Le dépistage du cancer colorectal
Soumis par peluchon
02-10-2008
Dernière mise à jour : 02-10-2008
Le dépistage du cancer colorectal
Comment apparaît un cancer colorectal ?
• Le cancer colorectal se situe dans le côlon (gros intestin) ou dans le rectum (partie terminale du gros intestin juste
avant l’anus).
• On sait aujourd’hui qu’il se développe 8 fois sur 10 à partir d’une petite tumeur non
cancéreuse, encore appelée polype ou adénome. La transformation du polype en cancer s’appelle la
dégénérescence ou la cancérisation. Plus le polype est gros, plus le risque de cancérisation est grand. En dessous de
1 cm, ce risque est quasiment inexistant. En revanche, un polype qui mesure plus de 1cm peut se transformer en une
tumeur cancéreuse une fois sur quatre environ. Cette dégénérescence s’effectue lentement, sur de
nombreuses années.
• Si l’on pouvait repérer tous les polypes et les enlever, on éviterait ainsi la plupart des cancers colorectaux.
En effet, une fois le polype enlevé, le malade est guéri et il faut simplement le surveiller régulièrement car un ou
plusieurs nouveaux polypes peuvent se développer.
• Les polypes sont très fréquents après 65 ans (à cet âge, une personne sur trois a des polypes).
• Dans certaines familles, le cancer colorectal est très fréquent en raison de la présence d’un gène anormal
qui favorise l’apparition du cancer. Un tel gène défectueux est retrouvé en particulier dans deux maladies
familiales (polypose adénomateuse familiale et syndrome de Lynch). Aussi, si l’on a dans sa famille des
personnes qui ont de nombreux polypes et/ou qui ont eu un cancer du côlon avant l’âge de 50 ans, il est
indispensable de bénéficier d’un dépistage renforcé.
Comment se réalise le dépistage ?
Il existe deux méthodes de dépistage :
• L’ Hemoccult® permet une recherche de sang dans les selles qui est utile au dépistage car la tumeur
cancéreuse peut entraîner de petits saignements inapparents.
• Pour réaliser cette recherche, il faut prélever trois jours de suite deux petits fragments de selles que l’on
dépose sur le test. Celui-ci est ensuite envoyé au laboratoire par la poste pour y rechercher des traces de sang invisible
à l’oeil nu.
• Le test est positif si l’on retrouve du sang sur au moins un des prélèvements. Si le résultat est positif, il
faut alors pratiquer une coloscopie.
• Attention, il faut savoir qu’un test Hemoccult® positif ne signifie pas cancer car un saignement peut avoir
d’autres causes, par exemple les micro-traumatismes gingivaux liés au brossage des dents. Quand un test
Hemoccult® est positif, il n’existe un cancer à la coloscopie qu’une fois sur dix environ et des polypes en
moyenne dans un cas sur 4.• La coloscopie peut être pratiquée après un test Hemoccult® positif ou
d’emblée dans certains cas. Pour faire une coloscopie, le médecin introduit par l’anus un long tuyau
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