interférences sont limitées par l’utilisation d’un câble à fibres optiques. La surveillance du
CO2 expiré et des agents halogénés est réalisable avec un allongement des circuits de
prélèvement. Des moniteurs multi paramètres, évidemment onéreux, ont été conçus pour
fonctionner dans une enceinte IRM (Maglife C, Schiller Médical ; IRM S/5 ; Datex-Ohmeda).
Lorsque le patient est laissé en ventilation spontanée, un circuit coaxial de Bain a été proposé.
Lorsque la ventilation est assistée, le respirateur doit être utilisable dans le champ
magnétique, positionné habituellement dans la zone où celui-ci est < 50 Gauss (environ 3 m
de l’aimant). Plusieurs respirateurs sont utilisables (3,6). Certains sont particulièrement
conçus pour fonctionner à proximité d’un appareil d’IRM (Fabius IRM, Dräger ; Aestiva 5-
IRM, Datex-Ohmeda). Les tuyaux doivent être rallongés et à faible compliance, ce qui rend
indispensable le monitorage du CO2 expiré, notamment chez l’enfant. Les vaporisateurs
contenant des parties magnétiques peuvent être déréglés mais plusieurs modèles sont
utilisables.
2.2. Evaluation pré-anesthésique
Pour les sujets porteurs d’un implant médical, l’interrogatoire permet de s’assurer de la
faisabilité de l’examen ou de porter une contre-indication en concertation avec le radiologue.
C’est également un moment privilégié pour informer des contraintes de bruit et de
confinement et rassurer le patient (et ses parents pour les enfants) au sujet du déroulement de
l’examen. Après l’age de 5 ans, la présence des parents contribue à rassurer l’enfant (3). Chez
l’enfant, une prémédication par atropine est souvent préconisée pour limiter la salivation.
2.3. Choix de la technique anesthésique
-une sédation orale simple peut être utilisée, éventuellement administrée par des infirmières,
en dehors de toute présence anesthésique. Cette approche, justifiée par les contraintes
économiques, a été validée dans deux grandes études (7,8). La sédation faisait appel à