Société pharmaceutique
(LILLY)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 20 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule peut contenir jusquà 37 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule peut contenir jusquà 74 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
Corps bleu opaque imprimé20 mg, et coiffe bleu opaque imprimée9544’.
Corps orange opaque imprimé40 mg, et coiffe bleu opaque imprimée ‘9545’.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
YENTREVE est indiqué chez la femme dans le traitement de l'incontinence urinaire deffort morée à sévère.
YENTREVE est indiqué chez ladulte.
Pour plus d’informations, voir rubrique 5.1.
4.2 Posologie et mode d'administration
Posologie
La posologie recommane de YENTREVE est de 40 mg deux fois par jour, à prendre pendant ou en dehors des repas. Après 2 à
4 semaines de traitement, les patientes devront être réévaluées pour terminer l'efficacité et la tolérance du traitement. Il peut être utile
pour certaines patientes de buter le traitement à la posologie de 20 mg deux fois par jour pendant deux semaines avant datteindre la
posologie recommane de 40 mg deux fois par jour. Cette augmentation progressive de la posologie peut diminuer, sans le
supprimer, le risque de nausées et de sensations vertigineuses.
Une présentation en gélules dosées à 20 mg est aussi disponible. Toutefois, peu de données confirment l'efficacité de YENTREVE à
cette dose.
L'efficacité de YENTREVE n'a pas été évaluée au-delà de 3 mois dans les études versus placebo. Le bénéfice du traitement devra
être réévalué à intervalles réguliers.
L'association de YENTREVE à un programme de rééducation périnéo-sphinctérienne peut s'avérer plus efficace que chacune des
deux thérapeutiques seules. Il est recommandé denvisager lassociation dune éducation périnéo-sphincrienne.
Insuffisance hépatique
YENTREVE ne doit pas être utili chez les femmes souffrant d’une maladie du foie entrnant une insuffisance hépatique (voir
rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique nest nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère ou moe (clairance de la créatinine comprise
entre 30 et 80 ml/min). YENTREVE ne doit pas être utilisé chez les patientes psentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
catinine < 30 ml/min ; voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort n'ont pas fait l'objet d'étude. Aucune
donnée n'est disponible.
Populations particulières
Sujets âs
La prudence s'impose chez le sujet âgé.
Art du traitement
Lart brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par YENTREVE, la dose doit être progressivement diminuée
sur une due d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des
symptômes non tolérables apparaissent lors de la diminution de la dose ou à lart du traitement, le retour à la dose pdemment
prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif.
Mode dadministration
Voie orale.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Maladie du foie entraînant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
YENTREVE ne doit pas être utili en association avec les inhibiteurs de la mono-amine oxydase (IMAO) non sélectifs, irréversibles
(voir rubrique 4.5).
YENTREVE ne doit pas être utili en association avec les inhibiteurs du CYP1A2, comme la fluvoxamine, la ciprofloxacine ou
lénoxacine car lassociation entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de la duloxétine (voir rubrique 4.5).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.4).
Linstauration du traitement par YENTREVE est contre-indiquée chez les patientes présentant une hypertension artérielle non
équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise hypertensive (voir rubriques 4.4 et 4.8).
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
Episodes maniaques et convulsions
YENTREVE doit être utilisé avec prudence chez les patientes ayant des antécédents d’épisodes maniaques ou souffrant de troubles
bipolaires et/ou de convulsions.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, un syndrome rotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital, peut se
produire avec la duloxétine, en particulier lorsquelle est associée à dautres agents sérotoninergiques (dont les inhibiteurs sélectifs de la
recapture de la rotonine, les inhibiteurs de la recapture de la rotonine et de la noradrénaline, les antipresseurs tricycliques ou les
triptans), ainsi quavec des agents qui altèrent le métabolisme de la rotonine comme les IMAOs, les antipsychotiques ou d'autres
antagonistes dopaminergiques qui peuvent affecter les systèmes de neurotransmission sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes dun syndrome sérotoninergique peuvent inclure un changement de létat mental (par exemple agitation, hallucinations,
coma), des troubles du système nerveux autonome (par exemple tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des aberrations
neuromusculaires (par exemple hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro intestinaux (par exemple naues,
vomissements, diarrhées).
Si un traitement associant la duloxétine à dautres agents sérotoninergiques pouvant affecter les systèmes de neurotransmission
sérotoninergique et/ou dopaminergique, est cliniquement justifié, une surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors
de l'initiation du traitement et lors de laugmentation des doses.
Millepertuis
Lors de la prise concomitante de YENTREVE avec des préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum), les effets indésirables peuvent être plus fréquents.
Mydriase
Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la duloxétine, cette dernière doit être prescrite avec prudence chez des patientes
présentant une augmentation de la pression intra-oculaire ou un risque de glaucome aigu à angle fermé.
Pression artérielle et fréquence cardiaque
La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension artérielle cliniquement significative chez
certaines patientes. Ceci peut être dû à leffet noradrénergique de la duloxétine. Des cas de crise hypertensive ont été rappors avec la
duloxétine, en particulier chez des patientes présentant une hypertension préexistante. Par conséquent, chez les patientes présentant une
hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, particulièrement pendant le
premier mois de traitement. La duloxétine doit être utilie avec prudence chez les patientes dont l’état peut être aggravé par une
augmentation de la fréquence cardiaque ou par une augmentation de la pression artérielle. La prudence est également de mise lorsque
la duloxétine est associée à des médicaments pouvant perturber son métabolisme (voir rubrique 4.5). Chez les patientes psentant une
augmentation persistante de la pression artérielle au cours de leur traitement par duloxétine, une diminution de la posologie ou un
sevrage progressif devra être envisagé (voir rubrique 4.8). Chez les patientes psentant une hypertension non équilibrée, la duloxétine
ne devra pas être prescrite (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de duloxétine augmentent chez les patientes sous hémodialyse pour insuffisance rénale sévère
(clairance de la créatinine < 30 ml/min). Pour les patientes psentant une insuffisance rénale sévère, voir la rubrique 4.3. Voir la
rubrique 4.2 pour une information sur les patientes présentant une insuffisance rénale légère à modée.
Hémorragie
Des cas de saignements anormaux, tels quecchymoses, purpura et hémorragies gastro-intestinales ont été rapportés avec les
Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) et avec les Inhibiteurs de la Recapture de la rotonine et de la
Noradnaline (IRSNA), dont la duloxétine. La prudence s'impose chez les patientes prenant des anticoagulants et/ou des
médicaments connus pour modifier la fonction plaquettaire (exemple les AINS ou lacide atylsalicylique), ainsi que chez les patientes
prédisposées aux hémorragies.
Art du traitement
Les symptômes de sevrage à lart du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dans un
essai clinique, les effets indésirables observés à lart brutal du traitement sont survenus chez environ 44 % des patients traités par
YENTREVE et 24 % des patients traités par placebo.
Le risque de symptômes de sevrage observés sous ISRS et IRSNA peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la due du traitement,
la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la posologie. Les réactions les plus fréquemment rappores sont listées en
rubrique 4.8. Ces symptômes sont généralement dintensité légère à modérée, mais peuvent être d’intensi sévère chez certains
patients. Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant larrêt du traitement, mais il y a eu de ts rares cas
dapparition de ces symptômes chez les patients ayant oublié une prise par inadvertance. Ces symptômes sont généralement
spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-
3 mois ou plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de la duloxétine progressivement sur une due dau moins deux
semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Hyponatrémie
Des cas d’hyponatrémie ont été rapportés lors de l’administration de YENTREVE, dont des cas avec une natrémie inférieure à
110 mmol/l. Lhyponatrémie peut être due à un syndrome de sécrétion inappropriée de lhormone anti-diutique (SIADH). La
majorité des cas dhyponatrémie concernait des patients âgés, notamment lorsquelle était associée à des antécédents cents, ou à un
état pdisposant à un trouble de léquilibre hydro-électrolytique. La prudence est de mise chez les patientes ayant un risque augmenté
dhyponatrémie, comme les patientes âgées, cirrhotiques, déshydratées ou traitées par diurétiques.
Dépression, ies et comportements suicidaires
Bien que YENTREVE ne soit pas indiqué dans le traitement de la pression, il contient le même principe actif (duloxétine) qu’un
médicament antipresseur. La dépression est associée à un risque accru dies suicidaires, dauto agression et de suicide
(évènements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne
pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patientes devront être surveillées étroitement jusquà obtention de cette
amélioration. En pratique clinique courante, le risque suicidaire peut augmenter en début de traitement. Les patientes ayant des
antécédents dévénements de type suicidaire ou celles présentant des comportements suicidaires avant debuter le traitement
présentent un risque plus élevé didées suicidaires ou de comportements suicidaires, et doivent faire lobjet d’un suivi étroit pendant le
traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques sur des antidépresseurs versus placebo dans les troubles psychiatriques a montré une
augmentation du risque de comportement suicidaire avec les antipresseurs compa au placebo chez les patients de moins de 25 ans.
Des cas d’ies et de comportements suicidaires ont été rappors durant le traitement par duloxétine ou peu après son arrêt (voir
section 4.8). Les médecins devront inciter les patientes à signaler, à tout moment, toute pensée ou tout sentiment detresse ou tout
symptôme pressif. Si, lors du traitement par YENTREVE, la patiente développe des symptômes dagitation ou de pression, lavis
dun scialiste doit être deman, la dépression étant une pathologie grave. Si la décision de buter un traitement par antidépresseur
est prise, larrêt progressif de YENTREVE est recommandé (voir rubrique 4.2).
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
Lutilisation de YENTREVE est conseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type
suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement dopposition et colère)
ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antipresseurs par rapport
à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la cision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire lobjet dune
surveillance attentive pour détecter lapparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long
terme chez lenfant et ladolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Médicaments contenant de la duloxétine
La duloxétine est disponible sous des noms de marque différents dans plusieurs indications (traitement de la douleur neuropathique
diabétique, trouble dépressif majeur, trouble anxiété généralisée et incontinence urinaire d’effort). L’utilisation concomitante de
plusieurs de ces médicaments chez une même patiente doit être évitée.
Hépatite/augmentation des enzymes patiques
Des cas d’atteinte hépatique, incluant des augmentations vères des enzymes hépatiques (> 10 fois la limite supérieure de la normale),
des hépatites et des ictères, ont é rapportés avec la duloxétine (voir rubrique 4.8). La plupart d’entre eux sont survenus au cours des
premiers mois de traitement. Latteinte hépatique était principalement de type cytolytique. La duloxétine doit être utilie avec prudence
chez les patientes traitées par d’autres médicaments associés à des atteintes hépatiques.
Akathisie/agitation psychomotrice
Lutilisation de la duloxétine peut entrner l’apparition dune akathisie, caracrisée par une agitation perçue comme déplaisante ou
pénible et par le besoin d’être toujours en mouvement, auquel s’associe souvent une incapacité à rester assis ou debout immobile. Ces
symptômes surviennent plutôt au cours des premières semaines de traitement. Laugmentation des doses peut être préjudiciable pour
les patientes qui développent ces symptômes.
Saccharose
YENTREVE en gélules gastro-résistantes contient du saccharose. Les patientes atteintes de troubles héréditaires rares, comme une
intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose-galactose ou une insuffisance en saccharose-isomaltase, ne doivent
pas prendre ce médicament.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : en raison du risque de syndrome sérotoninergique, la duloxétine ne doit pas être
utilisée en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs irréversibles, ou alors un délai dau moins
14 jours doit être respecté aps l'arrêt du traitement par IMAO. Daprès la demi-vie de la duloxétine, un délai d'au moins 5 jours doit
être respecté après l'art du traitement par YENTREVE avant d’initier un traitement par IMAO (voir rubrique 4.3).
Lassociation de YENTREVE avec les IMAO sélectifs réversibles, comme le moclomide nest pas recommandée (voir
rubrique 4.4). L'antibiotique linézolide est un IMAO réversible non sélectif et ne doit pas être administré aux patients traités par
YENTREVE (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP1A2 : le CYP1A2 étant impliqué dans le métabolisme de la duloxétine, l'utilisation concomitante de duloxétine
avec de puissants inhibiteurs du CYP1A2 peut entraîner une augmentation des concentrations de la duloxétine. La fluvoxamine (100
mg une fois par jour), puissant inhibiteur du CYP1A2, a diminué d'environ 77 % la clairance plasmatique apparente de la duloxétine et
a multiplié par 6 lAire Sous la Courbe (ASC0-t). En conséquence, YENTREVE ne doit pas être administré en association avec des
inhibiteurs puissants du CYP1A2 comme la fluvoxamine (voir rubrique 4.3).
Médicaments du SNC : la prudence s'impose en cas dassociation de YENTREVE avec d'autres médicaments ou substances
daction centrale, dont l'alcool et les datifs (par exemple benzodiazépines, morphinomimétiques, antipsychotiques, phénobarbital,
antihistaminiques sédatifs).
Agents sérotoninergiques : de rares cas de syndrome rotoninergique ont été décrits chez des patientes prenant des ISRS/IRSNA
en association avec des agents sérotoninergiques. La prudence s'impose si YENTREVE est administré en même temps que des agents
sérotoninergiques comme les ISRS, les IRSNA, les antipresseurs tricycliques tels que la clomipramine ou l'amitriptyline, les IMAOs
tels que le moclobémide ou le linézolide, le millepertuis (Hypericum perforatum ou les triptans, le tramadol, la péthidine et le
tryptophane (voir rubrique 4.4).
Effets de la duloxétine sur d'autresdicaments
Médicamentstabolisés par le CYP1A2 : la pharmacocinétique de la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas été
significativement modifiée par la co-administration de duloxétine (60 mg deux fois par jour).
Médicamentstabolisés par le CYP2D6 : la duloxétine est un inhibiteur moré du CYP2D6. Lors de la co-administration de la
duloxétine, à la dose de 60 mg deux fois par jour avec une dose unique desipramine, un substrat du CYP2D6, laire sous la courbe
(ASC) de la désipramine a é multipliée par 3. La co-administration de la duloxétine (40 mg deux fois par jour) augmente de 71 %
lAire Sous la Courbe (ASC) à l'équilibre de la toltérodine (2 mg deux fois par jour) mais ne modifie pas la pharmacocinétique de son
métabolite actif 5-hydroxy, et aucun ajustement de la posologie nest recommandé. La prudence s'impose si YENTREVE est co-
administe avec des médicaments qui sont principalement métabolisés par le CYP2D6 (risridone, antidépresseurs tricycliques tels
que la nortriptyline, lamitryptyline et limipramine), en particulier, s’ils présentent un index thérapeutique étroit (comme la flécne, la
propafénone et le métoprolol).
Contraceptifs oraux et autres compos stéroïdiens : les résultats des études in vitro montrent que la duloxétine nest pas un
inducteur du CYP3A. Il n'a pas été conduit dtudes spécifiques d’interactions médicamenteuses in vivo.
Anticoagulants et antiaggants plaquettaires : la prudence est de mise lors de lassociation de la duloxétine avec des
anticoagulants oraux ou des antiaggants plaquettaires en raison de laugmentation potentielle du risque hémorragique liée à une
interaction pharmacodynamique. De plus, des augmentations de lINR ont été rapportées chez des patients traités par warfarine lors de
la co-administration de duloxétine. Cependant, dans une étude de pharmacologie clinique chez des volontaires sains, l’administration
concomitante de duloxétine et de warfarine na pas entraîné, à létat d’équilibre, de modification cliniquement significative de lINR par
rapport aux valeurs initiales, ni des paramètres pharmacocinétiques de la warfarine-R ou -S.
Effets d'autresdicaments sur la duloxétine
Anti-acides et anti-H2 : la co-administration de YENTREVE avec des anti-acides à base de sels d'aluminium et de magnésium, ou
avec la famotidine, n'a pas eu d'effet significatif sur le taux ou le délai d'absorption de la duloxétine aps administration orale d'une
dose de 40 mg.
Inducteurs du CYP1A2 : les analyses pharmacocinétiques de population ont mont que les concentrations plasmatiques de la
duloxétine étaient réduites environ de moitié chez les fumeurs comparativement à celles des non fumeurs.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
La duloxétine n'a pas d’effet sur la fertilité masculine et ses effets chez la femme sont apparus uniquement à des doses ayant entrné
une toxicité maternelle.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de la duloxétine chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mont une
toxicité sur la reproduction pour des taux dexposition sysmiques (Aires Sous la Courbe) de duloxétine inférieurs à l’exposition
maximale en clinique (voir rubrique 5.3).
Le risque potentiel chez l'Homme n’est pas connu.
Des données épidémiologiques ont suggéré que lutilisation des ISRS au cours de la grossesse, en particulier en fin de grossesse,
pouvait augmenter le risque dhypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né (HPPN). Bien quaucune étude nait exploré
lassociation entre HPPN et un traitement par IRSNA, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la duloxétine, étant donné le
mécanisme daction associé (inhibition de la recapture de la rotonine).
Comme pour d’autres médicaments sérotoninergiques, des sympmes de sevrage peuvent survenir chez le nouveau-né dont la mère a
é traitée par la duloxétine en fin de grossesse. Les symptômes de sevrage observés avec la duloxétine peuvent inclure hypotonie,
tremblements, nervosi, difficulté à s’alimenter, détresse respiratoire et convulsions. La majori des cas sont survenus soit à la
naissance soit dans les jours suivant la naissance.
YENTREVE ne doit être administré pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux potentiels. Les
patientes doivent être averties de la nécessité dinformer leur médecin en cas de grossesse ou de désir de grossesse au cours du
traitement.
Allaitement
Une étude menée chez 6 patientes enriode de lactation (et qui nallaitaient pas leurs enfants), a montré que la duloxétine était très
faiblement excrétée dans le lait humain. La dose quotidienne estimée pour un nouveau-né exprimée en mg/kg est approximativement
égale à 0,14 % de la dose maternelle (voir rubrique 5.2). Comme la tolérance de la duloxétine nest pas connue chez le nouveau-né,
YENTREVE est contre-indiqué pendant lallaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude na évalué les effets sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Un effet sédatif ainsi que des
sensations vertigineuses peuvent néanmoins être associés à lutilisation de YENTREVE. Les patientes doivent être informées de la
nécessité déviter les activités dangereuses comme la conduite de véhicules ou lutilisation de machines en cas de dation ou de
sensations vertigineuses.
4.8 Effets insirables
a. Résu du profil de sécurité
Les effets insirables les plus fréquemment rappors chez les patientes traitées par YENTREVE lors des études cliniques réalisées
dans lincontinence urinaire d’effort et dans le cas d’autres troubles du bas appareil urinaire ont été nausées, cheresse de la bouche,
fatigue et constipation. L'analyse des données de quatre études cliniques contlées versus placebo, sur 12 semaines, chez des
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !