcérations, ulcères …)
– Formation d’abcès
• Atteinte d’autres organes
– Organes de voisinage
– Organes à distance
Diagnostic
• Appendicite aiguë sévère nécrosante avec
péritonite aiguë
A retenir
• Diagnostic positif: trois signes
– Œdème
– Congestion
– Infiltrat inflammatoire (polynucléaires neutrophiles)
• Rôle de l’examen anatomopathologique dans:
– Le diagnostic étiologique:
• direct ou indirect
– Le diagnostic de gravité:
• Bilan des lésions locales
• Extension à d’autres organes
INFLAMMATION
CHRONIQUE
REACTION INFLAMMATOIRE
DEFENSE
AGRESSION
REPARATION
MECANISMES DE DEFENSE
AGRESSION
MECANISMES DE DEFENSE NON
SPECIFIQUES :
MECANISMES DE DEFENSE
SPECIFIQUES:
REACTION INFLAMMATOIRE AIGUË
REACTION IMMUNITAIRE
« Détersion » complète
Réparation
REPARATION
• Etape 1:
– Réparation du tissu conjonctif
• Etape 2:
– Réparation des cellules «parenchymateuses»
(épithéliales, musculaires, nerveuses …)
– Synonyme: Régénération
REGENERATION
• Deux conditions
– La réparation du tissu conjonctif doit avoir
commencé
– Le tissu parenchymateux doit posséder la
capacité de se régénérer
Cas habituel
Prolifération
Différenciation
Cellule souche
Cellules adultes normales
La quasi-totalité des tissus épithéliaux
Tissus hématopoïétiques
Cas particulier
Prolifération
Cellule adulte
Cellules adultes normales
Foie
Des tissus incapables de régénération
Prolifération
Différenciation
Cellule souche
Cellules adultes normales
Muscle (strié et lisse)
Système nerveux central
REGENERATION
Migration
Prolifération
Différenciation
Si tout va bien …
• Détersion efficace
• Réparation complète du tissu conjonctif
• Régénération complète
• Pas de séquelles
Echec de la réparation
Propriétés de l’agent agresseur
Altérations des systèmes de défense
« Détersion » incomplète
Réparation
incomplète
Perturbations des mécanismes
de réparation normale
Facteurs de l’hôte
Echec de la « détersion »
et de la réparation
Persistance de la cause de
l’agression
= Inflammation chronique
Inflammations chroniques
• Infections
– Bactéries
– Virus
– Parasites
• Pathologies à médiation immunitaire
– Maladies auto-immunes
– Pathologies médicamenteuses
• Maladies d’étiologie inconnue …
Diagnostic clinique
AIGUE
CHRONIQUE
EVOLUTION DEFAVORABLE D’UNE INFLAMMATION AIGUE TYPIQUE
Diagnostic clinique
AIGUE
CHRONIQUE
Courte
Inapparente
LESION VUE D’EMBLEE
AU STADE D’INFLAMMATION CHRONIQUE
Diagnostic anatomopathologique
• AIGUE
– Oedème
– Congestion
vasculaire
– Infiltrat
inflammatoire
(PN, monocytes,
macrophages)
• CHRONIQUE
– Infiltrat
inflammatoire
(lymphocytes,
plasmocytes)
– Fibrose
– Présence
éventuelle de
lésions
épithéliales
UNE INFLAMMATION CHRONIQUE PEUT SE COMPLIQUER
DE PHASES AIGUES: « POUSSEES »
1. REPETITION DE L’AGRESSION INITIALE
2. LESIONS SECONDAIRES
INDUITES PAR LA REACTION INFLAMMATOIRE
Lésions épithéliales
Migration
ATROPHIE
REGENERATION
Migration
Prolifération
ATROPHIE
+
HYPERTROPHIE
REGENERATION
Migration
Prolifération
Différenciation
METAPLASIE
Métaplasie de la jonction oesogastrique
Métaplasie intestinale
Métaplasie bronchique
Épithélium respiratoire
normal
Métaplasie malpighienne ou
épidermoïde
APPROCHE DIAGNOSTIQUE
• Affirmer le diagnostic d’inflammation
chronique
• Evaluer la sévérité
• Rechercher la cause
• Evaluer les conséquences et les
complications
Exemple
Gastrite chronique
Diagnostic
Diagnostic
•
Foyers de
polynucléaires
neutrophiles
témoignant d’une
poussée aiguë
Activité
Sévérité
• Importance de l’atrophie glandulaire
minime
importante
Sévérité
• Importance de la fibrose
Le système de Sydney
comparer l’intensité de chaque lésion
grâce à une échelle visuelle
analogique
Echelle visuelle analogique (1)
H. pylori
Neutrophiles
Cellules
mononuclées
Echelle visuelle analogique (2)
Atrophie antrale
Atrophie fundique
Métaplasie
intestinale
Grader l’atrophie
0
1
2
3
Diagnostic étiologique
• Plusieurs mécanismes
– Gastrite chronique auto-immune: maladie de
Biermer
– Gastrite chronique infectieuse: Helicobacter
pylori
• Diagnostic étiologique
– Éléments indirects:
• Localisation des lésions dans l’estomac
• Caractéristiques des lésions
– Eléments directs:
• Mise en évidence de signes diagnostiques formels
Classification des gastrites basée sur la répartition de
l’inflammation et de l’atrophie : le système de Sydney
H pylori +++
Gastrite chronique à
Helicobacter pylori
JR Warren
B Marshall
Nobel 2005
Détection de Helicobacter pylori
Traitement
Helicobacter Heilmannii
Gastrite auto-immune
• Type A, localisée au corps de l’estomac.
• Associée à la présence d’auto-anticorps anti-cellules pariétales
• Aspect histologique
- fundus : infiltrat mononucléé, destruction progressive
des glandes (atrophie, métaplasie)
- antre normal (très rarement gastrite à H pylori)
• Evolution vers anémie de Biermer : 15-20%
• Complications néoplasiques exo- et endocrines (ECLomes)
Complications
• Métaplasie intestinale
Indicateur d’une condition précancéreuse
Complications
• Evolution vers le cancer gastrique
Diagnostic « différentiel »
• Encore régénération/dystrophie ou déjà
néoplasie ?
Complications
• Evolution vers le lymphome gastrique
Diagnostic différentiel
• Encore hyperplasie lymphoïde ou déjà
lymphome ?
– Etude immunohistochimique
• Typage de l’infiltrat
• Recherche de lésions lymphoépithéliales
– Etude de clonalité
Complications
• Hyperplasie et néoplasie endocriniennes
(conséquence de l’hypergastrinémie
chronique)
Ce qui doit figurer dans le
compte-rendu
• Le diagnostic:
– Gastrite chronique
• La topographie
– Localisée: Fundus/antre
– Diffuse
• Le degré d’activité
• La sévérité
– Atrophie glandulaire (non atrophique, atrophie minime, modérée,
sévère)
• La cause
– Helicobacter pylori
• L’association à des complications:
– Métaplasie intestinale
– Dysplasie/Cancer
Inflammations
granulomateuses
Le «granulome»
• Au sens propre, toute forme d’infiltrat
inflammatoire, quelle que soit sa composition
Le «granulome»
• Dans un sens restreint, le terme de
«granulome» désigne une forme
particulière d’infiltrat inflammatoire,
contenant deux populations cellulaires
caractéristiques :
– Cellules géantes
– Cellules épithélioïdes
Cellules géantes
Cellules géantes
Cellules épithélioïdes
Une origine commune
• Cellules épithélioïdes
• Cellules géantes
Différenciation particulière
de
monocytes
Inflammations granulomateuses
• Définition anatomopathologique:
Inflammations chroniques caractérisées
par la présence d’un granulome (infiltrat)
inflammatoire de composition particulière
(cellules épithélioïdes et cellules géantes)
• Inflammations dites aussi spécifiques
Cellule de Langhans
Cellule de Besnier
Corps astéroïde
NOMBREUSES ETIOLOGIES
AGENT PATHOGENE NON DEGRADABLE
(particules minérales, fils de suture …)
INFECTIONS
Tuberculose, histoplasmose, brucellose, …
MALADIES D’ETIOLOGIE INCONNUE
Sarcoïdose, maladie de Crohn, …
Un mécanisme commun
• Inefficacité de la phagocytose
– Particules non organiques, impossibles à «digérer»
– Particules organiques (bactéries, parasites …)
sachant se protéger de la phagocytose
• Différenciation particulière des monocytes
– Cellules épithélioïdes :
• Pas de capacités phagocytaires
• Sécrétion d’enzymes et de médiateurs
– Cellules géantes:
• Forme de vieillissement des cellules épithélioïdes
• Deux origines possibles
– Fusion de cellules préexistantes (syncytium)
– «Endomitoses» (plasmode)
Rôle de l’examen
anatomopathologique
• Deux situations différentes
– Découverte fortuite d’une lésion
«granulomateuse» à l’examen
anatomopathologique
– Demande de recherche de lésion
«granulomateuse» pour affirmer et/ou
compléter un diagnostic clinique déjà fait ou
soupçonné
Tuberculose
• Inflammation
granulomateuse due
à une mycobactérie,
le bacille de Koch
(Mycobacterium
tuberculosis)
Caractéristiques anatomopathologiques
Nécrose caséeuse
Caractéristiques anatomopathologiques
Nécrose caséeuse
- éosinophile
- «anhiste»
- homogène
- à contours en carte de
géographie
Caractéristiques anatomopathologiques
Couronne granulomateuse
cellules épithélioïdes
cellules géantes
Arguments diagnostiques
• Présence de nécrose
• Caractères de la nécrose
• Valeur diagnostique: très forte
– La nécrose caséeuse, si elle est typique, est
presque spécifique
– Mais …
«Fausses nécroses caséeuses»
Histoplasmose
Tuberculose sans nécrose caséeuse
Pour affirmer le diagnostic
• Il faut mettre en évidence l’agent causal: le
bacille de Koch
• Plusieurs techniques
– Examen morphologique
– Biologie moléculaire
Examen morphologique
Coloration de Ziehl-Neelsen
Aspect caractéristique: diagnostic de mycobactérie
Biologie moléculaire
• Principe: détecter le génome du bacille de
Koch par une technique de PCR appliquée
à des échantillons de tissu
• Intérêt:
– Grande sensibilité
– Identification précise de l’espèce de
mycobactérie en cause
Diagnostic différentiel
Histoplasmose
Sarcoïdose
• Inflammation granulomateuse d’étiologie
inconnue
Caractéristiques anatomopathologiques
Fibrose
Pas de nécrose
Caractéristiques anatomopathologiques
Granulomes
Pas de nécrose
Fibrose périphérique
Nombreux lymphocytes
Inclusions «spécifiques»
Caractéristiques anatomopathologiques
Evolution vers fibrose
cicatricielle
Contribution de l’examen
anatomopathologique
• Diagnostic de présomption
– Contexte clinique
– Caractères anatomopathologiques
• Pas de diagnostic de certitude
C’est au clinicien de confirmer
le diagnostic par des examens
complémentaires bien choisis …
Exemples de problèmes
Granulome sans nécrose
Tuberculose ou sarcoïdose ?
Tuberculose
Exemples de problèmes
Granulome avec nécrose
Tuberculose ou sarcoïdose ?
Sarcoïdose
Rechercher des lésions «granulomateuses»
• Faire le bilan d’extension d’une maladie
connue:
– Exemple : la sarcoïdose
• Contribuer à affirmer un diagnostic:
– Exemple: la maladie de Crohn
Maladie de Crohn
• Inflammation granulomateuse du tube
digestif d’étiologie inconnue
• Une des deux formes principales de
maladie inflammatoire chronique de
l’intestin, l’autre étant la rectocolite
hémorragique
Maladie de Crohn
• Le diagnostic repose sur un faisceau
d’arguments:
– cliniques
– endoscopiques
– anatomopathologiques
– évolutifs
Inflammations virales
Deux stratégies
• Virus cytopathogènes
– Se reproduire le plus
vite possible et en plus
grande quantité
possible
– La cellule hôte est
détruite après usage
• Virus non
cytopathogènes
– Se reproduire le plus
longtemps possible même
si c’est en petites
quantités
– La cellule hôte est
respectée
Deux mécanismes
de lésions tissulaires
• Virus cytopathogènes
– Les lésions sont dues
aux effets directs de
l’infection des cellules
par le virus
• Virus non
cytopathogènes
– Les lésions sont dues au
système immunitaire qui
cherche à détruire les
cellules infectées
Deux tableaux anatomopathologiques
• Virus cytopathogènes
– Inflammations aiguës
typiques
• Œdème
• Congestion
• Infiltrat inflammatoire
• Virus non
cytopathogènes
– Inflammations chroniques
typiques
• Fibrose
• Infiltrat inflammatoire
• Lésions épithéliales,
augmentation du risque de
cancer
Rôle de l’examen anatomopathologique
• Virus cytopathogènes
– Identifier l’agent
causal
• Virus non
cytopathogènes
– Orienter vers une cause
virale
– Faire le bilan des lésions
– Dépister les complications
Identifier l’agent viral
• Examen standard: inclusions virales
– Dépôts intracellulaires de protéines virales
• Microscopie électronique
– Identification des particules virales
• Immunohistochimie
– Détection des protéines virales
• Hybridation in situ
– Détection du génome viral
c’est là !
Cytomégalovirus
Cytomégalovirus
Virus d’Epstein-Barr
Hépatites virales chroniques
•
•
•
•
•
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic étiologique
Diagnostic de sévérité
Surveillance de l’évolution
Diagnostic positif
• Infiltrat inflammatoire
• Lésions épithéliales
• Fibrose
Diagnostic positif
• Infiltrat inflammatoire
• Lésions épithéliales
• Fibrose
Diagnostic positif
• Infiltrat inflammatoire
• Lésions épithéliales
• Fibrose
Diagnostic différentiel
• Les autres causes
d’hépatite chronique
– Arguments
morphologiques
– Arguments «cliniques»
– Arguments biologiques
Hépatite auto-immune:
Infiltrat riche en plasmocytes
Diagnostic étiologique
• Arguments indirects
– Distribution de l’infiltrat
– Lésions associées
• Stéatose : HCV
• Arguments directs: peu utilisés sauf cas
particuliers
– Immunohistochimie
– HIS, PCR in situ
Diagnostic de sévérité
• Intensité des lésions nécroticoinflammatoires: « activité »
• Extension de la fibrose
Phase
non mutilante
Phase mutilante
Cirrhose
EVOLUTION NATURELLE DE LA FIBROSE HEPATIQUE
Le suivi de la fibrose hépatique
Les moyens classiques:
l’histopathologie
• Les difficultés d’une évaluation (semi)quantitative:
– Scores: stades de fibrose
• Score de Knodell, score METAVIR: 4 stades
• Score de Ishak (HAI): 6 stades
– Attention:
• Signification
• Applicabilité
• Limites: représentativité de la biopsie, reproductibilité de
l’analyse
• Utilisation
Les moyens classiques:
l’histopathologie
• Les difficultés d’une évaluation (semi)quantitative:
– D’autres techniques:
• Evaluation à la «lyonnaise» (Michèle Chevallier)
• Morphométrie
– Limites:
• Représentativité de la biopsie
• Applications en routine
Les techniques alternatives
• Une approche biochimique:
– Fibrotest®
• Une approche fonctionnelle:
– Fibroscan®
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