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page 3 hors-champ
Un aperçu de la presse
«Michèle Noiret (...) poursuit sa quête d’hybridité entre écriture chorégraphique et écriture
cinématographique. (...) Il faut s’intéresser au titre : Hors-champ. Concrètement, la scénographie,
mobile, est volontiers labyrinthique (...). Ainsi la caméra circule-t-elle dans des recoins dérobés,
insoupçonnés pour le regard depuis la salle. A ces instants s’ouvrent des espaces glissés dans la seule
image, où le mouvement gagne en stimulation imaginaire. Tout ce travail impressionne par sa qualité
de réalisation, tellement sophistiquée. Mais il s’appuie sur un référentiel esthétique du thriller d’une
part, de la danse enroulée et pâmée d’autre part, maîtrisés en même temps que canonisés. Michèle
Noiret sait orchestrer l’enlacement des deux arts, sans que cette figure signifie toutefois leur heurt
ou leur déplacement. A omettre de questionner pour eux-mêmes les référents esthétiques qu’elle
conjugue, quelque chose de la pièce Hors-champ s’immobilise dans le goût reconnu d’une facture
d’excellence.»
Gérard Mayen, mouvement.net, 15 mai 2013
«Hors-champ nous embarque dans un univers fictionnel où les pistes se brouillent volontairement,
où l’espace privé se confond avec l’espace public et où le spectateur, actif, voire réactif, n’a guère
le loisir de se poser comme il le ferait devant son poste de télévision. (...) Ici, le film se construit
sous nos yeux hallucinés, mais Michèle Noiret garantit la liberté de notre regard, de notre écoute. Ce
Hors-champ nous permet de saisir des microréalités qui nourrissent intensément la fiction. Un travail
chorégraphique remarquable.»
Marie-Christine Vernay, Libération, 14 mai 2013
«Hors-champ, spectacle dansé, théâtral et cinématographique est d’une efficacité fascinante. (...)
Chose rarissime sur scène, le spectacle est prenant comme peut l’être un film. Et ses cinq interprètes
le servent à merveille.»
Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur, 14 mai 2013
«(...) On se laisse porter par la conjonction, l’imbrication, voire parfois la contradiction, du cinéma et
de la danse, des événements à l’écran et des mouvements sur scène, des lieux filmés et des mêmes
reproduits en partie dans les modules qu’on déplacera sur le plateau. (...) Le trouble sans cesse se
noue entre l’enregistré et le direct, le projeté et le répété. Entre aussi le rêve et la réalité, voire le
souvenir, la hantise peut-être d’horreurs passées. Car Hors-champ charrie son lot d’obscurité, en
usant notamment des gimmicks cinématographiques que sont l’orage et le labyrinthe. Pour, plus tard,
se frotter au slapstick dans des élans de presque comédie. Le tout en avouant l’artifice, en assumant
l’hybridation, en affirmant la mise en abyme sous tous ses versants. En poursuivant l’illusion, en
jouant de l’hallucination.»
Marie Baudet, La Libre Belgique, 26 avril 2013
«Hors-Champ (...) est un spectacle étrange, souvent troublant et déroutant. Un univers angoissant
auquel les cinq danseurs donnent corps magnifiquement.»
Jean-Marie Wynants, Le Soir, 24 avril 2013