Le courant alternatif traverse le Sud en continu JANVIER 2007

actu
Depuis les années quatre vingt l’économie
solidaire, en Paca comme ailleurs, se
structure en réseau, car le seau est
un outil adap à la volonté dagir
ensemble. Mais que signifie ce type de
fonctionnement qui met à mal nos représentations de
l’organisation, de la hiérarchie et du pouvoir ?
En fait le mot réseau, en ce qui nous concerne, se définit
comme une forme de regroupement et de maillage entre
des individus et des acteurs qui se reconnaissent autour
d’une identité ou de valeurs communes. Mais ce qui compte
principalement dans ce type d’organisation c’est qu’elle se
construit d’abord à partir du lien et des interactions plutôt
qu’à partir des entités qui la compose.
Nous sommes dans une approche systémique, ce qui est au
coeur du système cest le lien, la relation entre les entités
du système. Contrairement aux organisations en réseaux
verticaux en général intégrés, c’est à dire construits selon
une organisation du pouvoir pyramidale et descendante,
ou fédérée - pouvoir pyramidal ascendant - on voit que
les réseaux de l’économie solidaires sont plus souvent
construits à partir d’une approche horizontale (le faire
ensemble), parfois sur la base de relations contractuels
mais plus généralement sur la base de réseaux déchanges
plus ou moins organisés et plus moins visibles.
Cette forme de structuration fondée sur l’échange
privilégie la volonté individuelle librement exercée et
l’intérêt collectif dagir ensemble. Plus souple et ouverte
elle constitue la seule forme dorganisation capable de
s’adapter à la complexité et de se développer indéfiniment
sans enfermer celui qui y agit dans une dépendance ou
une subordination. « En fait il n’ y a que dans un réseau
qu’une pluralité d’élements vraiment divergents peuvent
rester cohérents. Aucun autre dispositif chaîne, pyramide,
arbre, cercle, axe - ne peut contenir une diversité véritable
fonctionnant comme un tout ». Cette citation de Kevin
Kelly (in La société en réseaux - lére de linformation,
Manuels Castells, Fayard 1998) illustre bien lesprit du
dossier de ce mois de La Dynamo : comment les acteurs de
l’économie solidaire se structurent-ils ? On imaginait lister
rapidement les principaux regroupement dacteurs de
l’économie solidaire, en Paca, en France et dans le monde
et finalement le sujet déborde largement du cadre que
nous impose le journal.
Preuve que depuis dix ans les acteurs de l’économie
solidaire se sont rassemblés et structurés...
Bruno Lasnier
EDITO
Le Forum social mondial a ouvert ses portes à
Nairobi au Kenya depuis le 22 janvier. Premier
du genre en Afrique (le FSM de 2006 était
polycentrique : Bamako, Karachi, Caracas), on
saluera la volonté des organisateurs de poser
les questions sur la mondialisation aux bons endroits,
ça fait mal, au prix dune organisation sûrement plus
difficile. Le symbole est fort : plus que dautres continents
l’Afrique subit de plein fouet la mondialisation capitaliste,
inhumaine et insoutenable. Parler de la dette avec des
africains c’est comme parler de conditions de travail avec
des chinois ou de la police avec des jeunes de banlieue...
Ce n’est pas monstrueux, c’est nécessaire !
Nécessaire parce que cela préserve le dialogue avec ceux
que lon voit et entend dans le paysage médiatique d’une
seule façon : affamés, esclaves économiques, délinquants...
Nécessaire aussi si lon veut changer les situations de «
sous-humanité », car le premier pas vers la libération cest
de nommer le mal pour mettre à jour les mécanismes
de domination. « Paroles, savoirs, pouvoirs » dit-on dans
l’éducation populaire. Souhaitons que les paroles qui
s’expimeront à Nairobi se transforment en savoirs sur ces
mécanismes puis en pouvoirs de changement.
Ce mois-ci vous trouverez un numéro spécial dont
l’accouchement a été long. D’abord parce qu’il traite d’un
serpent de mer, celui du fonctionnement réseau, notion
ô combien subjective, omniprésente dans les discours
et parfois dans les actes. Ensuite parce que les réseaux
auxquels lApeas est liée sont souvent oraux et informels
et qu’écrire ce que l’on dit prend du temps. Le temps était
donc venu de tenter d’éclaircir la notion de réseau et de
répertorier ceux qui existent en Paca. C’est le début d’une
liste qui s’agrandira sûrement en 2007
Cédric Lefebvre
AGIR EN RÉSEAU
des réseaux pour agir
NUMÉRO SPÉCIAL
Le courant alternatif traverse le Sud en continu
JANVIER 2007
Photographe de mode, portraits, Stéphane Tourné aime travailler en
lumière naturelle plutôt que de s’enfermer dans un studio. En 2000,
il quitte la grisaille Parisienne pour s’installer au Sénégal. Il collabore
aux campagnes panafricaines en faveur du contrôle des armes et du
commerce équitable pour Oxfam International (à voir sur son site
web). Cette implication et l’envie de montrer sa vision de l’image
le pousse à aller plus loin dans son investissement et cela donnera
naissance à une série de visuels mêlant nu artistique et produits du
Commerce Équitable en Afrique. C’est la première partie de ce travail
que l’artiste vous convie à venir découvrir.
Exposition du 16 janvier au 17 mars, au Bouchon Marseillais
43 rue Thiers, 13001 Marseille
Contact : Stéphane Tourné 06 50 69 10 25
stef.foto@yahoo.fr - www.stephanetourne.com
« Commerce Équitable en Afrique »
Fabrice Sanchez • [email protected]
2007 C’est parti :
Avec ses soldes, ses leurres à la consommation, sa casse sociale, ses retraites, ses
non-fumeurs, ses variations climatiques, ses pannes du réseau électrique, ses
épidémies de gastro-enthérite et de grippe et sa campagne présidentielle...
Meilleurs voeux !
Pour une automédication responsable
L’industrie pharmaceutique suggère l’automédication pour les pathologies
bénines : économie annoncée de 2,5 milliards d’euros.
Rien sur le dépassement d’honoraire des médecins et la formation pour une
automédication responsable. Petit rappel : déremboursement égale hausse des
prix.
Communication
Plus de 200 millions de SMS le jour de l’an contre 170 millions en 2006...
Ah l’ination quand tu nous gagnes...
Emission de CO2
Bruxelles a rejeté, en septembre, le plan français d’allocation de quotas de CO2
qui prévoyait d’accorder 150 millions de tonnes de droits d’émission de CO2 par
an pour la période 2008-2012 alors qu’en 2005 les émissions réelles n’atteignaient
que 132 millions de tonnes.
La France vient de déposer un nouveau plan à 132,8 millions de tonnes.
Quelle crédibilité face aux eets danonce de lutte contre le réchauement
climatique ? Lengouement des politiques pour le Pacte écologique de Nicolas
Hulot ne sont que des voeux très pieux.
Santé
Après huit ans de débats, le 13 décembre 2006, la Commission européenne a
signé le projet de réglementation concernant l’enregistrement, l’evaluation et
l’autorisation de 30 000 substances chimiques (REACH) présentes dans nos produits
de consommation. Les fabricants et importateurs devront fournir les données de
sûreté de leurs substances à un organisme indépendant. Il entrera en vigueur le
1er juin 2007.
Néanmoins, il permet de continuer à utiliser ces produits même s’il existe des
alternatives plus sûres.
Selon une étude de linstitut national de la recherche et de la santé (INRS),
4,8 millions de tonnes de produits chimiques cancérogènes, mutagènes et
reprotoxiques ont été consommés en France en 2005
Toujours cette idéologie de la croissance et de la compétivité au détriment des
humains !
Produits toxiques d’intérieur
Selon une étude réalisée par l’Observatoire de la qualité de l’air « une trentaine de
polluants chimiques, physiques et microbiologiques » ont été détectés dans 567
résidences étudiées dans 74 communes.
Sept substances sont considérées comme « hautement prioritaires » à éradiquer :
formaldéhyde, benzène, acétaldéhyde, phtalates, dichlorvos, styrène et toluène.
Conseil du jour : aérer au moins 10 minutes par jour...
Clearstream
Le journaliste Denis Robert a été mis en examen pour « recel de vol et d’abus de
conance ». Dominique de Villepin est entendu comme simple témoin
La liberté de la presse encore bafouée....
OGM
La Commission Européenne a demandé à la Cour Européenne de justice d’iniger
à la France une amende de 38 millions d’euros plus une astreinte journalière de
360 000 € pour la non transposition depuis quatre ans de la directive européenne
adoptée en 2001 relative à l’autorisation et la dissémination des OGM. Elle a déjà
été condamnée à plusieurs reprises.
Toujours ces incohérences entre le discours politique et les faits...
Cotisations sociales
Depuis 25 ans, le groupe Total propose des « contrat Suisse » à ces cadres travaillant
en France. L’Urssaf a porté plainte contre le groupe pétrolier : près de 900 salariés
bénécient de ce type de contrat : le manque à gagner pour l’Urssaf est de l’ordre
de 25 millions d’euros par an.
Toujours un problème d’attractivité scale, faut délocaliser le siège qui est à la
Défense en Suisse...
Pubs écolo
Sur son site, l’alliance pour la planète (www.lalliance.fr) dénonce 30 pubs
détournant des arguments écolo.
Ah le blanchiment écologique !
Thon rouge
L’Union européenne donne sa bénédiction à l’extermination du thon rouge de
Méditerranée. Elle a accordé un volume total de capture, 29 500 tonnes, équivalent
au double recommandé par son propre comité scientique.
La priorité : une gestion durable ou un prot envers et contre tout !
RESEAUTAGE Par Nicole Alix, réalisatrice, membre d’Airelles Vidéo
INITITATIVES Par Laurent Gardin*
LA DYNAMO | JANVIER 2007
NUMÉRO SPÉCIAL
LA DYNAMO | JANVIER 2007
CHARTE DES ACTEURS DE L’ÉCONOMIE SOLIDAIRE EN PACA
PETIT SOUVENIR DE LA GÉNÈSE
Cétait en mai 2005, autour de
l’événement « Ensemble Faisons
Société ». Je me souviens : midi, autour
de grandes tables en bois, il y avait
des plats licieux et la parole circulait
dans une bonne chaleur humaine. Je ne connaissais
au début que quelques unes des personnes présentes.
Nous venions tous d’univers difrents, agriculture,
commerce, création d’entreprise et autres. Et moi
qui militait depuis de nombreuses années pour les
télévisions participatives, télévision faite pour et avec
les habitants, afin de reprendre la force sur nos images
et notre communication. Notre quotidien n’était pas
le même. Mais c’était palpable, nous étions là, chacun,
car nous pensions nous reconnaître dans une autre
économie. Ou plutôt nous étions vraiment sûrs de ne
pas nous reconnaître dans l’économie majoritaire à
but de profit toujours plus important, sans soucis de
préserver ni l’environnement ni l’humain.
Tous, nous avions cette impression d’urgence : affirmer
ici et maintenant le besoin de construction d’autres
bases sociales que celles dominantes dont il est
devenu évident qu’elles nous mènent au suicide social
et au meurtre environnemental.
Se regrouper autour d’une volonté de faire ensemble,
en finir les contours. C’est qu’a été évoqué,
collectivement, de façon claire le besoin de préciser
ce qui nous réunissait. Bâtir des mots qui en quelque
sorte nous servent de forteresse et que nous pourrions
ériger en face des rengaines du profit à tout prix. Nous
semblions tous d’accord à penser que lutopie était une
nécessité pour entreprendre des choses importantes
et c’était un ingrédient dont personne ne manquait.
C’était vraiment agréable de se sentir au milieu d’un
groupe, tous issus de la même planète, et tous décidés
à la faire reconnaître.
Mais comment faire une charte où chacun puisse se
retrouver sans que ce
ne soit quun fourre
tout banal de bonnes
intentions ? Faire une
charte qui soit un
véritable engagement
afin qu’elle puisse
définir une ritable
communauté de
valeurs et d’implication
au quotidien. Faire que
les actes ressemblent
aux mots et que les
façons de faire soient
parties prenantes des
valeurs fendues. Quelquun a posé des mots sur le
papier de la table. Je me souviens particulièrement
d’une conversation sur l’importance de la transparence
dans les relations. Que d’autres posent cela comme
nécessaire, m’avait particulièrement touchée car je
venais par deux fois de vivre des échecs de collectifs
dus à la culture de lopacité et labsence de réelle
volonté de communiquer.
Les mots salignaient. C’était le désordre et le plaisir
du jaillissement des idées, le lice de construire du
futur.
A partir de nos expériences différentes nous cherchions
à extirper ce qui nous était commun, ce vers quoi nous
tendions, vers une mise en synergie de nos savoirs-
faire, une clar dans nos relations pour une autre
façon de vivre.
Puis les ateliers de laprès midi ont repris.
Ce repas reste pour moi le souvenir dun moment
magique. Le soir en marchant dans les rues pour
reprendre ma voiture que j’avais garé fort loin, je me
rappelle que j’avais envie de chanter.
Un manifeste
de léconomie
solidaire est
sorti le 22
s e p t e m b r e
2006 dans le Monde et
a été suivi dun meeting
le 7 décembre. Il formule
dix propositions pour
doubler le nombre de salariés de l’économie solidaire
en cinq années. Ces recommandations sont des
invitations adressées tant aux citoyens, aux salariés,
aux consommateurs, aux entreprises quaux pouvoirs
publics pour mieux prendre en compte léconomie
solidaire dans leurs actions quotidiennes : « achetez
solidaire », « épargnez solidaire », « coopérez avec
l’économie solidaire », « soutenez le développement de
l’économie solidaire ». Le texte a été initié notamment
par ses deux porte-parole Claude Alphandéry,
président du Conseil national de l’insertion par l’activité
économique et Edmond Maire, président de la société
d’investissement France Active. Mais il constitue
plus un appel de personnalités (militants associatifs,
syndicalistes, universitaires, chefs dentreprises…)
que de réseaux dacteurs de léconomie solidaire. La
présence de syndicalistes de la CFDT comme de la
CGT est à relever. En effet, un des enjeux importants
souligné par cet appel tient à la mobilisation de
l’épargne salariale dont une partie peut être dirigée
vers les entreprises solidaires : syndicalistes et salariés
sont sollicités pour développer l’épargne salariale vers
les entreprises solidaires reconnues par la loi Fabius de
2001.
Ce manifeste, ce n’est pas le moindre de ses intérêts,
permet de reposer la question de la lisibilité et de la
parole publique de l’économie solidaire. On peut
s’interroger sur labsence de référence à « l’économie
sociale » ou à « léconomie sociale et solidaire » dans
le titre même si le texte souligne un lien de filiation
et le rôle des coopérations présentes et à venir entre
économie sociale et économie solidaire. En définissant
l’économie solidaire comme « un mouvement qui
regroupe des milliers d’initiatives locales pour
produire, consommer, employer, épargner et décider
autrement », on comprend que les auteurs aient déci
de refuser la confusion entre l’économie solidaire où le
sens de l’action est central et léconomie sociale qui se
définit par l’utilisation de statut juridique spécifique
(association, coopérative ou mutuelle). Pourtant, la
référence chiffrée de 250 000 à 300 000 personnes
employées par l’insertion par léconomique donne
une importance quantitative à l’économie solidaire
qui apparaît usurpée. En premier lieu, la référence
au concept de léconomie solidaire est peu débattue
dans les réseaux de l’insertion par l’économique et,
en second lieu, une approche de léconomie solidaire
qui - après avoir refusé la confusion avec l’utilisation
des statuts juridiques - se fonderait sur le statut des
personnes employées est contestable.
Indirectement les réseaux d’acteurs de léconomie
solidaire sont donc aussi interpellés dans leur
construction identitaire, leur élargissement, et dans la
formulation de propositions. Notamment, on peut se
demander s’ils ne devraient pas porter aussi le débat
sur leur contribution à la démocratie économique
qui dans ce manifeste apparaît négligée du fait dune
approche très pacifiée des rapports avec le secteur
capitaliste. Au-delà dune diffusion quantitative des
initiatives solidaires, leur capacité politique à modifier
les règles édictées par le marché et l’État pour aller
vers un monde plus solidaire mériterait d’être plus
affirmée.
LE MANIFESTE DE L’ÉCONOMIE SOLIDAIRE
LISIBILITÉ ET PAROLE PUBLIQUE
* Maître de conférences à l’Université de Valenciennes et chercheur à Réseau 21 et au Lise (CNRS – Cnam), il est l’auteur de Les
initiatives solidaires - La réciprocité face au marché et à l’Etat, Erés, octobre 2006 avec une préface de Guy Roustang.
• La Charte des acteurs de l’économie
solidaire en Paca :
www.apeas.fr/spip.php?rubrique130
La Dynamo n°36-juillet 2005 spéciale
« Ensemble faisons société », à demander
gratuitement à [email protected]
A LIRE
« on peut se demander si [les
acteurs de l’économie solidaire] ne
devraient pas porter aussi le débat
sur leur contribution à la démocratie
économique qui dans ce manifeste
apparaît négligée du fait d’une
approche très pacifiée des rapports
avec le secteur capitaliste »
« C’est là qu’a été évoqué,
collectivement, de façon claire
le besoin de préciser ce qui nous
réunissait. Bâtir des mots qui en
quelque sorte nous servent de
forteresse et que nous pourrions
ériger en face des rengaines
du profit à tout prix. »
2
ANALYSE
INTERVIEW
Par Laurent Fraisse, chercheur au Crida
LA DYNAMO | JANVIER 2007
LA DYNAMO | JANVIER 2007
Des réseaux pour agir
1) Quel est le rôle des collectivité territoriales dans
le développement de léconomie solidaire ?
Je vois deux axes d’intervention possibles. Le premier
c’est le développement des activités économiques
et des emplois sur un territoire ce qui conditionne la
reconnaissance de ce secteur comme partie intégrante
du développement économique. Je pense aux régions
notamment, qui ont la compétence du développement
économique. Le deuxième cest assurer la promotion
de léconomie solidaire par des initiatives qui vont
sensibiliser le grand public à cette autre forme
d’économie.
2) Lemploi est souvent le seul critère dévaluation
d’une politique économique, est-ce votre point de
vue aussi ?
Non bien sûr. On a confiné léconomie solidaire dans
l’insertion et la réparation sociale. Lenjeu est beaucoup
plus important, il s’agit de de développer des activités
économiques qui font vivre les territoires, en conciliant
éthique et innovation économique. Je parle souvent
des trois dimensions de léconomie solidaire : intérêt
général, lien social, et dimension commerciale. C’est une
vision difficile à faire comprendre, y compris à gauche
l’on ne change pas facilement les représentations
sur ce que doit être la politique économique d’une
collectivité territoriale, toujours ramenée à la seule
création demploi.
3) Y a-t-il un échelon pertinent pour soutenir le
développement de léconomie solidaire ?
Je vois deux échelons territoriaux pertinents pour
accompagner l’économie solidaire.
Le premier cest la gion. Pour des raisons autant
institutionnelle – la compétence du développement
des régions que politiques : depuis 2004 certaines
régions ont manifesté de vraies volontés de penser
autrement le développement des territoires que par
l’approche binaire marché ou service public.
Le deuxième c’est l’intercommunalité suite aux Lois
Chevenement et Voynet. Ces deux lois ont rendu
possible la participation des citoyens dans les projets
de territoires, notamment avec les conseils de
développement, mieux à même de prendre en compte
les enjeux de l’économie solidaire et de soutenir
les regroupements d’acteurs. Malheureusement
beaucoup de Conseils de développement laissent peu
de place à la société civile.
Léconomie solidaire est une économie à part
entière qui permet dentreprendre, de travailler, de
consommer et d’épargner autrement. En ce sens elle
participe au mouvement de mocratie participative,
et pourrait être davantage déclinée sur un modèle de
sensibilisation des citoyens.
4) L’absence de reconnaissance officielle de
l’économie solidaire pose-t-elle problème aux élus
locaux volontaires sur ce sujet ?
E f f e c t i v e m e n t
nous manquons
cruellement d’une
loi cadre sur
l’économie sociale
et solidaire, entre
le tout marché et
la service public.
D’autant que la DIES
[ndr : Délégation
interministérielle à
l’innovation et l’expérimentation sociale] est quasiment
sans moyen et rattachée au Ministère de la jeunesse,
des sports et de la vie associative. Cela en dit long sur
l’ignorance du gouvernement à légard de l’ESS.
5) Quel bilan faites vous de la rencontre du 23
novembre dernier à Marseille ?
Un signe positif est laugmentation du nombre
d’adhérents du RTES, avec 40 territoires engagés pour
le développement de léconomie solidaire. Le RTES
peut agir à deux niveaux. D’abord par un lobbying
au niveau national pour faire reconnaître léconomie
solidaire comme une autre économie (je renvoie à
au manque de loi cadre évoqué précédemment).
Ensuite en favorisant échanges et mutualisations entre
territoires, afin de permettre de diminuer les disparités
de prise en compte de léconomie solidaire .
* et également conseiller communautaire Nantes-tropole, en charge de l’ESS - jean-philippe.magnen@mairie-nantes.fr
« L’économie solidaire participe au mouvement de la démocratie participative »
Lors de la rencontre RTEs du 23 novembre dernier de nombreux représentants de collectivités locales ont fait part du besoin de former les élus et technicien
territoriaux à l’économie solidaire et de signaler la difficulté de trouver des formateurs connaissant bien les méthodes et les outils de l’économie solidaire.
Ironie du sort, il se trouvait dans la même salle au moins deux représentants du MDS (Mouvement pour le Développement Solidaire), qui accumule dix ans d’expertise
sur le sujet et qui connaît des difficultés à rencontrer la demande d’accompagnement. Et si l’on faisait jouer le réseau ?.
Contact : Laurent Assathiany & 06 08 43 32 72 • Didier Chrétien & 06 81 89 72 94 • [email protected] • www.developpement-solidaire.org
Besoin de formation ?
Laurent Fraisse (Crida) et Laurent Assathiany (MDS)
POLITIQUES LOCALES D’ÉCONOMIE SOLIDAIRE
UN NOUVEAU MAIS FRAGILE DOMAINE DE LACTION PUBLIQUE LOCALE
La structuration territoriale des acteurs et
les politiques locales déconomie sociale et
solidaire sont récentes.
la structuration des acteurs influence laction
publique locale
Lenquête réalisée par le Mouvement pour l’Economie
Solidaire (MES) sur lappréciation des politiques
régionales d’économie sociale et solidaire et présentée
à l’occasion de la journée du Réseau des Territoires
pour l’Economie Solidaire (RTES) du 23 novembre 2006
à Marseille montre combien l’histoire et les modalités
de structuration des initiatives jouent sur lélaboration
de laction publique locale. les acteurs de
l’économie solidaire sont regroupés depuis plusieurs
années comme lArdes (Agence régionale pour le
développement de léconomie solidaire) en Basse-
Normandie, l’Apeas en Provence Alpes-Côte dAzur
ou lApes (Assemblée permanente de l’économie
solidaire) dans le Nord- Pas de Calais, ceux-ci sont
mieux à même de s’investir et d’influencer la définition
et les propositions de ce nouveau champ des politiques
territoriales quest léconomie sociale et solidaire.
D’autres ont fait le choix d’une intégration intéressante
mais souvent conflictuelle au sein des CRES, comme
en gions Midi-Pyrénées (Adepes) et Centre (Cresol).
Enfin, là où les initiatives d’économie solidaire sont
très éparpillées comme en Haute-Normandie, la figure
de lélu et les formes de reconnaissance s’avèrent
déterminantes sur l’organisation territoriale de
l’économie solidaire.
Pour autant, au-delà des difrences de configurations
locales, on retrouve des constantes. Les structures
territoriales déconomie solidaire privilégient, pour
des raisons tant de culture politique que de stratégies
locales, des démarches de démocratie participative
ouvertes aux acteurs de terrain (séminaire permanent,
assises) plutôt qu’une logique de démocratie sociale où
les partenaires sociaux sont les principaux interlocuteurs
des élus. Cette volonté dune représentation par la
participation plus que par lélection n’est pas sans
source de tension avec les représentants locaux de
l’économie sociale. Mais n’est pas lessentiel. Cette
implication a aussi influencé la définition du champ de
l’ESS de manière a être reconnus comme des acteurs
économiques à part entière dont lutilité sociale
n’est pas réductible à l’insertion des plus démunis et
dont le périmètre d’intervention est transversale aux
compétences de la Région.
une fonction « tête de réseau » sous financée
Les acteurs de l’économie solidaire ont également
largement contribà la mise en place de programmes
d’appui, daccompagnement et de financement aux
initiatives locales qui tentent de mieux prendre en
compte les spécificités de léconomie solidairela
co-construction des politiques locales, la mixi
des ressources, la
dégressivité des aides,
la pluriannualité
des conventions,
une évaluation pas
uniquement fondée
sur l’emploi et
l’insertion ne vont pas
encore de soi.
Reste que la
participation à la
construction et la mise
en place des politiques
d’économie sociale et
solidaire ne sont pas sans générer des tensions sur
l’identité des regroupements territoriaux. Tension
entre un financement principal sur des actions, voire
des prestations à réaliser et une fonction de tête
de réseau parfois sous financée. Tension entre une
fonction de représentation chronophage dans les
instances régionales et des fonctions d’animation de
réseau. Tension entre une double légitimité par ses
membres et par la puissance publique. Tension entre
des fonctions de représentation et daccompagnement
de projets vis-à-vis des collectivités territoriales comme
des adhérents.
Lenjeu actuel est de transformer ce début de
reconnaissance et de mise en place doutils de
développement en mobilisation politique et
en réussites socio-économiques suffisamment
significatives pour assurer la pérennité d’un nouveau
mais fragile domaine de laction publique locale.
Les structures territoriales
d’économie solidaire privilégient
pour des raisons tant de culture
politique que de stratégies locales
des démarches de démocratie
participative ouvertes
aux acteurs de terrain
Jean-Philippe Magnen, Vice-Président du RTES*
3
LA DYNAMO | JANVIER 2007
NUMÉRO SPÉCIAL
LA DYNAMO | JANVIER 2007
j Collectif associatif 04
Ce collectif s’est constitué à l’initiative de
grosses associations des Alpes de Haute
Provence, avec comme volonté de renforcer
les dispositifs de soutien aux associations.
Un portail internet de la vie associative dans
les Alpes de Hautes Provence a été mis en ligne, fruit du
travail en commun entre l’Etat et le Collectif Associatif.
Contact : www.asso04.org
j Gaspard
Gaspard est le Groupement associatif pour l’animation
rurbaine et le developpement. Il regroupe une douzaine
d’associations du développement local et solidaire et de
l’immobilier collectif, principalement dans la région du
bas-Verdon, travaille notamment avec la SCIC Habitats
Solidaires, Pour Loger et Logement Partage.
Contact : & 04 92 74 45 10 - gaspard@euro-intiatives.org
j Les Grands Chemins
Collectif d’une dizaine dacteurs (associations, collectivités
locales...) de la culture et de l’éducation populaire du
Haut var et du Verdon, oeuvrant pour le développement
solidaire du territoire, par lemploi associatif, la vie
associative, la culture, lanimation jeunesse...
Contact : Pierre Méric & 04 92 74 85 81
lesgrandschemins@wanadoo.fr - http://mirau.club.fr
j Réseau des acteurs du livre de Forcalquier
Regroupe depuis 2005 des acteurs associatifs, des
collectivités locales, des écoles et des éditeurs
indépendants, pour la promotion du livre; de la lecture,
des métiers du livre, la préservation du patrimoine écrit.
A permis l’obtention du label Pôle dexcellence rurale.
Contact : Thomas Narcy & 04 92 75 33 21
thomas.narcy@forcalquier-lure.com
www.forcalquier-lure.com > Actions en projets > pays
du livre et de l’écriture
j Collectif 05
Rassemble environ 16 structures de l’insertion
par lactivité économique dans les Hautes
Alpes, pour consolider les relations avec
leurs partenaires et être un lieu de ressources
de partage d’expériences, d’innovation et de
mutualisation de leurs besoins.
Contact : Patrick Gonnet & 04 92 57 16 23
collectif05@wanadoo.fr
j ACS 2000
Réseau de 21 associations et ONG sur le
territoire du 06, né de la volonté d’agir
sur les domaines de l’Economie et du
développement Solidaires. en lein étroit
avec dautres réseaux gionaux, nationaux
et internationaux.
Contact : Nacéra Benoudjit & 04 92 38 94 26
acs2000@wanadoo.fr
j JournArles
Plate forme multimédia sur Internet qui
rassemble des associations militantes du
Pays d’Arles (Attac, Cohérence Provence,
Confédération Paysanne 13, Étang
Nouveau, Forum Civique du Pays dArles, Le Rouge et
le Vert et la Ligue des Droits de l’Homme) avec comme
missions (entre autres) : l’information indépendante,
la coordination des associations et des citoyens du
pays d’Arles, le rassemblement sur les bases d’une
démocratie participative, la réflexion et lorganiser de
débats, l’appropriation par tous des technologies de
l’information...
Contact : www.journarles.org
j Peuple et Culture Marseille
Réseau dassociations déducation populaire, Peuple et
Culture mène depuis 60 ans un même combat : la lutte
contre les inégalités culturelles et pour le droit au savoir
tout au long de la vie.
Contact & 04 91 42 87 63
peupleculture.marseille@wanadoo.fr
j Assodev-Marsnet
Assodev-MarsNet rassemble une centaine dacteurs
associatifs ou de l’ESS,
utilisateurs ou professionnels de l’internet solidaire ou de
l’informatique libre dans la région de Marseille. Les
activités consistent en l’entraide (ateliers), la co-
production d’outils internet coopératifs
(solidairenet) et la co-gestion de services à des prix
abordables, en cohérence avec les valeurs et les pratiques
de l’ESS: pas de pub, pas de censure, but non-lucratif,
fonctionnement participatif, outils libres et coopératifs.
Contact : Florence Delahaye & 06 71 70 09 37
marsnet@masnet.org - www.marsnet.org
j Mesclun
Regroupe 10 associations marseillaises, issues de
la couveuse d’activité Intermade, agissant dans les
domaines culturel, social, environnemental, du tourisme,
du développement local, de l’insertion et de la solidarité
internationale, dans le but de développer une démarche
mutuelle de solidarité et dentraide pour améliorer les
conditions de mise en œuvre de leurs projets d’économie
sociale et solidaire.
Contact : Ugo Van Hulsen & 04 91 62 97 44
mesclun@no-log.org
j Escarcelle
Regroupe douze associations de solidarité et d’insertion
de la gion Paca pour développer une démarche mutuelle
d’entraide afin de favoriser léchange, la mutualisation
de compétences, de savoirs, de biens et de moyens,
la formation des promoteurs et des bénéficiaires des
initiatives de solidarité, la mise en place et la gestion de
fonds de solidarité destinés à ses adhérents.
Contact : Voisins et Citoyens en
Méditerranée
& 04 91 33 39 86
j UDV (Union diaconale du Var)
Union dassociations varoises fondée en 1982 pour lutter
contre lexclusion sociale, agissant dans les domaines du
logement, de la culture, de la santé, de lemploi et de la
formation en veillant à promouvoir l’accueil de létranger,
l’économie solidaire, la protection des sans abris, le mieux
vivre ensemble dans les quartiers…
Contact & 04 94 24 45 90 - udv@free.fr
http://udv.free.fr/
j Collectif Off/In Bouge l’insertion
Rassemblement de multiples structures
d’accompagnement des personnes en
difficultés vers le retour à l’emploi, pour mutualiser des
moyens, des objectifs et fédérer le secteur de l’insertion
par l’activité économique notamment en vue d’équilibrer
aides publiques et autofinancements.
Contatc : Michel Mainsant & 04 90 85 09 82
collectif.insertion@wanadoo.fr
j Maison alternative et solidaires
Un lieu alternatif à Avignon, animé par un collectif
d’une quinzaine d’acteurs de léconomie solidaire, du
dévelopopement durable, de la solidariinternationale,
des droits de l’Homme, de la culture...
Contact & 04 90 82 59 26
maison.altersolidaire@wanadoo.fr
Pour un collectif d’acteur en région PACA
Léconomie solidaire est issue de pratiques. Elle se
construit à partir d’initiatives locales, d’individus désirant
entreprendre pour répondre à un besoin concret. Elle se
développe à partir de mouvances diversifiées et dans une
diversité de formes structurelles.
Ce développement d’une multitude d’initiatives souffre
actuellement d’un manque de visibilité mais également
de lisibilité. Qu’y a-t-il de commun entre le commerce
équitable, les reséaux d’echange de savoir, les Amap, les
coopératives de consommateurs, les chantiers d’insertion,
les Sel ou les télévisions participatives ?
Depuis les premières rencontres pour une économie
solidaire et citoyenne à Marseille en 1996, jusqu’a lappel
«Ensemble faisons société» lancé en 2003, des acteurs
de notre région ont affirmé leur volonté d’échanger, de
se réunir et de se construire une identité commune pour
se donner les moyens d’agir. Cette volonté cest renforcée
en 2006 au point qu’un certain nombre de ces acteurs
s’engagent dans une démarche de construction d’un
collectif autour dune charte et d’une démarche progrés.
La charte a écocrite par 21 structures sous l’impulsion
de lApeas, si vous partagez les valeurs et les principes
énoncés dans cette charte nous vous invitons à la signer et
à rejoindre ainsi le groupe des signataires pour participer
à la construction de ce collectif.
Charte des acteurs de l’économie
solidaire en Paca
Lire et signer la Charte sur www.apeas.fr
On imaginait lister rapidement les principaux
regroupement d’acteurs et on se retrouve avec deux pages
complètes. Preuve que depuis dix ans les acteurs de l’ESS
se sont rassemblés et structurés. Certes la démarche reste
plus sectorielle (par famille) que territoriale (par bassin de
vie), mais on est sur la bonne pente.
Voici une liste des regroupement d’acteurs de l’économie
solidaire en Paca : collectifs, réseaux et fédérations...
Cette liste n’est donc pas exhaustive, pire même, elle est
subjective car issue des représentations de l’Apeas.
Nous ajouterons volontiers à la version web de cette liste
les références manquantes que vous voudrez bien nous
signaler sur dynamo@apeas.fr
L’économie solidaire se structure en Paca
04
05
06
13
84
COMMERCE ÉQUITABLE
j Pole commerce équitable et solidaire
Un regroupement de 16 acteurs du commerce équitable
et solidaire en région Paca, organisé en le au sein de
l’Apeas.
Contact : Anne-Catherine Josset & 04 91 99 02 40
ac.josset@apeas.fr
CIRCUITS COURTS
j Alliance Provence
Une association régionale créée en 2001 dont la mission
est de développer et d’animer le réseau des Amap en
région PACA. Contact & 04 94 98 80 00
allianceprovence@wanadoo.fr
www.allianceprovence.org
ENERGIE RENOUVELABLES
j CLER Paca
Un réseau de 10 acteurs des énergies renouvelables en
Paca. Contact : AERE & 04 90 74 09 18
association.aere@club-internet.fr
ECO-CONSTRUCTION
j Envirobat
Environnement, bâtiment et aménagement du territoire
- Méditerranée regroupe des acteurs de tous les secteurs
de la construction : maîtres douvrage, collectivités locales,
architectes, bureaux détudes, artisans, entreprises...
Contact & 04 42 69 09 32
www.envirobat-med.net
JARDINS SOLIDAIRES
j Réseau des jardins solidaires méditerranéens
Rassemble environ 50 jardins solidaires en Paca, d’une
grande diversité dobjectifs, mais avec des valeurs
communes et un grand intérêt pour se former, se relier et
peser ensemble.
Contact & 04 91 51 73 86 - reseaujsm@free.fr
TOURISME SOLIDAIRE
j Eveil
Un réseau de professionnels du tourisme responsable qui
agissent pourque les activités touristiques ou de loisirs
adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement
naturel et culturel et qui participent, de manière éthique,
au développement économique local.
Contact & 04 91 53 74 65
contact@eveil-tourisme-responsable.org
www.eveil-tourisme-responsable.org
j Delta
Fédère trois régions du Sud-Est de la france (Paca,
Languedoc Roussillon et Rhône-Alpes) pour mutualiser
les actions en matière de tourisme solidaire.
Contact : Nathalie Maisonneuve - respect@neuf.fr
SIGNATAIRE
DE LA CHARTE
SIGNATAIRE
DE LA CHARTE
83
SIGNATAIRE
DE LA CHARTE
4
LA DYNAMO | JANVIER 2007
LA DYNAMO | JANVIER 2007
Des réseaux pour agir
ENVIRONNEMENT
j Ecoforum
Groupement d’associations, de scientifiques et de
bénévoles qui acceptent une charte sur lenvironnement,
la santé la solidarité et le cadre de vie. Le Réseau Ecoforum,
a un rôle d’information permanent et de liaison entre les
citoyens, les dias et les élus, sur l’environnement, la
solidarité, la santé, le cadre de vie…
contact@ecoforum.fr - www.ecoforum.fr
j Graine Paca
Un réseau dacteurs de l’éducation à lenvironnement
regroupant des personnes (animateurs, formateurs,
enseignants...) et des structures (associations,
établissements publics, organismes...)
Contact & 04 42 97 11 51 - gpaca@grainepaca.org
www.grainepaca.org
j CPIE Paca
Le réseau des 6 Centres permanents d’initiatives pour
l’environnement de la région. Médiateurs et assembleurs
de compétences, les CPIE agissent en partenariat avec
l’ensemble des acteurs de leur territoirepour créer des
comportements respectueux de notre cadre de vie à
travers la sensibilisation, la formation, la recherche et le
développement de projets locaux.
Contact CPIE des Iles de Lérins et Pays dAzur
& 04 93 39 26 80 - cpieazur@wanadoo.fr
« BIO »
j Adear
Les Adear (association pour le développement de l’emploi
agricole et rural) favorisent, à léchelon départemental,
l’installation des agriculteurs par l’accompagnement des
porteurs de projets agricoles, la commercialisation des
produits agricoles en vente direct, le développement
de lagriculture paysanne à travers des diagnostics de
ferme. Les Adear sont implantées en Paca dans quatre
départements (13, 05, 83, 04), et fédérées au niveau
national par la Fadear.
Contact : Confédération Paysanne Paca
Manuela & 04 94 78 39 53 - cp-paca@wanadoo.fr
www.confederationpaysanne.fr
j Biocoop
Premier seau coopératif de magasins biologiques,
qui depuis 20 ans contribue au développement de
l’agriculture bio dans un esprit déquité et de solidarité.
270 magasins sont ouverts en France dont 25 en Paca.
Contact : Plateforme Sud-Est & 04 90 06 49 00
cvl.accueil@biocoop.fr - www.biocoop.fr
j Bio de Provence
Fédère les agriculteurs biologiques de Paca et des cinq
groupements bio départementaux : Agribio Alpes de
Haute Provence, Agribio Hautes Alpes, Agribio Alpes
Maritimes, Agribio Var et Agribio Vaucluse.
Contact & 04 90 84 03 34
nathalie.simonet@bio-provence.org
www.bio-provence.org
EPARGNE SOLIDAIRE
j Cigales Paca
6 Cigales regroupées au sein de lantenne régionale des
Cigales Paca. Contact : Véronique Branger, animatrice
& 04 91 99 02 40 - cigales@apeas.fr
www.apeas.fr/spip.php?rubrique65
MEDIAS SOLIDAIRES
Un collectif régional de dias est actuellement en
constitution : radio, internet, télés, audiovisuel, presse...
Contact : Olivier Gomel – og@vibrisse.org
www.medias-solidaires.org
AUDIOVISUEL
j TV Asso
Collectif d’une vingtaine dassociations de Paca (culture,
social, éducation populaire…) partageant un intérêt
pour laudiovisuel comme moyen dexpression et
d’appropriation de lespace public. TVasso est une télé
participative, différente des autres.
Contact : tvasso@marsnet.org
www.tvasso.marsnet.org
j VDPQ
La Fédération nationale des vidéos des pays et des
quartiers regroupe 25 télévisions associatives locales.
Elle existe depuis 1986. C’est un seau déchange entre
les adhérents, échanges d’informations, de compétences,
d’expériences... La Fédération mène aussi des combats
pour faire reconnaître la place des télévisions locales, au
niveau national, international, et aussi local.
Contact : http://vdpq.free.fr
LOGICIELS LIBRES – INTERNET SOLIDAIRE
j Pole Tic-Solidaires Paca
En constitution avec des acteurs de la gion Paca :
usagers, Gull (groupe d’utilisateur de logiciels libres),
associations de promotion ou de services, professionnels
indépendants (webmaster, graphistes, développeurs...),
points d’accès numériques (ERIC, Espaces Libres...), SSLL
(Sociétés de services en logiciels libres).
Contact contact@tic-solidaires.org
www.tic-solidaires.org RECYCLERIE/RESSOURCERIE
Un collectif régional informel de 5 ressourceries/
recycleries, qui se réunit spontanément, dont tous les
membres adhérent au réseau national idoine.
Contacts
Recyclodrome Marseille - recyclodrome@wanadoo.fr
Recup’Solidaire - www.recup-solidaire.net
INSERTION PAR LACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
j Coorace Paca
Depuis plus de 20 ans, le Coorace (Comités et organismes
d’aide aux chômeurs par lemploi) fend l’accès à
l’emploi pour tous. Il participe, avec ses adhérents,
au développement de lemploi sur les territoires, à
l’insertion de personnes restées à lécart du marché du
travail, à la création d’activités nouvelles dans des filières
professionnelles diversifiées. Il regroupe 38 structures
d’insertion par l’activité économique en Paca.
Contact & 04 93 45 23 80
contact@cooracepaca.org
j Fnars Paca
A toute personne ou famille en grave détresse
sociale, passagère, chronique ou urgente, le réseau
national dassociations adhérentes à la Fnars offre des
établissements et services dispensant une vraie mission
de service public : accueil, bergement, insertion
professionnelle et sociale, accès au logement et à
l’emploi... Ces structures proposent des solutions variées
d’insertion grâce à une organisation dynamique au plan
national et en régions. Contact & 04 96 11 06 10
fnars.soleils@wanadoo.fr - www.fnars.org
ACCOMPAGNEMENT À LA CRÉATION
D’ENTREPRISES
j Boutiques de Gestion - Union régionale Paca
Un réseau de 15 Boutiques de Gestion en Paca, qui
accompagnent les entrepreneurs qui s’installent ou qui
reprennent un entreprise. Contact & 04 91 91 92 69
www.boutiques-de-gestion.com
j Réseau des Piles en Paca
Un réseau de 6 Poles d’initiatives locales déconomie
solidaire : Nice, Marseille, Serre, Digne-lesBains, Manosque,
Verdon, coordonné par lApeas.
Contact Anne-Catherine Josset & 04 91 99 02 49
www.apeas.fr
CADRE DE VIE – DÉVELOPPEMENT SOCIAL
j Régies de quartiers Paca
Les Régies de quartier regroupent des collectivités
locales, des logeurs sociaux et des habitants du
ou des quartiers qui composent son territoire.
Ensemble, ils interviennent sur la gestion urbaine
de cet espace géographique et social sur lequel
se fonde son action. Leur mission technique est
d’entretenir, dembellir et de veiller sur le quartier.
Elle se traduisent par une activité économique
qui favorise l’insertion sociale et professionnelle
d’habitants en difficulté et l’émergence de nouveaux
services.
Contact : Régis Mitifiot, Arles & 04 90 18 20 63
j CLCV Paca
Association de défense des consommateurs et du
cadre de vie, agissant dans de nombreux domaines :
les transports, l’eau, l’énergie, les déchets, la
prévention des inondations, le secteur locatif privé,
le secteur locatif social, la copropriété, les problèmes
bancaires, dassurance, de nouvelles technologies,
de commerce éthique et équitable, etc...
Contact & 04 90 96 04 37
http://clcv.ur.paca.free.fr
ÉCHANGES NON-MONÉTAIRES
j Sel en Paca
Il existe 29 Systèmes d’échange local en Paca, en lien
mais non dérés. Ils sont membres de Sel’idaire, le
regroupement national les Sel français.
Contact : Annuaire des Sel de France, par départements
sur www.selidaire.org
j Coordination Paca des RERS
Anime un réseau de 26 Réseaux d’échanges réciproques
de savoirs dans la région. Au sein des RERS, comme entre
les RERS, léchange s’effectue sur le mode de la réciprocité
ouverte. Contact Roger Nicolas & 04 93 87 42 11
roger.nicolas4@wanadoo.fr - www.mirers.org
DÉVELOPPEMENT LOCAL
j Ardl Paca
(Association pour le développement local)
Elle intervient depuis sur le territoire régional et
international afin de promouvoir les concepts de
développement local et de démocratie participative, d’en
diffuser les thodes et les pratiques, de construire un
réseau entre les acteurs du développement local et de
favoriser la capitalisation dexpériences et les échanges.
LARDL Paca est le relais régional de l’Unadel (Union
nationale des acteurs et structures du développement
local).
Contact & 04 42 21 25 50 - ardl@wanadoo.fr
j Foyers Ruraux Paca
Créée en 1969, l’Union Régionale des Foyers Ruraux
Paca dère les foyers ruraux et les associations de
développement et danimation du milieu rural des six
départements de la région.
Contact & 04 42 28 40 38 urfr.paca@mouvement-rural.org
www.foyersrurauxpaca.org
ÈDUCATION POPULAIRE
j La Ligue de lenseignement
La Ligue invite les citoyens à sassocier dans la lutte contre
les inégalités, à débattre et à être acteurs dans la cité afin
de construire une société plus juste, plus libre et plus
solidaire visant à l’émancipation de tous.
Contact & 04 91 47 28 10 - www.laligue.org
j Centres sociaux Paca
Les centres sociaux agissent pour un développement
social participatif. Par social ils entendent «faire société»,
«vivre ensemble», et la solidaricollective en action. En
Paca ils sont organisés en fédérations départementales, la
fédération des Bouches-du-Rhône assure aussi le rôle de
fédération régionale.
Contact : Union des centres sociaux et socioculturels des
Bouches-du-Rhône & 04 96 11 53 60
union.centressociaux.bdr@wanadoo.fr
www.centres-sociaux.asso.fr
ECONOMIE ALTERNATIVE ET SOLIDAIRE
j Apeas
Créée en 1995 pour favoriser l’émergence d’un
mouvement de citoyenneéconomique en Paca, l’Apeas
rassemble aujourd’hui une cinquantaine de structures et
une trentaine d’individus.
Contact & 04 91 99 02 40 – apeas@apeas.fr
www.apeas.fr
ACTIVITÉS MARITIMES
j Pass’Mer
Regroupement d’une quinzaine d’association qui ont
pour objet de développer une dynamique collective entre
acteurs sur le thème de la mer, notamment autour de
l’accès de tous à la mer. Il met sur pied un espace commun
de ressources, de mises en réseau, déchanges en vue de
permettre l’émergence d’un Pôle dactivités maritimes.
Contact : Daniel imbert & 06 08 62 80 33
daniel.imbert@educagri.fr
SIGNATAIRE
DE LA CHARTE
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